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Contre Auch, Rupella a fait preuve de caractère pour s'imposer, et une fois n'est pas coutume ce sont les seconds couteaux qui sont allés chercher la victoire. Une nouvelle preuve de la force collective de ce groupe.

Penuisic hors-sujet, Massoubre transparent et Thinon maladroit, qu'importe, Rupella cette saison ce sont 10 joueurs et tant pis si les leaders offensifs passent au travers comme face à Auch, les autres se chargent de faire le boulot. Depuis le début de la saison Grégory Thiélin insistait sur le sens du mot « collectif » et ce weekend son crédo à nouvelle pris tout son sens. « Mon 5 majeur notamment les extérieurs ont été très défaillants ce soir (samedi, NDLR), c'est le banc qui nous ramène dans le match et c'est le banc qui gagne ce match là donc une équipe c'est ça. ». Car en effet dès le début du match, on s'aperçoit quelque chose ne va pas dans les rangs rochelais. « On était fébrile, on joue une première place et on a des objectifs élevés, certains n'ont pas l'habitude et je pense que ça s'apprend, ça se gère. Il faut éviter dans ces moments de surtout se concentrer sur soi et se concentrer sur ce que l'on avait prévu et sur le basket. »

Vite menés 15-4 par des Auscitains chauds comme la braise, Thiélin décide de lancer les joueurs du banc pour re-booster ses troupes, bien lui en a pris. Julien Barrat, Jérôme Zoé et Thomas Delzon répondent présents et assurent plus qu'un intérim. « Au début il y avait une hiérarchie très respectée et on se rencontre Jérôme Zoé ne perde plus de ballon que Louis (Iglesias, NDLR) n'en perd pas non plus, et non seulement ils n'en perdent pas mais ils sont efficaces quand ils jouent. On forme vraiment, même si c'est dans la douleur ce soir, un bloc équipe où les défaillances de certains sont remplacés par les productions positives des autres et c'est comme ça qu'on réussit cette saison et qu'on gagne des matches même quand on est à la traine ou pas bons. » « Bloc-équipe » voilà ce qui transpire lorsque l'on voit cette équipe jouer. Demander à un joueur de parler de sa performance individuelle à l'issue d'un match et c'est l'équipe qui occupe ses propos à l'instar de Julien Barrat, très bons samedi soir: « Moi c'est surtout le résultat qui m'importe, le résultat de l'équipe. On a su gagner à la fin même si on a manqué d'adresse, on a gagné c'est tout ce qui compte. »

Dans 90% des clubs et des équipes de ce niveau, la contre-performance des joueurs cadres, s'il elle n'est pas critiquée, n'est pas forcément pardonnée mais à Rupella cette saison on essaie de comprendre la raison de ces faillites. « J'ai eu des joueurs à l'image d'Anthony Penuisic qui se sont consacrés beaucoup au club cette semaine en encadrant le stage des baby basket et des poussins. Plutôt que de critiquer ça je préfère leur rendre hommage même si leur production a été un petit peu pénible ce soir. » tient à souligner l'entraineur rochelais.

Avec un tel état d'esprit et un effectif complet et solidaire la route vers les phases finales se profile de plus en plus pour Rupella.