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Rugby: prudence et stabilité dans les budgets des clubs de D1
PARIS (Reuters) - Avec le resserrement de l'élite du rugby français à seize clubs, après une saison où certains ont pris parfois des risques financiers pour éviter la descente, une plus grande prudence est en train de s'installer dans les budgets des clubs.


Certains clubs à l'image de Narbonne ou Pau ont décidé de réduire la voilure, d'autres, comme Perpignan, ont au contraire décidé de passer la vitesse supérieure, d'autres encore, comme La Rochelle, passeront un nouveau palier.


Mais globalement, c'est bien à une stabilité des budgets que l'on assiste avant l'ouverture du championnat le 8 septembre prochain à l'image du champion de France Toulouse ou du finaliste Montferrand.


"La masse salariale des joueurs va rester aux environs de 18 millions de FF, ce qui est largement suffisant. C'est vrai qu'il y a notre projet de conversion au 31 décembre de SAOS en SASP. Mais pour les joueurs et pour notre budget (65 millions de francs), cela ne changera pas grand chose", estime le président toulousain René Bouscatel.


Il faut dire que le Stade a fait une bonne affaire en faisant signer des contrats aux jeunes qui ont éclaté au cours de la seconde moitié du dernier championnat tels que Nicolas Jeanjean, Frédéric Michalak et Clément Poitrenaud.


A Montferrand, la stabilité de l'effectif va avec celle du budget. Malgré la défaite en finale, on ne change pas une méthode qui gagne et les efforts porteront plus sur les structures et les conditions d'entraînement que sur les transferts.


A Biarritz, le président Marcel Martin affirme que le budget du BO ne variera pas d'un pouce.


"Il reste stable à 35 millions de FF", dit-il.


Concernant les bruits persistants d'un apport de 40 millions de FF sur quatre ans de Serge Kampf, patron de Cap Gémini, Marcel Martin ne veut pas les commenter.


"Ceux qui ont dit ou écrit cela ne m'ont jamais consulté", lance-t-il.

A Pau, la prudence


Même stabilité à Colomiers où le président Michel Bendichou assure qu'il "reste constant à 27,5 millions de francs. En fait, c'est dans ce budget qu'il y a des variations du fait de notre non-qualification en Coupe d'Europe qui nous a obligé à revoir nos affectations financières internes. Mais la masse salariale reste constante".


Castres, demi-finaliste malheureux, gardera un budget sensiblement équivalent aux 37 millions de francs de la saison dernière.


"Le nombre de contrats va diminuer avec une masse salariale joueurs toujours située entre 10 et 12 millions de francs", souligne le président Pierre-Yves Revol.


D'autres clubs ont fait le choix de revenir un peu en arrière après des expériences plus ou moins réussies. C'est le cas à Agen, sanctionné financièrement par la Ligue, et dont la masse salariale a été limitée.


Pau qui avait frappé un grand coup il y a un an en s'activant sur le marché des transferts pour finalement sauver sa tête sur le match de barrage, jouera la prudence avec un budget qui passera de 30 millions de francs à 28.


A Bègles-Bordeaux, les 27 millions de francs de la saison dernière ne devraient pas être atteints.


"On fait des économies dans certains secteurs du club, et je ne parle pas des joueurs car nous aurons une équipe meilleure que l'année dernière", assure le co-président Alain Moga.


De nouveaux apports financiers sont en vue pour les années à venir, un recentrage du nom du club sur Bordeaux, de nouveaux partenaires (M6 notamment, majoritaire au club de football des Girondins, serait sur les rangs), c'est donc une année de transition que s'apprête à vivre le club bordelais.


La Rochelle a au contraire poussé la barre à 28 millions de francs contre 23 la saison dernière.


"Le sponsoring et le partenariat sont en hausse significative. De toute évidence, notre travail depuis plusieurs années, est reconnu par les entreprises locales", explique le président Vincent Merling.


Perpignan fait également partie des rares clubs à avancer leurs pions.


"Nous allons passer de 22 millions de francs à une fourchette de 27 à 30 millions", assure l'entraîneur Olivier Saisset.


Enfin seul promu cette saison, Montauban aura un budget de l'ordre de 20 millions de francs.

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Tout cela a été pris sur yahoo
@+ Matttttttttttttttttt !!!!!!

Eh...ont est finalement pas trop mal avec nos 28 millions de francs (le club était déjà passé de 16 à 22 millions l'année dernière avec la création de la SAOS)!

Sans parler de Mautauban, nous nous retrouvons financièrement devant Colomiers, Agen, Bègle-Bordeaux...et au même niveau que Perpignan et Pau...des clubs qui sont extrêmement actif au niveau des transferts et qui ont, je pense, un meilleur niveau sportif que nous !

A mon avis ceci vient de la répartition des budgets, le budget ne va tout à l'équipe première. Par exemple le Stade Français avec sa flopée d'internationaux n'a pas un budget largement supérieur au notre...ce qui fait la différence se sont les infrastructures qu'il y a derrière une équipe fanion, et La Rochelle a un centre de formation extrême performant...!

Notons aussi que nous avons autant, même plus de sponsors et de partenaires qu'un grand club comme Toulouse, ce qui nous manque c'est un sponsor de carrure national voire international.

Mais le professionnalisme ne fait pas tout, les valeurs du rugby sont toutes aussi importantes, le respect de soi, de l'équipe, du maillot, du public...on peut alors assister à un dépassement de soi et un courage extraordinaire. Narbonne, Toulouse et bien d'autre en ont fait les frais à Deflandre !

A+, Flo...

Effectivement l'an dernier nous avions un budget de 1 Mf inférieur à l'USAP...
Ils ont été de valeureux quart de finaliste contre Toulouse et nous avons lutté pour ne pas descendre !
Un meilleur centre de Formation ? Leurs juniors et leurs espoirs ont eux aussi été quart de finaliste, quant aux cadets ils ont fini en finale au Stade de France !
L'argent n'explique pas tout mais il y contribue.
L'USAP avec un même budget s'est doté de bonnes sutructures (supporters, communication, marketing et professionalisme des dirigeants) sans pour autant avoir de gros sponsors (c'est une région rurale à fort taux de chomage). Et pourtant ils ont d'excellents résultats en tout cas bien meilleurs que nous...
A méditer !