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Arrivé en provenance d'Oloron cet été, Pierre Bonnelalbay a surtout été formé à Pau, futur adversaire de Rupella samedi soir. L'ailier périgourdin évoque avec nous ces retrouvailles et son sentiment sur le début de saison.
<b>Vous recevez Pau samedi, le club où tu as été formé. Est-ce un match particulier pour toi ? Oui c'est un match particulier. J'avais regardé le calendrier en début de saison, je ne l'avaqis pas coché d'une croix rouge parce que ce ne sont pas mes ennemis. Bien sur j'ai coeur de faire un bon match mais je ne me met pas de pression. Je n'ai rien à leur prouver maintenant c'est à Greg (Thiélin, NDLR) que j'ai à prouver ainsi qu'à moi-même. Mais il va y avoir mes anciens co-équipiers donc c'est sûr que j'ai envie de rivaliser avec eux.

<b>Es-tu toujours proche de certains joueurs de l'effectif palois ? Oui, surtout avec Miguel Buval. On s'appelle tous les samedis pour donner les résultats et dire un mot sur comment ça s'est passé. Après avec les autres si on s'appelle pas trop, à chaque fois qu'on se revoir on est content. A mon avis avec Miguel, samedi on va se chambrer un peu.

<b>Tu n'as pas peur de te mettre trop de pression et de changer inconsciemment ton jeu ? Non. Je ne vais pas changer ma manière de jouer si ce n'est que je sais où ils m'attendent, ils connaissent mes points faibles. Je sais où je serai attendu et où je vais essayer de les surprendre pour sortir un peu de leur piège.

<b>Est-ce que tu as déjà joué ce match dans ta tête ? Non, je n'ai pas envie d'y penser. Je vais essayer de me mettre au maximum dans l'état d'esprit d'un match normal. Ça va beaucoup me desservir de m'imaginer plein d'autres choses, j'ai fait ça par le passé et c'était pas bon. Je vais essayer d'arriver le plus décontracté possible tout en étant concentré.

<b>Outre l'importance qu'il a à tes yeux, ce match est surtout très important collectivement... On joue sans Bertrand Navarro et Anthony Penuisic (tous deux blessés, NDLR), ça ne va pas être facile surtout à la mène mais on s'entraine bien, on joue de mieux en mieux. Il manque juste qu'on ai ce mental collectif, le mental individuel on l'a tous mais il nous manque un mental collectif. C'est sûr on a du mal en ce moment mais ça peut nous servir pour le futur. Il va y avoir le déclic à un moment qui va faire qu'on va se remettre petit à petit sur le droit chemin et qu'on va faire 25, 30, 35 minutes bonnes avec seulement 5 minutes de flottement.

<b>La saison est déjà bien lancée (8 matchs), le déclic espéré n'est-il pas un peu tardif pour un prétendant aux premières places comme Rupella ?
Actuellement on n'est pas à la hauteur de nos ambitions donc on fait profil bas et on continue à travailler. Au bout de 8 matchs on peut se poser des questions mais la saison est longue. La poule est très homogène contrairement aux autres années, tout le monde peut battre n'importe qui. Après je pense que le déclic il n'est jamais trop tard. On a juste besoin d'enchainer.