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Bis repetita pour Andrieu
Envoyé par:
Antoine [Sport17]
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Date: Thursday 3 November 2011 00:23:09
Déjà vainqueur l'an passé, Nicolas Andrieu a conservé son titre de champion de France Espoirs de Match Racing, mardi à La Rochelle.
Le manque de conditions climatiques a bien failli être fatal à Nicolas Andrieu lors des deux premiers jours de course. Le skipper rochelais, champion en titre, et son équipage ont connu une mise en route laborieuse sur le plan des Minimes la faute à un vent très faible. « On était plus armés en technique de Match Race par rapport aux jeunes équipages mais on n'a pas pu s'en servir, c'est pour ça qu'on a perdu le premier match notamment » indique le sociétaire de la SRR. Mais le talent et l'expérience ont fini par porter leurs fruits. Les demi-finales s'offraient donc à eux face au Varois Mathieu Di Russo, un des prétendants à la victoire finale. Menant rapidement 2-0, Andrieu va toutefois connaître un trou d'air permettant ainsi à son adversaire de revenir à hauteur avant une 5ème manche décisive. « On était vraiment bien, on menait 2-0 avant que la course ne soit arrêtée en fin de journée. Le lendemain (mardi, NDLR) les conditions ont un peu changé et la pression s'est faite ressentir alors on a fait pas mal d'erreurs dans les phases de contact et on eu des pénalités ce qui fait qu'ils sont revenus à 2-2.» L'accès à la finale s'est donc joué de peu, pour le Rochelais c'est même sur un coup de chance que la décision a tourné en sa faveur : « Dans l'ultime manche on a eu un énorme coup de chance car lui (Mathieu Di Russo, NDLR) avait une pénalité et on était juste derrière lui mais on a touché la bouée et donc on a aussi écopé d'une pénalité. A ce moment là on est à égalité mais on est toujours derrière, heureusement il n'a pas vu qu'on avait touché et a quand même fait le tour de la bouée (man?uvre imposé en cas de pénalité, NDLR) du coup on a remporté la manche.»
En finale, l'équipage breton dirigé par Simon Troel a lui aussi donné du fil à retordre aux Maritimes en passant la ligne d'arrivée en tête lors de deux premiers duels avant que Nicolas Andrieu ne décide de revenir aux bases : «On a commis des erreurs bêtes et on a été menés 2-0. On s'est dit qu'on y arrivait pas dans les phases de contacts et qu'on allait faire simple : partir sans être gêné et aller vite. On est revenus à 2-2 en les poussant à la faute et on les a détruit en allant vraiment plus vite. » Un changement de stratégie payant et qui lui offre par la même occasion le titre de champion de France Espoirs, le deuxième consécutif. « C'est génial, on est vraiment content de terminer comme ça après avoir été menés 2-0 en finale. L'année dernière on découvrait le Match Race on était un peu innocent, ce n'était que du bonus là cette année on nous attendait. Alors on a mis les moyens en s'entrainant beaucoup et en ayant une préparation rigoureuse. Ce qui est satisfaisant c'est toute la gestion du projet en amont. On avait un objectif élevé et on a réussi à tout mettre en place pour y arriver, ça me tenait à c?ur » insiste-t-il.
Le jeune skipper de la cité portuaire ajoute ici une nouvelle ligne à son palmarès, un atout de plus pour celui qui souhaite s'embarquer dans l'aventure de la solitaire du Figaro l'année prochaine même si les portes ne s'ouvriront pas aussi simplement. « Ça ne peut pas faire de mal. Il n'y a rien qui va nous tomber tout cru dans les bras mais je pense que ça peut être un bon appui pour se vendre, une corde de plus à notre arc » précise-t-il bien conscient du chemin qu'il lui reste à parcourir dans ce fantastique projet.
<b>Copyright photo/Jean-Michel Rieupeyrout
Le manque de conditions climatiques a bien failli être fatal à Nicolas Andrieu lors des deux premiers jours de course. Le skipper rochelais, champion en titre, et son équipage ont connu une mise en route laborieuse sur le plan des Minimes la faute à un vent très faible. « On était plus armés en technique de Match Race par rapport aux jeunes équipages mais on n'a pas pu s'en servir, c'est pour ça qu'on a perdu le premier match notamment » indique le sociétaire de la SRR. Mais le talent et l'expérience ont fini par porter leurs fruits. Les demi-finales s'offraient donc à eux face au Varois Mathieu Di Russo, un des prétendants à la victoire finale. Menant rapidement 2-0, Andrieu va toutefois connaître un trou d'air permettant ainsi à son adversaire de revenir à hauteur avant une 5ème manche décisive. « On était vraiment bien, on menait 2-0 avant que la course ne soit arrêtée en fin de journée. Le lendemain (mardi, NDLR) les conditions ont un peu changé et la pression s'est faite ressentir alors on a fait pas mal d'erreurs dans les phases de contact et on eu des pénalités ce qui fait qu'ils sont revenus à 2-2.» L'accès à la finale s'est donc joué de peu, pour le Rochelais c'est même sur un coup de chance que la décision a tourné en sa faveur : « Dans l'ultime manche on a eu un énorme coup de chance car lui (Mathieu Di Russo, NDLR) avait une pénalité et on était juste derrière lui mais on a touché la bouée et donc on a aussi écopé d'une pénalité. A ce moment là on est à égalité mais on est toujours derrière, heureusement il n'a pas vu qu'on avait touché et a quand même fait le tour de la bouée (man?uvre imposé en cas de pénalité, NDLR) du coup on a remporté la manche.»
En finale, l'équipage breton dirigé par Simon Troel a lui aussi donné du fil à retordre aux Maritimes en passant la ligne d'arrivée en tête lors de deux premiers duels avant que Nicolas Andrieu ne décide de revenir aux bases : «On a commis des erreurs bêtes et on a été menés 2-0. On s'est dit qu'on y arrivait pas dans les phases de contacts et qu'on allait faire simple : partir sans être gêné et aller vite. On est revenus à 2-2 en les poussant à la faute et on les a détruit en allant vraiment plus vite. » Un changement de stratégie payant et qui lui offre par la même occasion le titre de champion de France Espoirs, le deuxième consécutif. « C'est génial, on est vraiment content de terminer comme ça après avoir été menés 2-0 en finale. L'année dernière on découvrait le Match Race on était un peu innocent, ce n'était que du bonus là cette année on nous attendait. Alors on a mis les moyens en s'entrainant beaucoup et en ayant une préparation rigoureuse. Ce qui est satisfaisant c'est toute la gestion du projet en amont. On avait un objectif élevé et on a réussi à tout mettre en place pour y arriver, ça me tenait à c?ur » insiste-t-il.
Le jeune skipper de la cité portuaire ajoute ici une nouvelle ligne à son palmarès, un atout de plus pour celui qui souhaite s'embarquer dans l'aventure de la solitaire du Figaro l'année prochaine même si les portes ne s'ouvriront pas aussi simplement. « Ça ne peut pas faire de mal. Il n'y a rien qui va nous tomber tout cru dans les bras mais je pense que ça peut être un bon appui pour se vendre, une corde de plus à notre arc » précise-t-il bien conscient du chemin qu'il lui reste à parcourir dans ce fantastique projet.
<b>Copyright photo/Jean-Michel Rieupeyrout
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