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Top 14 : démêlés en mêlée
Envoyé par: yoyo (Modérateur)
Date: Friday 30 September 2016 13:56:27

[www.sudouest.fr]

Publié le 30/09/2016 . Mis à jour à 07h47 par ARNAUD DAVID a.david@sudouest.fr



Combat en mêlée lors du derby entre Pau et Bayonne. © photo david le déodic

Cette saison, les arbitres imposent un respect rigoureux des règles en mêlée afin d’en faire un vrai lancement de jeu. Le résultat est en demi-teinte.

Le combat en mêlée fermée est un élément central de la culture du rugby français. Parfois jusqu'à l'excès. Le constat établi par tous, c'est qu'il existe un décalage important entre la façon dont la mêlée est envisagée au niveau international et la manière dont on l'aborde dans le championnat de France.

« Dans les test-matches, elle est une rampe de lancements de jeu dans 60 à 70 % des cas. Dans le Top 14, sur les premières journées, nous n'en sommes qu'à 40-50 % », explique Didier Mené le patron de l'arbitrage français. Depuis le début de la saison, il a été demandé aux arbitres de faire observer la règle de manière scrupuleuse. De surveiller les liaisons entre les piliers, la rectitude de la poussée mais aussi l'introduction du ballon. Fini les balles glissées quasiment en deuxième ligne. « Il y avait un niveau de tolérance qui était devenu caricatural », estime Mené.


Le combat a changé

Ce qui a été également recommandé, c'est de sanctionner vite, de trouver un coupable au premier effondrement pour éviter cette litanie des mêlées à refaire qui hache le jeu. « En France, lorsqu'on subit, on tente sa chance en allant au sol en espérant avoir une deuxième chance », poursuit Mené.

Depuis la reprise du Top 14, les résultats de cette nouvelle politique sont contradictoires. Du point de vue comptable, la proportion de ballons joués derrière mêlée reste sensiblement la même que l'an passé. Lors du match Bordeaux-Bègles - Lyon par exemple, sur 13 mêlées sifflées, sept ont été sanctionnées par des pénalités ou des coups francs, deux ont été rejouées, six ont permis un lancement de jeu. Les statistiques de La Rochelle - Bayonne sont très proches (14 sifflées, 6 pénalités, 8 lancements.)

En revanche, ce qui a changé cette saison, c'est la nature du combat. Il n'est pas rare désormais d'assister à des bras de fer de quinze à vingt secondes entre les deux packs, où tout se joue à la poussée, où l'équipe qui bénéficie de l'introduction n'ose pas talonner, de peur d'être emportée. « On voit à nouveau des affrontements magnifiques », estime Mené. « C'est compliqué de changer les habitudes. Cela demande un temps d'adaptation. Mais nous ne lâcherons pas. » Et tous les acteurs sont concernés.


L'avis d'un entraîneur

Patrice Collazo (La Rochelle) : « Tout dépend de la manière dont on entraîne les joueurs. S'il travaille, c'est dans la règle, il y a de grandes chances qu'il joue dans la règle le week-end… Je suis pour la prévention. Les arbitres connaissent les équipes qui sont à la limite, s'ils les mettent en garde dans la semaine, ils s'enlèvent une épine du pied. Aujourd'hui, on ne part quasiment que sur des doubles poussées, sur une épreuve de force à huit contre huit. C'est bien (sourire), plus le ballon reste dans la mêlée, mieux c'est. Parce que c'est une phase où l'on marque l'adversaire ».

L'avis d'un joueur

Benat Auzqui (talonneur de l'UBcool smiley : « Le combat en mêlée, c'est la base. En Top 14, personne ne veut rien lâcher. Jouer des ballons rapides, cela serait peut-être vécu comme un aveu de faiblesse par les piliers. On veut tester l'adversaire. Les packs se mettent très bas. Comme les arbitres attendent la stabilité pour ordonner l'introduction, les forces s'annulent. C'est devenu très compliqué de talonner. Il y a une prise de risque. D'autant qu'avec les pelouses, les appuis ont tendance à s'enfoncer. Quand une mêlée dure quinze à vingt secondes, on en ressort mort. Il faut faire quelques mètres avant que les jambes bougent normalement ».


L'avis d'un arbitre

Jérôme Garcès : « Il m'arrive de parler aux joueurs pendant la mêlée parce que les piliers ne savent pas toujours où se trouve le ballon. Quand ils ont des attitudes positives, j'essaie de les aider à rester concentrés. Peut-être que de travailler sur des sorties rapides comme le Japon ou le Canada durant la Coupe du monde permettrait d'avoir plus de ballons jouables ».



Modifié 1 fois. Dernière modification le 30/09/2016 14:13 par yoyo.

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Re: Top 14 : démêlés en mêlée
Envoyé par: jaguar (---.fbx.proxad.net)
Date: Friday 30 September 2016 19:43:31

Merci yoyo thumbs up

Pourquoi ne parles t-on pas de "l'introducteur" du ballon dans cet article ?

Combien de fois, sans citer de noms, celui qui introduit le ballon dans la mêlée, une fois la consigne donnée par l'arbitre, prends tout son temps, discute avec l'arbitre, fait des grands gestes et déclare que ce n'est pas possible d'introduire dans ces conditions...

Les gars sont déjà entrain de pousser depuis plusieurs secondes, avant que le ballon ne soit introduit.
Je crois qu'il y a aussi matière à réfléchir et à modifier dans ce domaine winking smiley

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