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En se qualifiant de justesse pour les 8èmes de finale de la coupe de France face à Bordeaux (28-27), les Saintais se sont offerts le droit de rêver à une formation de LNH au prochain tour.

L'US Saintes Handball s'est qualifiée pour les 8èmes de finale de la Coupe de France, difficilement mais brillamment, dans la salle des Girondins de Bordeaux. Une division d'écart entre les deux formations qui a été respectée malgré que les deux équipes avaient la ferme intention de poursuivre leur parcours dans cette compétition. 27-28 pour des Saintais qui auront été sauvés par le poteau dans les toutes dernières secondes et qui sont revenus sans bobos ni pépins physiques au plus grand soulagement du Lieutenant. Le déroulement de la rencontre, c'est l'entraineur Franck Maurice qui nous le raconte. "Nous nous attendions à un gros combat car Bordeaux est à la peine en championnat et il ne leur restait plus que la coupe". Il faut, en effet, rappeler que les marine et blanc ambitionnaient la Pro D2 en début de championnat mais qu'ils peuvent faire une croix dessus après une série de défaites qui aura, très certainement au vu du retard les séparant de Gonfreville et Limoges, ruiné leurs ambitions. A la pause, Bordelais et Saintais regagnaient les vestiaires de Jean Dauguet sur un score de parité 15-15 avant que Kévin Emerit et son collectif ne prennent l'avantage 16-15 dès la reprise. Pour s'envoler vers la qualif ? Non. Les locaux résistaient et prenaient 4 buts d'avance en menant 20-16. Le bloc maritime se révoltait et collait un joli 5-0 aux girondins. "Nous sommes repassés devant eux à 10 minutes de la fin. Nous avons su résister malgré nos nombreuses infériorités numériques. Je crois qu'on aura été en infériorité lors des 3 dernières minutes de la rencontre. Malgré ça, on a tenu le choc et on l'emporte sur un tir bordelais loupé dans les toutes dernières secondes". Tir bordelais loupé, pas tout à fait. Jérémie Callard Sargenton, le héros de la soirée, a le réflexe de dévier un skud marine et blanc sur son poteau... avant que le ballon ne lui revienne dans les mains... et la qualification dans la poche. Comme le dit la devise saintaise, gloire au Callard !

La suite ? Tirage au sort demain soir avec un v?u de Franck Maurice qui a dû se dépêcher à écrire sa lettre au Père Noël. "J'aimerais tant recevoir Chambéry. Ce serait la fête et ça me permettrait de revoir Philippe Gardent avec qui j'ai joué" explique le Lieutenant qu'on sent rêveur. "Chambéry c'est le choix de la fête. Sinon, le choix du coeur, ce serait Nimes ou Ivry". Un 8ème de finale de Coupe de France que tous les Saintais aimeraient, bien évidemment, disputer au Grand-Coudret ce qui n'est pas garanti comme le souligne le coach puisque le tirage au sort est désormais intégral. A savoir qu'une Pro D2 peut se déplacer dans la salle d'une LNH. En tout cas, les hommes de Maurice ont fait le boulot et plutôt bien. "C'est bien car les gars sont vraiment fatigués. Cette victoire poursuit la bonne dynamique sur laquelle on est depuis octobre". Victoires à Pouzauges, Limoges, Sémur en Auxois, Pontault-Combaud et maintenant Bordeaux. Il reste un dernier match ce weekend face à Nanterre pour ensuite partir en vacances sur une bonne note surtout que la reprise risque fort d'être délicate comme le souligne Franck Maurice. "Saintes a la particularité d'avoir 3 joueurs qui vont aller à la Coupe d'Afrique des Nations du 10 au 20 janvier. François Woum-Woum avec le Cameroun, Jo Kiangébéni avec la République Démocratique du Congo et Tahar Labane avec l'Algérie". Arrivée au Maroc prévue le 8 janvier pour préparer la 20ème édition de la CAN qui se déroulera à Casablanca.

Mais avant tout cela, tirage de la coupe jeudi soir, réception de Nanterre vendredi puis vacances de Noël. Tiens en parlant de vacances de Noël, on saura donc si Franck Maurice a été suffisamment gentil pour que l'homme à la barbe blanche lui apporte son cadeau un peu en avance avec la réception souhaitée de Chambéry. Nul doute que la lettre du technicien a été postée dès son retour victorieux de Bordeaux.

ivry et nimes on a deja vu un chambéry comme il y a quelques années quelle ambiance à l'époque et les militaires n'étaient pas là . Je n'ose imaginer la suite