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Lorsque le moment arrivera, Tawera Kerr-Barlow sera une perte beaucoup plus grande que beaucoup ne se rendent compte.

C'est souvent la façon dont les All Blacks, ou ceux qui en sont en marge, se bonnifient l'année où ils quittent la Nouvelle-Zélande.

Passée la décision, il y a un libre de choix de carrière . Peut-être que les déclenchements de tension en sachant que la pression de sélection nationale n'est plus aussi englobante. Il y a aussi le fait que les athlètes mûrissent généralement avec l'expérience et l'âge.

Ce fut le cas de Steven Luatua lors de sa dernière saison avec les Blues. Juste pour le frotter à la comparaison il était alors exceptionnel avec les Barbarians contre les All Blacks à Twickenham. De même, Kerr-Barlow a connu l'une de ses meilleures campagnes avec les Chiefs cette saison. Victor Vito en est un autre élu meilleur joueur français de l'année.

Kerr-Barlow n'est pas un personnage qui a accumulé une série d'accolades. Ce n'est pas quelqu'un qui a besoin d'elles non plus. Sobre et décontracté est son attitude préférée.

Principalement jugé derrière Aaron Smith et TJ Perenara, son rôle dans les All Blacks a été largement confiné au troisième choix chez les demis de mêlés. Il faut garder en mémoire que cela s'accompagne de la même quantité d'entraînement et de déplacements, loin des enfants et de la famille, mais moins de récompenses sous forme de temps de jeu.

Nul doute que le manque d'opportunités comparatives au plus haut niveau a été un facteur majeur dans sa décision de rejoindre le club français de La Rochelle à seulement 27 ans; le sommet de sa carrière. Il sera une acquisition brillante, et laissera un grand trou.

À l'heure actuelle, un argument pourrait être fait que Kerr-Barlow surpasse à nouveau Perenara - tout comme il l'a fait lors de la Coupe du Monde 2015 quand son sang-froid a été préféré pour sauvegarder Smith pour les matches à élimination directe. La semaine dernière, sa présence apaisante à la base a fait une énorme différence en seconde période contre les Barbarians.

Et tandis que Mitchell Drummond fera ses débuts sur le banc face au XV français à Lyon mercredi (NZT), l'écart entre les n ° 9 établis des All Blacks et le prochain niveau est, à ce stade, considérable.

Ce match, dans lequel il affrontera quatre futurs coéquipiers, pourrait bien être la 28ème et finale apparitiion de Kerr-Barlow pour les All Blacks, Smith et Perenara étant favoris pour les deux derniers tests à Edimbourg et Cardiff. Il est le membre le plus expérimenté de l'équipe de milieu de semaine commandée par Luke Whitelock, et il appréciera l'occasion d'assurer le leadership.

"Potentiellement, ce pourrait être mon dernier match ", a déclaré Kerr-Barlow après son arrivée à Lyon." Ne jamais dire jamais, mais dans un avenir proche, ce sera probablement le cas.

"Nous sommes dans une position privilégiée pour être dans les All Blacks.J'ai eu la chance d'avoir une dernière opportunité et d'être avec un grand groupe de camarades.Je n'ai jamais rien pris pour acquis donc je chéris chaque instant.

"C'est un sentiment différent quand vous n'avez pas tous les visages habituels, mais nous avons un groupe excité de jeunes hommes qui se préparent à jouer ce qui est un match test pour nous."

En 2009, quand il a fait ses premiers pas dans les rangs professionnels de Hamilton Boys, Kerr-Barlow a été si bien noté qu'il est devenu le plus jeune joueur sous contrat de Waikato de l'histoire.

Comme la plupart des demis de mêlés, il est un vrai compétiteur; combattant et grattant tout le temps. Il est également très tenace, essayant de jouer à Ellis Park il y a trois ans après avoir fait son ACL, MCL et déchiré l'ischio-jambier de l'os.

Parfois, son approche abrasive lui fait manquer les parties spectaculaires que Smith et Perenara ont tendance à livrer, mais Kerr-Barlow est rarement énervé. On peut compter sur lui, et est probablement le meilleur demi-défensif du monde. Il dirige ses troupes et magne à la baguette la mêlée comme les gardes de la reine.

Et à travers son jeu au pied, il a produit quelques essais brillants cette saison.

Les cours de français ont commencé pendant Super Rugby, mais ont depuis disparu. Cela reflète le désir de Kerr-Barlow de vivre le moment présent, laissant la réflexion sur sa carrière en Nouvelle-Zélande pour la fin de cette tournée.

Quand il sera parti, on ne se souviendra pas de lui comme le demi de mêlé le plus glamour.

Mais, pour beaucoup, son absence pourrait révéler sa vraie valeur.

Impatient de le voir chez nous

Wouah .... c'est quelque peu élogieux !

Convaincu qu'il s'imposera tout comme Vito a su s'imposer