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Si le club toulousain assure défensivement, son secteur offensif patine encore trop souvent. C'est un axe de travail principal avant la venue de La Rochelle.

Mais où sont passés les bonus offensifs ? Même si ce championnat très resserré autorise de moins en moins ce petit plus qui peut faire la différence en fin de saison, le Stade avait, jusque-là, pris pour habitude de se servir de ces bonus pour compenser une défaite par-ci, une défaite par là.

Las, le constat est implacable cette saison. Deux bonus offensifs seulement acquis lors de la deuxième journée face à Castres et un autre décroché à Lyon. Un constat arithmétique qui s'explique également par les résultats et les circonstances : le Stade a ainsi perdu deux fois à domicile et il paraissait difficile d'envisager les bonus offensifs contre le Stade Français et Toulon à une période où seule la victoire importait.

D'autre part, son seul bonus offensif acquis à l'extérieur (à Lyon) vaut presque double puisqu'aucune autre équipe ne s'est imposée dans le Rhône.

Panne offensive à Clermont

Il n'en reste pas moins que le dernier match à Clermont a mis en exergue les difficultés offensives du moment. Le Stade, qui n'a déjà pas eu beaucoup de ballons, en a fait une très mauvaise utilisation. Dès le lendemain du match, Guy Novès s'alarmait du constat suivant : «Nous ne sommes pas parvenus à tenir le ballon plus de cinq secondes. Dans certains matches de haut niveau, on arrive à le tenir plus de deux minutes, donc il y a quelque chose qui ne va pas.»

Thierry Dusautoir, qui était aux premières loges en Auvergne, a également clairement ciblé cet aspect comme un point négatif : «Nous avons essayé de terminer les actions trop rapidement. Il nous faut être plus patients et construire un peu plus nos actions. Ne pas tenter l'exploit ou le geste décisif qui ne s'impose pas.» D'autant que l'équipe auvergnate, comme d'autres équipes, excelle dans l'art de couper les passes des Toulousains comme l'explique le capitaine rouge et noir : «Les défenseurs se mettent entre le soutien et le porteur du ballon. Dès lors, il nous faut davantage de patience et davantage d'application dans les dernières passes.»

Patience, patience

Vincent Clerc n'était pas à Clermont mais il confirme que l'attaque constituait un thème de travail cette semaine avant la venue de La Rochelle : «C'est un manque de confiance et de sérénité. Quand on sent que cela arrive, on se précipite par manque de communication ou parce qu'on est mal placé alors que l'action mériterait peut-être deux ou trois temps de jeu de plus. Mais il n'y a que la confiance qui induit un comportement patient.» Outre la victoire contre La Rochelle, c'est une assurance accrue dans le secteur offensif que le Stade recherchera. Et personne n'osera se hasarder sur le pari du bonus offensif.

Le chiffre : 3

mois d'absence >pour Gillian Galan. Après avoir joué quelques minutes à Clermont, le troisième ligne centre toulousain retrouvera une place de titulaire contre la Rochelle, trois mois après sa blessure lors de la rencontre face au Stade Français, le 4 octobre 2014.

Fin de saison pour Palisson

C'est le premier coup dur sportif de l'année. L'ailier ou arrière toulousain a été victime à l'entraînement, d'une rupture des ligaments croisés du genou droit.

Cette blessure signifie automatiquement sa fin de saison puisqu'elle l'éloignera des terrains pour une durée de six à huit mois. Si on inclut ensuite la remise à niveau nécessaire, il faudra presque un an pour que le polyvalent Toulousain retrouve le niveau qui était le sien ces dernières semaines où Alexis
Palisson avait, de nouveau, enchaîné les feuilles de match.

Pour le club toulousain, c'est également un coup dur puisque c'est un joueur sur lequel il comptait lors du prochain Tournoi ou lors de la Coupe du monde lorsque Maxime Médard ou Yoann Huget seront probablement absents.