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Voilà déjà 5 jours que les skippers de la Transat Charente-Maritime/Bahia ont quitté les bassins des chalutiers de La Rochelle. L'heure pour faire un premier point sur cette aventure sportive et humaine.
<b>Des conditions trop calmes ! La plus solitaire des transats s'avère bien calme cette année au grand damne des « ministes ». Depuis son départ de La Rochelle dimanche dernier, la flotte se heurte à des conditions jugées trop molles par certains marins. Le petit temps ne facilitant pas les écarts, ce sont donc les stratégies de chacun qui font la différence. Les premiers concurrents approchant des côtes espagnoles et de La Corogne en particulier se trouvent face à un dilemme : garder le cape à l'Est ou virer à l'Ouest ? La deuxième solution avoir été choisie par une bonne partie des skippers. 

<b>Un abandon et...une baleine La transat a enregistré cette semaine son premier abandon. L'italien Andrea Pendibene sur Intermatica a dû se résoudre à faire marche arrière pour cause de problèmes électriques. Aux dernières nouvelles il faisait route vers les Sables d'Olonne et ne devrait pas tarder à arriver. Jean-Marie Oger, lui, ne parle pas encore d'abandonner. La quille et les safrans de son 6.50 Brazil Forrest-E Leclerc ont heurté une baleine causant des dégâts important. Il est actuellement dans le port de La Corogne pour réparation et espère pouvoir repartir rapidement.

<b>Lull et Riechers aux commandes
A quelques heures de franchir la ligne d'arrivée de la première étape à Madère c'est Eric Lull (Noble Cocoa) qui fait la course en tête en Serie, il devance Guo Chuan (Vasa). Dans la catégorie des Prototypes, Jorg Riechers (Mare.De) mène la danse devant Sébastien Rogues (Eole Generation ? GDF Suez) tandis que le Rochelais Aymeric Chappellier (La Tortue de l'Aquarium de La Rochelle) est remonté à la 4ème place talonné par un autre skipper de la cité portuaire, Nicolas Boidevezi (Défi GDE).