Uini Atonio, dit le "pilier et demi" avec ses 146 kilos et une capacité de franchissement alliée à une gestuelle technique rare pour un joueur de ce gabarit
Le cas Atonio est évidemment exemplaire de ce credo : "Dans une logique de complémentarité, Atonio nous apporte des qualités différentes, c’est un gabarit différent, une qualité de lift différente, il est porté sur le jeu, par contre, on passe plus de temps en mêlée avec lui pour le mettre dans l’ambiance, détaille l’ancien talonneur au sujet du pilier d’origine samoane. C’est clairement un franchisseur, donc sur les relances de jeu ou dans les interventions sur certaines zones, on sait qu’il va nous faire avancer." Face à l’Australie, les chiffres parlent d’eux-mêmes, à l’image de ces sept plaquages cassés à l’impact en attaque, de ces huit passes après contacts assurées ou encore de ces quinze franchissements assurés. "Quand tu fais tes relances de jeu, soit tu réfléchis sur deux ou trois temps de jeu pour faire circuler la défense, soit tu balances un coup de marteau terrible sur lequel, quoi que fassent les défenseurs, tu vas quand même avancer : Atonio nous amène ça, en plus, il est facile dans la passe après contact, donc c’est un mec qui peut nous faire gagner du temps."