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Au match aller les Saintais avaient souffert pour se débarrasser de Angers. Samedi soir, il faudra donc confirmer pour se rapprocher un peu plus du maintien.

On ne change pas une équipe qui gagne. Ni un discours qui fédère un groupe avec Lieutenant Maurice en parfait chef d'orchestre. Un Lieutenant qui sait magner la baguette pour que ses paroles soient reprises en ch?ur par ses petits musiciens de handballeurs à l'image de l'arrière droit Mathieu Lamy. Le bébé d'1m96 pour presque autant de kilos (92) nous livre son sentiment avant le déplacement dans la mythique salle Jean-Bouin d'Angers. Au match aller, Mathieu avait scoré 4 fois, faisant de lui le meilleur réalisateur de la soirée, avec François Woum-Woum auteur de 5 buts. L'arrière droit, à créditer d'une très bonne première période contre Villeurbanne vendredi dernier,se remémore le match aller contre les Angevins : « Cela avait été assez catastrophique car on avait pas été bons (victoire 30-27 qui s'est dessinée en seconde période, NDLR) » Mathieu craint t-il le déplacement à Angers-Noyant ? Pas le genre du bonhomme en pleine bourre ! La réponse fuse fermement mais gentiment sans chambrer ou provoquer l'adversaire, simplement avec l'assurance d'un gagneur et d'un compétiteur. « Je n'ai peur de personne. On sait que ce déplacement ne va pas être facile mais il est à notre portée ». La réponse fuse aussi sèchement que les relances de Jérémie Sargenton sur ses ailes après avoir mis en échec les buteurs adverses. Les gardiens saintais ont livré une grosse prestation dans les cages vendredi dernier contre les Rhodaniens se relayant selon les desiderata du Lieutenant. Coaching malin et gagnant. Ce qui valut aux Saintais de reprendre le championnat avec 3 points en poche.

On ne change pas une équipe qui gagne et on remet le couvert samedi soir à Angers avant de recevoir le BHB vendredi prochain au Grand-Coudret dans une rencontre qui s'annonce bouillante. « Il faut nous mettre à l'abri le plus rapidement possible car il nous manque 4 victoires pour nous assurer le maintien et il faut donc faire le plein en février » confiait Franck Maurice lors de la trêve internationale juste après avoir rameuté ses troupes dans sa salle pour la préparation hivernale. La préparation est finie et on est maintenant dans le vif du sujet et c'est maintenant que le travail va porter ses fruits. Les premiers bourgeons ont poussé contre Villeurbanne la semaine dernière et il faut donc continuer à les arroser. Le climat du Maine et Loire s'y prête bien.