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Le Stade Rochelais jouera en Top 14 l'année prochaine ! En s'imposant 32-26 contre Lyon dimanche au terme d'un match intense, les Maritimes ont glané leur ticket pour le paradis.
<b>Pris à la gorge Exceptionnelle, extraordinaire, magnifique, les mots sont faibles pour décrire la performance du XV rochelais ce dimanche. Face au LOU, La Rochelle est allée puiser dans ses retranchements pour décrocher le Graal. Pourtant l'entame de match a donné bien des sueurs froides aux quelques 10 000 supporters jaunes et noirs (contre seulement 2000 lyonnais) venus encourager leurs protégés car les griffes du LOU étaient bel et bien les plus acérées. La puissance et les appuis des hommes de Rafaël St André vont très vite déstabiliser le rideau défensif maritime. Chaque attaque est dévastatrice, c'est ainsi que dès la 3ème minute<b> Bailey file à dame (7-0). Les esprits embrumés par la vélocité lyonnaise, le Stade Rochelais va, une nouvelle fois, s'appuyer sur sa mêlée. Composée de Romain Frou, Franco Pani et Tamato Leopolu, la première ligne de la cité des docks met au supplice son homologue rhodanienne. Cette domination offre deux pénalités à Benjamin Dambielle qui entame son festival (7-6, 10e et 22e).
<b>Trous d'air au centre La partie s'emballe et La Rochelle est dans le coup...croit-on. A peine le temps de souffler que Montagnat ajoute trois points pour Lyon (10-6) avant que Dambielle ne l'imite (10-9).<b> Derrière cette pénalité, les rouges et blancs enfoncent le clou dans l'axe du terrain où les plaquages manqués et les erreurs de placements s'accumulent côté rochelais. Bilan: deux nouveaux essais (Leite 18e, Bailey 24e) dans le museau et un débours de 11 points à rattraper (20-9). Les èrements défensifs font peur et ne peuvent continuer ainsi, au quel cas La Rochelle va droit dans le mur. Serge Milhas et David Darricarrère, effectuent alors quelques petits ajustements avec notamment le remplacement de Jérôme Jacquet par Vincent Roux. Le centre de la défense stabilisée, l'ASR ré-enclenche la marche avant grâce à son paquet d'avants juste avant la pause. Le :maître artificier « Dambi » enquille deux nouvelles pénalités faisant tourner le tableau d'affichage du Stade Amédé Domenech à 20-15. L'espoir demeure toujours, surtout de Pierre-Yves Montagnat se montre maladroit devant les perches.
<b>« Magic » Ferrou Poussés par tout un peuple tout vêtu de noir et de jaune, la bande à Robert Mohr revient avec de toutes autres intentions. Le jeu s'équilibre jusqu'à ce que surgisse le lutin magique de la cité portuaire. Benji Ferrou, prend les choses en main et dynamite le rideau lyonnais. Après de nombreuses phases de jeu, c'est lui qui se retrouve à la finition à la 53ème minute. Un essai tout en technique et en rage. 22-20, le Stade Rochelais prend la tête pour la première fois de cette finale... pas pour longtemps puisque Montagnat règle sa mire (23-22, 55e). Aucune des deux équipes ne veut lâcher prise alors le chassé-croisé continue, les duettistes Dambielle et Montagnat enchainent les coups de pied vainqueurs. 26-25 pour Lyon et il reste moins de dix minutes à jouer. Ferrou déjà décisif sur le premier essai rochelais récidive en trouant littéralement la ligne adverse, à bout de course il sert Florian Ninard. De son aile gauche, l'ancien limougeaud<b> raffûte un adversaire avant d'en déposer deux autres et de filer aplatir entre les poteaux (32-26). Énorme !

Les derniers instants du match seront un supplice pour les nerfs, mais Lyon ne refera jamais son retard. La sirène peut retentir, le Stade Rochelais est en Top 14, 8 ans après l'avoir quitté et la fête peut commencer sur le vieux port...