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L'US Saintes Handball s'est difficilement qualifiée ce samedi sur le score de 34-33 pour les 32èmes de finale de la Coupe de France.

C'est une équipe amputée de quatre de ses joueurs qui pénétrait dans une salle de Pouzauges chauffée à blanc : Sylvain Kieffer au repos, Tahar Labane en sélection avec l'Algérie, Jérémie "Callard" Sargenton et Manu Péraud sur le carreau. En outre les Saintais se savaient attendus de pied ferme par les Vendéens mais Woum-Woum and co auront réussi à éviter le piège au plus grand soulagement des fidèles Cagouillots qui auront, une fois de plus, organisé le déplacement pour encourager les leurs. Des « Cagouillots qui en auront vu de toutes les couleurs et auront eu de grosses frayeurs. Il y a de quoi au vu du score après 10 minutes de jeu (4-4) avant que les Maritimes ne se décident à prendre un but d'avance pour mener 8-7 au bout d'un quart d'heure de jeu. Le match s'avère beaucoup plus compliquéque prévu et les Chouans n'abdiquent pas et font même mieux en allant prendre jusqu'à deux buts d'avance (13-11) dans une ambiance indescriptible. Franck Maurice décide de prendre un temps-mort qui va s'avérer bénéfique puisque tout le monde regagne les vestiaires sur le score de16-16. Un moindre mal pour des Saintongeais qui jouent à guichets ouverts en défense face aux hommes de Jean-René Ragon. Tous les espoirs sont alors encore permis pour le petit poucet qui rêve de s'offrir l'ogre. Toutefois en début de seconde période, Saintes fait, enfin, respecter la logique et prend le large (25-21) à un peu plus d'un quart d'heure du terme de la rencontre. Mais c'est vraiment mal connaitre les vendéens qui jouent à 1400 contre 7. Le soutien du public permettra aux locaux d'égaliser à 10 minutes du terme. Tout est à refaire à l'entame du money-time. Dix minutes à déconseiller aux cardiaques mais que maitriseront, difficilement, les Saintais victorieux 34-33 grâce notamment aux prestations de leurs deux ailiers Kiangébéni et Bonin (7 buts chacun). Laborieux mais l'honneur est sauf.

Pas rassurant tout de même avant de recevoir Chartres-Mainvilliers, vendredi prochain, dans un match décisif au Grand-Coudret.

ne faisons pas la fine bouche En Coupe de France il n'est pas besoin de gagner avec 15 buts d'avance. Un seul suffit pour passer le tour suivant. Saintes l'a bien compris!