Vous vous êtes imposés à Agen le week-end dernier et êtes passés près du bonus offensif qu’est-ce qu’il vous a manqué pour aller le chercher ?
Je dirais les détails dans les derniers gestes. On a eu du mal à finir nos actions ce sont des détails qu’il faut travailler. Dans l’ensemble on a su mettre du jeu et produire quelques actions intéressantes.
Avec trois victoires en quatre matchs dont deux à l’extérieur vous semblez repartir sur les mêmes bases que la saison dernière ?
La saison dernière on avait mal commencé et bien fini. Cette saison on commence plutôt bien, on ne connaît pas la suite, j’espère que l’on continuera aussi bien que ce début de saison.
Après quatre journées, vous êtes déjà dans le Top 6 quel est ton point de vue sur votre début de saison ?
On ne regarde pas trop le championnat, ni le classement, c’est trop tôt pour se dire que l’on sera dans le Top 6 à la fin de la saison, il n’y a eu que quatre matchs.
Est-ce qu’il y a des satisfactions sur ce début de saison ?
Oui et non, on a encore du mal à finir nos actions mais par contre dans le secteur du combat on a retrouvé des choses intéressantes. Le combat est bien présent, la conquête c’est beaucoup mieux mais dans le jeu on a encore du mal.
Tu disais que vous aviez du mal à finir vos actions, on l’a vu contre Agen pourtant contre Clermont vous avez fait preuve d’énormément de réalisme
Contre Clermont on a eu la chance de marquer dès le coup d’envoi. Ils ont eu deux cartons jaunes qui nous ont fait du bien. On a eu de la chance qu’on est allé provoquer, on est allé se chercher des actions, ça nous a réussi.
On a l’impression que la défaite à Paris a servi d’électrochoc ?
Pas spécialement, on était un peu sous pression après ce match mais le match contre Clermont nous a fait du bien psychologiquement même la victoire à Brive.
T
u as quitté l’USO il y a deux ans quel est ton regard sur le parcours de l’équipe depuis ?
J’ai regardé les matchs d’Oyo cette saison, j’ai l’impression que le groupe vit bien, ça se ressent. Maintenant c’est dur parce qu’il faut passer de ProD2 à Top 14 mais on sent qu’il y a un bon groupe et qu’ils sont solidaires.
On parle souvent du rôle du public dans les moments clés d’un match, le public rochelais est un des plus fervents du Top 14 qu’est-ce qu’il vous apporte de plus ?
Il nous porte vers la victoire, ils sont toujours là dans les moments décisifs. Quand on entre dans les 22m adverses ou quand on décide de mettre la main sur le ballon on sent que ça pousse.