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Laborieuses mais victorieuses
Envoyé par:
Antoine [Sport17]
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Date: Monday 4 April 2011 00:14:16
Les Aunisiennes ont eu bien du mal à se débarrasser de la lanterne rouge du championnat, Chambly, mais s'imposent tout de même 42-27.
L'équipe de Chambly, lanterne rouge du championnat de Nationale 1, parcourt la saison avec un effectif très jeune et pas assez compétitif pour inquiéter les autres formations. Toutes les équipes qui ont rencontré ce collectif cette année ont réalisé de gros scores que ce soit à domicile ou dans la salle Daniel Costantini de cette bourgade de l'Oise. Alors c'est sans aucun doute avec un excès de confiance que les Aunisiennes ont abordé la rencontre de samedi soir. C'est pourquoi elles ont eu tant de mal à entrer dans un match qui semblait gagné avant même de débuter.
Les joueuses de Chambly étaient de surcroît diminuées par des absences consécutives à des blessures (neuf joueuses seulement inscrites sur la feuille de match). Malgré tout, elles ont montré un courage, une volonté et une ténacité exemplaires tout au long des soixante minutes de la rencontre. Malgré des erreurs, des imprécisions, elles n'ont jamais baissé les bras et se sont toujours appliquées à harceler et à défier sans relâche les locales jusqu'à l'ultime seconde. Il est certain que les joueuses d'Aunis n'ont pas brillé. Elles auraient même pu obtenir la palme d'or du Festival des Maladresses ! Les pertes de balles, les passes approximatives, les tirs non cadrés se sont multipliés pendant un temps interminable. Durant les vingt premières minutes de la rencontre, elles ont couru derrière le score à une longueur des visiteuses pour enfin prendre un avantage de deux buts et accéder à la mi-temps sur un modeste et laborieux 19-15.
La différence au tableau d'affichage ne s'est dessinée qu'au cours de la seconde période. Sans éclat particulier. Certes, les tirs se faisaient plus précis, les attaques plus incisives, la gardienne Adeline Boiteux entrait progressivement dans la partie, Ehsan Abdelmalek montrait au public que sa blessure de ces dernières semaines était oubliée en inscrivant un total de seize buts. Mais la victoire finale (42-27) n'engendra pas un débordement de satisfaction et une explosion de joie si naturels en ce genre de circonstances. Par contre du côté des visiteuses, la fin de la rencontre soulignait une vaillance remarquable et le sentiment partagé d'avoir livré leur meilleur combat de la saison. A l'image de leur capitaine Delphine Koawo qui s'est permise du haut de ses dix-huit ans de transpercer à douze reprises la défense maritime.
Aunis doit maintenant se concentrer sur la prochaine rencontre : un déplacement au Havre samedi prochain chez une équipe normande qui lutte contre la relégation mais qui vient d'engranger trois victoires consécutives.
<b>JC Méreau
L'équipe de Chambly, lanterne rouge du championnat de Nationale 1, parcourt la saison avec un effectif très jeune et pas assez compétitif pour inquiéter les autres formations. Toutes les équipes qui ont rencontré ce collectif cette année ont réalisé de gros scores que ce soit à domicile ou dans la salle Daniel Costantini de cette bourgade de l'Oise. Alors c'est sans aucun doute avec un excès de confiance que les Aunisiennes ont abordé la rencontre de samedi soir. C'est pourquoi elles ont eu tant de mal à entrer dans un match qui semblait gagné avant même de débuter.
Les joueuses de Chambly étaient de surcroît diminuées par des absences consécutives à des blessures (neuf joueuses seulement inscrites sur la feuille de match). Malgré tout, elles ont montré un courage, une volonté et une ténacité exemplaires tout au long des soixante minutes de la rencontre. Malgré des erreurs, des imprécisions, elles n'ont jamais baissé les bras et se sont toujours appliquées à harceler et à défier sans relâche les locales jusqu'à l'ultime seconde. Il est certain que les joueuses d'Aunis n'ont pas brillé. Elles auraient même pu obtenir la palme d'or du Festival des Maladresses ! Les pertes de balles, les passes approximatives, les tirs non cadrés se sont multipliés pendant un temps interminable. Durant les vingt premières minutes de la rencontre, elles ont couru derrière le score à une longueur des visiteuses pour enfin prendre un avantage de deux buts et accéder à la mi-temps sur un modeste et laborieux 19-15.
La différence au tableau d'affichage ne s'est dessinée qu'au cours de la seconde période. Sans éclat particulier. Certes, les tirs se faisaient plus précis, les attaques plus incisives, la gardienne Adeline Boiteux entrait progressivement dans la partie, Ehsan Abdelmalek montrait au public que sa blessure de ces dernières semaines était oubliée en inscrivant un total de seize buts. Mais la victoire finale (42-27) n'engendra pas un débordement de satisfaction et une explosion de joie si naturels en ce genre de circonstances. Par contre du côté des visiteuses, la fin de la rencontre soulignait une vaillance remarquable et le sentiment partagé d'avoir livré leur meilleur combat de la saison. A l'image de leur capitaine Delphine Koawo qui s'est permise du haut de ses dix-huit ans de transpercer à douze reprises la défense maritime.
Aunis doit maintenant se concentrer sur la prochaine rencontre : un déplacement au Havre samedi prochain chez une équipe normande qui lutte contre la relégation mais qui vient d'engranger trois victoires consécutives.
<b>JC Méreau
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