Envoyé par:
higgin
(---.w80-15.abo.wanadoo.fr)
"initialement, le statut Jiff a été créé pour préserver la compétitivité du XV de France"
Faux. Le statut Jiff a été créé afin de pouvoir contourner la réglementation absurde européenne qui interdit la discrimination par la nationalité.
" Or, on en vient à ce qu’un international français ne puisse pas jouer."
Faux. Il peut jouer en tant que NON-JIFF ou dans une division inférieure.
"Quelle autre solution pourrait elle être proposée ? "
Deux solutions, :
Le retour des quotas de nationalité dans le sport.
Augmentation de la durée de résidence + règle sur les sélectionnables ( si juridiquement possible sinon voir solution 1).
Par contre, il semblerait qu'il ait un mauvais avocat ( [
www.rugby-transferts.com] ).
"Scott Spedding est français, et joue pour la France. S’il avait été Jiff, il aurait pu conserver son contrat ou reçu plusieurs propositions d’autres équipes. Dans son dossier, nous avons des témoignages de clubs qui disent qu’ils ne l’embauchent pas parce qu’il n’est pas Jiff."
Avec des si, on coupe du bois comme dirait Collazo.
"la question est de savoir si l’application de cette décision individuelle n’est pas disproportionnée par rapport à sa situation"
Pourquoi avoir une règle si au premier gars qui conteste, on lui donne le statut? Autant supprimer la règle.
"Il y a aussi celle de la légalité de ce statut au niveau européen. L’article 9 de World Rugby, qui stipule qu’on ne doit pas empêcher la sélection de qui que ce soit, est aussi intéressant à soulever."
En quoi on l'empêche d'être sélectionné ? Il mélange un peu tout la. Jouer en TOP 14 n'est pas obligatoire pour l'être.
"Car le fait de ne pas lui donner ce statut revient soit à l’obliger à s’exiler, soit à arrêter de jouer "
Faux. Il peut jouer, que les clubs ne veuillent pas de lui c'est autre chose.
Par contre, il est vrai que la règle des JIFF n'existaient pas lorsqu'il est venu en France et ne pouvait faire son choix en connaissance de cause. Mais une jurisprudence pourrait plonger le rugby français encore plus bas qu'il ne l'est.