En somme, c'est toujours le même débat entre les anciens et les modernes, le busyness de l'élite et les dimanches aprés-midi entre copains sur ou au bord du pré..., le pognon et l'Esprit du jeu. Ce que je lis dans vos intervention ne me parait pas du tout contestable. Mais je crois que JPE, lui, voudrait pouvoir faire le grand écart entre ces deux mondes: Faire partie de l'élite (car, quand on est compétiteur, on aspire naturellement au plus haut niveau), mais garder une attention aux hommes: l'esprit "familial" (je n'aime pas ce terme, mais bon...). Et le grand écart, surtout si ça dure longtemps, ça fait mal où je pense...;o)))
De toutes facons, le pli est pris, ce sera l'Elite. Alors, comme le dit David, si l'on veut faire le poids, il faut se donner les moyens, et mettre toutes les chances de son coté. Cela suppose un environnement Pro, et cela amènera inmanquablement les inconvénients du Pro: Joueurs volatiles, risques de blessures et de dopage, et attitudes liées à la nécessité de drainer des fonds (hérarchie entre les spectateurs: Les invités des sponsors seront aux première loges, alors que les passionnés sans-grade auront du mal à trouver des places.., merchandising à fond, etc...). Car il en faudra, de l'argent, et de plus en plus...
D'autre part, l'"Esprit club" (Esprit, es-tu là) risque d'en prendre un coup... et ces deux choses (L'argent et l'Esprit ) sont liées...par un composant essentiel dont on a pas encore parlé, et sans lequel un club comme le SR n'a plus qu'a mettre la clef sous la porte:
Je vous le donne en mille: les Bé-né-voles !!!
Car, plus encore que les Joueurs, l'encadrement, le Staff technique ou même les supporters, ce sont eux, les dépositaires de l'esprit du Club !!! Et je vous invite à voir comment le club va leur marquer sa considération, cette année: Ce sera un bon indicateur. Car si l'argent vient à être un carburant essentiel de la vie d'un club d'Elite (aprés tout, le SR est une SAOS, et dans SAOS, il y a "Société Anonyme"
, je ne vois pas pourquoi le gars qui passait ses aprés-midi de match à tenir la buvette ou à transporter les pack de flotte n'aurait pas légitimement droit à quelquechose, surtout s'il voit que tel joueur gagne quatre fois plus que lui...
Mais d'un autre coté, on ne peut pas payer tout le monde, et même avec un budget augmenté, un club (et surtout un "petit" comme le SR) ne peut pas se passer de leur concours. Même les équipes super-friquées du Super12, où la boutique est grande comme le Leclerc de Lagord, et où l'on trouve même les couche-culottes et le shampoing aux couleurs du Club, ont besoin de bénévoles, alors, nous... JPE le sait bien.
Ménager la chèvre et le choux est le destin du bon gestionnaire. Alors, vous imaginez, le faire en faisant le grand écart...;o))
Biper Gorri
PS: Eh, oh, ne vous meprenez pas: Quand je dis que le SR est un petit club, je veux dire, par rapport aux Stade Toulousain, ASM, Harlequins ou Saracens...rien de péjoratif.