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A défaut d'offrir un grand spectacle, le Stade Rochelais engrange les points et les victoires.

Contre Aurillac la semaine passée, seul le résultat final importait. La manière et le volume de jeu avaient déçus. Sept jours plus tard, nouvel adversaire mais le même constat : le Stade Rochelais gagne sans être éblouissant. Samedi en fin d'après-midi, il y a tout de même eu du mieux chez les Jaune et Noir notamment dans l'envie mais il aura fallu patienter la deuxième période pour être rassuré. Car si Oyonnax n'a pas proposé grand chose et ne s'est montré dangereux qu'à une seule reprise - avec un essai à la clé - longtemps les Rochelais se seront montrés trop maladroits pour se détacher au score. Plus solides en conquête, rugueux en défense à l'image du petit nouveau Lesley Vaïnikolo, ils ont cependant connu de grandes difficultés pour mettre les visiteurs au supplice si bien que les Haut-Bugistes se permettaient de virer en tête à la pause (13-16).

Au retour des vestiaires, la volonté des Maritimes changera définitivement la donne. La botte de Sébastien Fauqué puis le deuxième essai personnel de Maxime Lebourhis viendront sceller une bonne fois pour toutes la supériorité locale. Les deux hommes ne faisant, au passage, que confirmer qu'ils sont actuellement indispensables. Sans eux, difficile de savoir comment le Stade Rochelais se serait sorti de ce mauvais pas. On notera bien la grosse performance des avants dans le combat et la bataille au sol mais ce travail de sape n'a que trop rarement été exploité par les feux-follets des lignes arrières. Le froid glacial présent sur la pelouse n'aidant pas les velléités des hommes de la cité portuaire.

Les quatre points de la victoire (26-16) sont essentiels dans la course effrénée au Top 14 mais une fois encore les 11 000 supporters rochelais venus garnir les travées de Marcel Deflandre n'ont pas eu l'occasion de s'enflammer et ainsi se réchauffer. Seule une ola de 5 minutes réveillera une deuxième moitié de seconde mi-temps durant laquelle La Rochelle se contentera de - bien - maîtriser de faiblardes attaques oyonnaxiennes. Pour le bonus offensif on repassera. En attendant l'ASR enchaine un troisième succès de rang...