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Les joueurs de l'UBLR 2 vivent un début de saison plutôt satisfaisant malgré quelques frayeurs. Karim Chiheb veut confirmer face à St Fulgent samedi soir.

Après une saison dominée de la tête et des épaules en Excellence région l'an passé, l'Asptt La Rochelle a obtenu son ticket pour la Nationale 3. Une juste récompense pour cette équipe qui évolue désormais sous la bannière de l'Union Basket La Rochelle (à la suite du rapprochement entre Rupella et l'Asptt, NDLR). Au-dessus du lot au niveau régional, il a fallu que pensionnaires de la Pinelière s'adaptent dans la cour des grands. « C'est dur parce qu'on a pas l'habitude de jouer à ce rythme là et ce niveau là. On sait que la saison est longue et qu'elle va être dure » reconnaît le stratège rochelais. Pourtant après 5 journées, le promu ne fait pas office de victime expiatoire. Les trois victoires au compteur sont tout sauf un hasard même si la marge de man?uvre est infime. « Même si on a gagné trois matchs sur cinq, ça a toujours été dur. On n'a jamais mené un match du début à la fin » rappelle Karim Chiheb. C'est un euphémisme. Les Rochelais se sont fait une spécialité des sprints finaux héroïques. Relégués à plus d'une quinzaine de points au c?ur de la seconde période lors de leurs trois succès, ils ont à chaque trouver les vertus pour revenir du diable vau vert dans les derniers instants. A Roche Vendée samedi dernier, Anthony Doray et sa bande étaient encore menés de 13 longueurs au début du troisième quart-temps avant d'inverser la tendance pour finalement s'imposer de 12 points (92-80). Cette capacité de réaction est louable et salvatrice mais l'entraineur rochelais a conscience des limites de la chose : « On joue avec le feu, on est toujours trop tendres en début de match. On ne pourra pas tout le temps sortir la baguette magique .»

Avant de recevoir St Fulgent samedi soir, l'UBLR 2 est confortablement installée en 7ème position mais il faudra montrer davantage pour assurer un maintien serein, à commencer par se débarrasser du complexe du promu. « On a toujours ce complexe d'infériorité vis-à-vis de l'adversaire mais il faut se dire qu'on est là et qu'on produit du jeu. Il faut prendre confiance. Pour le moment c'est dans la tête. Je leur dis de jouer comme à l'entrainement et ça va venir comme lors de la fin de match la semaine dernière.» L'avantage de La Rochelle cette année c'est de posséder un « groupe soudé et des gars qui s'aiment » comme le souligne Chiheb, un groupe de 10 joueurs dans lequel tout le monde apporte son écot. L'association de talent ne sera pas de trop pour affronter St Fulgent (4ème), formation rodée à la Nationale 3. « On va tout faire pour gagner. On va faire comme les Vendéens « chez nous on ne perd pas ». De toute façon pour se maintenir il faudra gagner tous les matchs à la maison et prendre une ou deux victoires à l'extérieur. Mais je leur fais confiance, ils sont motivés et on ne va rien lâcher.» Si les mots du volubile entraineur maritime venaient à être transformés en acte samedi soir, La Rochelle entamerait alors peut être sa mue d'une équipe promue à une formation affirmée et bien décidée à faire parler d'elle dans ce championnat de Nationale 3.