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Menant de 18 points à 7 minutes de la fin, La Rochelle a sombré pour finalement s'incliner 69-70 en prolongation à Pau.
<b>« Les couillons de la soirée »
Autant la semaine dernière à Carquefou les Rochelais n'estimaient pas mériter leur victoire, autant samedi soir ils ont livré 33 minutes de bonne facture et pensaient tenir un succès logique dans le Béarn. Oui mais voilà, La Rochelle est friable mentalement cette saison et les dernières minutes vont être un véritable cauchemar. Leur avance de 18 points fond comme neige au soleil face à de jeunes palois survoltés, la partie part alors en prolongation (la deuxième fois en deux matches). Pétrifiés, les Maritimes ne parviennent plus à faire trembler les filets et rendent trop facilement le cuir à l'adversaire. Pau n'en demandait pas tant et s'adjuge la victoire 70-69. Cette défaite fait mal mais c'est surtout le scénario qui pose problème pour Greg Thiélin : « On est un peu les couillons de la soirée. A +18 à 7 minutes de la fin on ne doit pas perdre ! On était dans le vrai collectivement, on partageait la balle et puis il y a eu ce temps mort. On a commencé à changer d'attitude, à se pétrifier. Plus un ballon ne rentrait dans le panier, on était à l'opposé de nos 33 premières minutes. »
<b>Rupella a peur
La peur. C'est donc l'explication d'un tel naufrage dans le money-time. Mais pour le coach rochelais cette peur atteint tous les organes du club, des joueurs, aux dirigeants. L'absence de montée en Nationale 1 depuis de trop longues années commence à se ressentir et cette crainte de ne pas remplir cet objectif se répercute sur le terrain. « On a balancé le match dans cette peur de ne jamais atteindre l'objectif. La Rochelle dans son ensemble doit progresser dans cette attente. Cette peur est toujours présente, il faut être tueur, beaucoup plus « matcheur ». » Toutefois, le stratège bleu et blanc ne fuit pas ses responsabilité sur le match de samedi et assume : « On est les premiers fautifs. On est tous défaillants, moi y compris. » Malgré tout, Rupella (4ème) reste encore dans la course aux playoffs même si l'affaire se complique puisque 4 équipes se partagent désormais la 2ème place. « On est pas loin de l'objectif. On grille joker après joker mais c'est encore possible. »

A quatre journées de la fin du championnat, les joueurs de la cité des deux tours doivent surmonter leur peur auquel cas ils regarderont les playoffs des tribunes.