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Du 02 au 12 avril prochain, trois coureurs de l'association « Courir pour les autres 17 » s'élanceront à travers le désert marocain et le Marathon des Sables. Le tout dans un but: faire connaître la SLA (Sclérose Latérale Amyotrophique) en portant les couleurs de l'association « Papillons de Charcot ».
<b>« Penser aux autres » « C'est un investissement positif, il n'y a rien de négatif dans cette aventure là bien au contraire c'est un enrichissement personnel. Si on s'est inscrit à « courir pour les autres 17 » ça veut bien dire ce que ça veut dire, notre engagement pour ce type de course, il est pour les autres avant tout. Nous ce sera une aventure intérieure que l'on vivra pleinement mais on a aussi envi de penser aux autres», Thierry Cassegrain plante le décor. Leur mission lors du Marathon des Sables, ils l'accompliront pour les malades de la SLA, une maladie connue aussi sous le nom de maladie de Charcot, en portant les couleurs de l'association « Papillons de Charcot ». Ce fléau (10 000 cas recensés en France) est en fait une affection dégénérative soit la paralysie des muscles. « Être malade c'est une véritable condamnation à mort » s'émeut Cassegrain mais ce dernier souhaite tout de même faire son maximum: «On s'est engagé auprès des malades. Faire parti de l'association c'est prendre sa force et son courage auprès des malades. Les deux grands objectifs des «Papillons de Charcot » sont de faire connaître la maladie pour la faire reconnaître un jour et c'est sortir de l'isolement les malades et leurs familles. »

<b>Aide à l'école d'Ait Louanne Début avril, il seront donc trois Charentais-Maritime membres de « Courir pour les autres 17 » (Willy Berthomé, Thierry Cassegrain et Bruno Panza) a prendre le départ du Marathon des Sables, un périple durant lequel ils effectueront une seconde action caritative en apportant des fournitures scolaires à l'école d'Ait Louanne (à 30km de Ouarzazate), un projet qui leur tient particulièrement à c?ur. « Pour l'école d'Aït Louanne, je ne sais pas ce qu'ils attendent, les enfants ils savent que l'on va venir dans trois mois, on leur a expliqué qu'on allait leur amener des fournitures scolaires. Ils doivent se dire que ça va leur apporter un peu de confort au quotidien et leur permettre de mieux travailler. »

<b>« Être fort dans sa tête » Côté purement sportif, le Marathon des Sables nécessite une préparation minutieuse sur tous les plans. Les trois compères s'entrainent donc chez eux et en allant courir un peu partout dans le département « mais pas forcément dans le sable comme on pourrait l'imaginer parce qu'il faut arriver au Marathon des Sables bien entrainé certes, mais avec une certaine fraîcheur. » souligne Thierry Cassegrain. Mais parcourir entre 25 et 80km au cours de 6 étapes dans la Sahara sud marocain n'est pas qu'une question de physique c'est surtout de mental. «Il faut surtout bien s'entrainer à la partie psychique parce que ce sont des courses où il faut être fort dans sa tête et avoir une grande envie de le faire » précise-t-il.

Sport17 vous fera vivre au jour le jour cette aventure en vous rapportant quotidiennement les réactions et sentiments de nos trois coureurs maritimes.

<b>Pour plus de renseignements voici quelques adresses internet:

www.lespapillonsdecharcot.com