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Un panier à l'ultime seconde a sauvé Rupella d'une défaite qui semblait inévitable samedi soir à Carquefou. Pour Greg Thiélin, cela relève du miracle.
<b>Bonnelalbay en sauveur Même eux ne savent pas comment ils ont pu repartir de Carquefou avec la victoire en poche. Malmenés tout le match par les promus, les Rochelais ont eu recours à une prolongation et surtout un tir à trois points (à 8 mètres du cercle) au buzzer du héros du soir, Pierre Bonnelalbay, pour se sortir du traquenard des joueurs de Loire-Atlantique sur la plus petite des marges 60-59. « On a été bouffés par l'intensité de Carquefou. On a été débordés tout le match. Certains parlent de hold-up mais moi, je ne suis pas croyant, mais je pense que c'est un véritable miracle ! » reconnaît presque gêné Greg Thiélin. Incapables de faire trembler les filets carquefoliens (19 points en première mi-temps, NDLR), les Maritimes doivent leur salut à leurs qualités défensives qui leur ont permis de toujours rester au contact de leurs valeureux adversaires.

<b>Les extérieurs remis en cause
Et si le stratège des bleu et blanc souligne le retour de Bertrand Navarro aux affaires à la mène et il fustige le manque d'impact de ses extérieurs : « Je retiens notre incapacité à être efficace dans notre jeu extérieur. On a un manque de talent et d'agressivité sur ce secteur alors les adversaires cadenasses Aba (Koïta) et Diamory (Sylla) donc nous déjouons. Il va falloir se réveiller et se forcer à être plus agressif. » Thiélin va même plus loin en stigmatisant le manque de leadership de certains joueurs « cadres », un bon moyen de soulever leur l'orgueil à l'orée du sprint final. « On fait confiance depuis quelques années à quelques joueurs et ils ne sont pas investis en tant que leader, ils n'ont pas l'attitude, insiste-t-il agacé. Quand Anthony (Penuisic) n'est pas là ça se voit. Même si il vit une saison difficile sur le plan personnel, son retour va nous faire du bien. Il peut être l'homme frais. »
<b>« On ne pense pas aux playoffs »
D'un homme frais Rupella en aura bien besoin dans les semaines qui viennent car le programme s'annonce chargé avec notamment le déplacement à Pau samedi prochain même si l'heure n'est pas aux calculs. « Les pros jouent vendredi soir donc on aura la grosse armada devant nous à Pau mais de toutes façons on ne pense franchement pas aux playoffs à l'heure actuelle. On rase les murs car on a presque honte d'avoir gagné » tonne l'ancien coach du PB86. Troisièmes de la poule B, les joueurs de la cité portuaire n'ont aucune marge de man?uvre et le savent malgré tout ils sont toujours dans la course pour la post-saison.