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Publié le 26/12/2015 à 10h23 , modifié le 26/12/2015 à 10h23 par benjamin deudon
D’une nature offensive et joyeuse, Uini Atonio, le pilier droit international du Stade Rochelais, a évolué depuis son retour du Mondial. Son but : être plus complet



Atonio pense d’abord à être performant en club avant d’espérer retrouver les Bleus.
© Photo Xavier Léoty


Une finale d'accession, 27 matches de Top 14, un Tournoi puis un Mondial en à peine un peu plus d'un an, ça vous marque un jeune homme de 25 ans. « 2015, c'est le deuxième meilleur truc pour moi. Après la finale de Pro D2, qui va rester dans ma tête toute ma vie. Ce maintien, c'était monstrueux, comme la préparation pour la Coupe du monde, même si je n'ai fait qu'un seul match », sourit Uini Atonio, le pilier droit du Stade Rochelais.

« Être dans le groupe, alors que je n'avais qu'un an de Top 14, avoir vécu ça, c'est énorme, martèle-t-il. Plein de Français en rêvent, je suis très fier d'avoir fait partie des 36. Et même si on n'a pas fait la meilleure Coupe du monde, on était bien ensemble. » Avec les Bleus, il a ainsi découvert un autre monde, noué de nouvelles amitiés.

Il a découvert la critique

Pourtant, lors de ses premiers rassemblements, Uini Atonio a pu en déconcerter certains : « Les mecs me disaient “vous allez descendre, tu vas où ?”. Je répondais “à La Rochelle, puisqu'on va rester en Top 14”. Pour eux, il fallait que je parte pour progresser, jouer la Champions Cup… Mais moi je suis bien ici, j'aime ce groupe, cette ville. Je ne veux pas partir dans un club où tu ne te sens pas en famille. Je vais rester encore une année (il est sous contrat jusqu'en 2017, NDLR), et je ne le regrette pas. »

Pendant le Mondial - « une expérience unique, que je n'oublierai jamais » -, le Rochelais a aussi perdu une part d'innocence. Sa progression linéaire, son intelligence et son tempérament blagueur faisaient de lui un excellent client, très demandé par les médias. Il a découvert la critique lors du brouillon rendu par les Français face à la Roumanie (38-11), pour ce qui fut son seul (mauvais) match dans cette compétition.

« C'était très dur pour moi, confie-t-il. Car je suis toujours content, j'aime bien faire rigoler les mecs. Devant les journalistes, je suis normal, je n'essaie pas d'être sérieux. Pendant la préparation, ils étaient très gentils. Mais quand on a joué contre la Roumanie, même pas vingt minutes après, tu te fais tuer devant tout le monde (il souffle). Ça te rend fou, même si maintenant, c'est passé. » D'une nature généreuse, le géant maritime (1,96 m, 142 kg) se montre pourtant désormais moins jovial.

Ce n'est pas le seul changement contre-nature orchestré par celui qui, en Angleterre, était concurrent avec deux droitiers plus classiques, Nicolas Mas et Rabah Slimani. On le voyait beaucoup porter le ballon et asséner de lourdes charges sur le rideau adverse ? Allégé, il s'est recentré sur les bases de son poste : « Je sens que je bouge un peu plus, je fais plus le travail d'un avant sur les rucks, les plaquages. Quand tu es pilier, tu ne fais que ça, même si certains jouent un peu au ballon… »

« Il trouvera le juste milieu »

« Il a vu que le niveau international demande des charges et une activité conséquentes, ce qu'on appelle des tâches. Il a fait évoluer son jeu, il a l'un des meilleurs ratios au plaquage (entre 8 et 10) du cinq de devant, il a beaucoup plus de présence sur les rucks, au nettoyage, analyse Patrice Collazo, son entraîneur. Ça prouve qu'il ne reste pas sur ses acquis, qu'il se remet en question et en danger. Il veut franchir un cap, alors qu'il joue sa cinquième année professionnelle […] Avant, il avait plus de liberté. Il est moins spectaculaire, mais il est plus en phase avec l'équipe et les tâches qui lui incombent. Mais il est toujours capable de créer, de faire marquer. Il trouvera le juste milieu. »

C'est le souhait de son joueur, conscient d'être plus ciblé et très critique quant à ses dernières prestations : « Avant, je touchais beaucoup de ballons. Maintenant, je plaque, j'essaie d'être bien en mêlée fermée, un secteur où je suis obligé de progresser. J'essaie de “mixer” un peu, j'espère que ça va aller. Parce qu'après les matches, je ne suis pas très content, même si Patrice (Collazo) me dit que j'étais bien. » « On attend toujours qu'il traverse le terrain, ce qu'il fait moins, mais il apporte énormément. Il évolue dans ce qui n'est pas la partie visible. Ces secteurs sont quantifiables et c'est plutôt positif », abonde son coach.
Dans la liste de Guy Novès ?

Ces changements, au point de ne pas être impatient de récupérer le brassard de capitaine, porté par Jason Eaton depuis son départ pour le Mondial, tiennent à ses « nouveaux objectifs : être plus complet ». Le but, progresser en même temps que son club.

Et continuer l'aventure en bleu, même s'il assure ne pas penser à la liste des 30, dévoilée mardi par Guy Novès. « Je veux d'abord faire un bon match avec La Rochelle, être bien dans un groupe où je ne pense pas être au même niveau. Il faut enchaîner, bien jouer. Après, Guy Novès et Yannick (Bru) feront leur choix. Yannick connaît mon jeu, il sait comment je suis. Si je suis dans le groupe, je serai très content, sinon, c'est que je ne suis pas le meilleur », conclut Uini Atonio qui travaille malgré tout pour le devenir.

La c'est clair. Rochelais au moins jusqu'à la fin de saison prochaine.

Le titre de sud ouest n'était pas plutôt Atonio cache son je vu que tout le monde parle en son nom et à sa place ?

Tout comme l'article su Audy où l'on apprend que Collazo a appris son départ par la presse, du n'importe quoi surtout du mensonge, cadeau ce sont les fêtes.



Modifié 1 fois. Dernière modification le 26/12/2015 18:38 par GUITON.

GUITON écrivait:
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> Le titre de sud ouest n'était pas plutôt Atonio
> cache son je vu que tout le monde parle en son nom
> et à sa place ?
>
> Tout comme l'article su Audy où l'on apprend que
> Collazo a appris son départ par la presse, du
> n'importe quoi surtout du mensonge, cadeau ce sont
> les fêtes.

Moi je dirais lapsus révélateur

Il partira pas de doute , il devait déja partir quand nous sommes restés en top14

100% rochelais