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Pour pérenniser une équipe en niveau national, La Rochelle et Châtelaillon ont uni leurs forces sous le nom de Union de Groupement Sportif. Un nouveau projet porté par un nouveau coach de qualité mais le manque d'effectif risque de retarder la mise en orbite de l'UGS.

Après avoir été « ennemis » durant de nombreuses années, La Rochelle et Châtelaillon ont décidé de s'unir sous la même bannière concernant l'équipe première évoluant en Nationale 3. « Ce n'était pas raisonnable d'avoir deux équipes à 10 kms d'intervalle. Aucune des équipes n'avaient les moyens de supporter le coût d'une structure. C'est le meilleur moyen d'avoir une équipe pérenne. » explique Michel Dupuy le président du LRVB. Mais La Rochelle, seule équipe encore engagée en N3, n'avait elle pas la possibilité d'assumer ce statut ? A en croire Dupuy, cette hypothèse n'était pas durable : « Le soucis c'est de trouver suffisamment de personnes et de partenaires tant privés que publics pour faire tourner le club. Là on peut espérer attirer plus de monde sous un seul nom. » C'est donc sous l'appellation de l'UGS (Union de Groupement Sportif) La Rochelle-Châtelaillon que l'union (NDLR : déjà évoquée et voulue par les politiques) il y a quelques années évoluera en N3.

Sur le plan structurel ce rapprochement semble être une bonne solution mais sur le plan sportif cela risque de ne pas apporter de grands bouleversements. En effet l'équipe de Chatel reléguée en prénationale la saison dernière sans avoir remporté le moindre match ne fournira que peu d'éléments. L'UGS ne sera par conséquent pas une équipe renforcée pire elle sera même amoidrie puisque trois jeunes joueuses rochelaises très prometteuses ont décidé de quitter le navire pour voir ailleurs. Jeanne Drouet et Camille Roy sont parties à Mérignac tandis que Pauline Lassalle tente l'aventure du côté de St Jean d'Illac. Trois pertes importantes que les retours des anciennes Gabriel Elois Garcia-Villain, Marion Delalande et Laurence Bermont ne combleront pas. « C'est un coup dur car ce sont trois jeunes joueuses de talent qui ont le niveau pour évoluer en N2 voire en N1 d'ici quelques années » regrette Dupuy.

Le nouvel entraineur Olivier Lamarque a du pain sur la planche mais fort de son expérience du haut niveau, l'UGS compte sur lui. Déjà contacté la saison passée l' ex-entraineur adjoint d'Aix en Provence (Pro F) a été séduit par le projet. L'occasion aussi pour lui de se rapprocher de sa famille puisqu'il est originaire du Sud Ouest. Sa mission va être de stabiliser le club en N3 et de préparer le groupe pour une montée le plus rapidement possible comme le confirme le président du LRVB : « On a un nouveau projet avec un nouvel entraineur, c'est une année de transition. L'objectif c'est de monter le plus tôt possible mais pour cette saison une place en milieu de tableau serait bien. »