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La Rochelle a gagné son ticket pour la Nationale 1 après avoir battu Trappes sur le fil 52-50. La malédiction n'est plus.

15 ans qu'ils couraient après, 15 longues années à se croire maudits avant la délivrance ce dimanche. Les Rochelais ont enfin vaincu le signe indien, ils disent au revoir à la Nationale 2 pour poser leurs valises en N1 dès la saison prochaine. Cet exploit, les joueur de la cité des deux tours sont aller l'arracher des mains de Trappes au terme d'une belle riche en tension et en suspense. Pour le jeu on repassera mais l'essentiel réside en la victoire. Après avoir couru après le score durant les trois quarts de la rencontre, La Rochelle a soufflé la qualification pour les demi-finales aux Trappistes dans les dernières secondes et sur un petit score de 52-50 !

Si le succès de vendredi soir lors du match retour (63-46, NDLR) laisser présager d'une évidente supériorité maritime, les Yvelinois ont déjoué tous les pronostics en poussant les locaux dans leurs ultimes retranchements. La bande a Durham (18 points) a livré une partie héroïque pourtant après trois minutes de jeu on ne laissait guère de chance aux Rouge quand Sahraoui et M'Boma faisaient ficelle derrière l'arc (9-4). L'adresse longue distance de retour, l'UBLR possède alors toutes les armes pour dérouler malheureusement ce ne sera qu'un feu de paille. Durham sonne la révolte des siens tandis que Penuisic connait de nouveau des difficultés offensives. Comme deux jours précédemment on part sur de faibles bases (15-14, 10ème) à la différence que Trappes élève son niveau au contraire de Rochelais hors du coup. Plus rien ne fonctionne côté blanc et bleu, les joueurs s'énervent. Les visiteurs n'en demandaient pas tant et sautent sur l'occasion à l'image des 8 points de Ouellani en quelques minutes. Le public est en état de choc, Trappes vire logiquement en tête à la pause (24-33) sans qu'aucune bribe réaction maritime ne se fasse sentir.

L'ombre de la malédiction plane sur Gaston Neveur. La Rochelle ne retrouve pas son collectif, les tirs ainsi que les lancers-francs ne font pas mouche. La frustration gagne le groupe et chacun se met à vouloir sauver la patrie seul, une attitude bien loin des principes de Greg Thiélin. Si l'attaque tousse, la défense tient la baraque. Les banlieusards parisiens se heurtent à un mur, dont Amy M'Boma est le fer de lance. A l'issue du troisième acte tout est encore possible (34-39). Les Rochelais prennent conscience que c'est toute une saison, l'histoire d'un club, qui se joue dans les 10 prochaines minutes. Les attitudes changent, les regards s'intensifient, La Rochelle est de retour dans le match. Pierre Bonnelalbay, véritable facteur X avec ses 12 points, puis Fayçal Sahraoui réveillent les 1600 personnes venus assister à l'évènement grâce à deux banderilles bienvenues (46-45, 36ème). Les franciliens vascillent mais restent malgré tout debout en s'appuyant sur leur expérimenté meneur Durham (49-49, 39ème). On entre dans l'ultime minute, l'air est irrespirable, les mains deviennent moites. Tout se joue maintenant et c'est sur la ligne de réparation que la décision se fera, un secteur déficient pour chacune des deux formations. Finalement après quelques frayeurs, les Rochelais se montrent plus adroits et prennent un léger pécule d'avance (52-49) à 10 seconde du buzzer. Un écart suffisant puisque Trappes échouera dans sa tentative d'égalisation.

52-50, c'est fait La Rochelle est en Nationale 1 et peut exulter. Ému, Greg Thiélin n'en oubliera pas l'adversaire.''C'est cruel pour Trappes parce qu'ils ont tout donné mais c'est le sport, c'est le basket. Nous on était pas bien du tout, on a ramé mais nos valeurs nous ont fait revenir. Ils ont été maladroits aux lancers-francs ça nous a beaucoup aidé et puis il y a eu 2-3 ballons qui ont tourné en notre faveur je sais pas comment, je sais pas pourquoi. Voilà c'est à l'image de notre saison, on est pas plus fort là mais il y a une âme dans cette équipe.'' Vidé par tant de tension et d'émotion l'entraineur maritime savoure et partage cette montée avec l'ensemble du club : ''Je pense au président (Dominique Salbreux), je pense à François (Fort), je pense à Michel Pialat parce que je lui avais dit ''t'inquiète pas on montra''. J'ai mis plus de temps que prévu mais on y est arrivé et je suis très heureux pour lui et tous ces bénévoles.''

L'UBLR tentera maintenant d'aller chercher le titre de champion de France N2 lors du Final Four dans deux semaines à Beauvais mais avant il y a une montée à fêter. La Rochelle est enfin en N1...

Si t'appelle ça un exploit au bout de 15 ans d'attente! Tu te contentes de peu..la plupart des joueurs n'ont pas le niveau N1 et seront "remerciés"..super !
Et en N1, si Thiélin garde la même équipe c'est direct la descente...Allez courage, y'a du boulot à venir avant de retrouver le grand Rupella de Pro B!... !...