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Le 8 mai 1945 se signait l'armistice de la seconde guerre mondiale. Le 8 mai 2010 sera marqué par la demi-finale du tournoi de France super welters entre Bertonnier et Attou.
<b>Lieu des hostilités: Elancourt dans les Yvelines. Durée du combat : 6 rounds de 3 minutes. Protagonistes: Le Saintais Jonathan Bertonnier dit Jo la Bomba et le Pisciacais (Poissy, NDLR) Zakaria Attou. Les hommes de l'ombre : Patrice Machefert et Thierry Triveillot, leurs entraîneurs ainsi que leur staff.
<b>Le camp pisciacais: Zakaria Attou, 27 ans, boxeur pro depuis 2007, 7 combats dont 2 défaites, d'origine marocaine et viscéralement attaché à son club de Poissy depuis 15 longues années. Les turbulences de l'an dernier ont occasionné le départ de l'ancien entraineur Jean-Claude Larbi avec certains de ces poulains mais pas Zakaria, « figure de proue » de ce club et désormais directeur adjoint sportif. Son objectif cette année est de « disputer cinq combats pros, dont un ou deux à l'étranger, et de participer au tournoi de France ». Ce qu'il n'a pas pu faire l'an dernier. Participer ? mais avec l'ambition de gagner car c'est sûr, il ne fera pas acte de présence lors de cette demi-finale. A domicile, il sera entouré d'un public tout acquis à sa cause mais attention, en face il y aura du répondant.
<b>Le camp saintais: Jonathan Bertonnier, 24 ans seulement, boxeur pro depuis 2008, mais 9 combats dont 2 défaites. Patrice Machefert, son entraineur qui le côtoie depuis une quinzaine d'années a pris la suite officielle de Marceau Lemelle désormais en retraite. Tout le staff du Boxing Club Saintais entoure et prépare Jo la Bomba pour qu'il s'ouvre les portes de la finale. La puissance de frappe, l'agilité, la résistance prouvée lors de son combat en ¼ de finale et la détermination, la soif de vaincre feront de Jo la Bomba un puncheur redoutable. La tactique, la technique, il la travaille avec acharnement pour poursuivre sa spectaculaire ascension. La moindre faiblesse de Zakaria sera exploitée et peu importe le lieu du combat. Jo y sera, lui non plus ne fera pas de figuration.
Alors Messieurs, que le meilleur gagne et devienne finaliste. Quand au public, qu'il vienne nombreux, qu'il n'oublie pas que pour un beau combat il faut deux bons boxeurs, d'ici ou d'ailleurs. Rendez-vous le 8 mai à Elancourt pour une soirée mémorable, c'est sur.

 

<b>Françoise QUIGNON