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Montpellier n’est pas imbattable"eye rolling smiley
Envoyé par: johnny (---.axione.abo.bbox.fr)
Date: Thursday 31 May 2018 08:56:56

Finale - Christophe Urios : "Montpellier n’est pas imbattable"

Après sa victoire face au Racing (19-14), le Castres Olympique s’est offert une nouvelle finale, quatre ans après. Pour beaucoup d’observateurs, le rapport de force semble déséquilibré mais Christophe Urios ne l’entend pas de cette oreille.


Rugbyrama : Vous allez affronter Montpellier samedi en finale, qui a été impressionnant face au Lou. On dit souvent qu’une finale, c’est du 50/50. Vous êtes d’accord avec ça ?

Christophe Urios : C’est une équipe très bien managée, avec beaucoup de points forts et un état d’esprit irréprochable. Ils ont dominé de la tête et des épaules la saison régulière de Top 14. La démonstration face à Lyon fait forcement peur mais Montpellier n’est pas imbattable. Samedi, ça sera 15 joueurs de Montpellier contre 15 joueurs de Castres, tout est redistribué.

Où peut se trouver la clé du match ?

C.U. : Il y en a plusieurs points qui vont être important : le protocole du match, la conquête directe, les zones de ruck et l’affrontement. Si nous sommes que sur le plan physique, ça va être très difficile d’exister dans cette rencontre. La charnière peut faire basculer le match mais elle dépend tellement des avants. Le jeu au pied sera déterminant. Il faudra être performant dans le domaine de l’occupation. Pienaar possède un jeu au pied défensif dans le dos de la défense, à l’image du match face à Lyon. Cruden cherche plus les ailiers, Mogg les coups de pieds décroisés. Ils ont toute la panoplie et te mettent une immense pression. Ils t’étouffent au fil du match.

A titre personnel, c’est votre première finale en tant qu’entraineur, vous le vivez comment ?

C.U. : Je ne perds pas la tête, je reste très concentré à l’approche de ce grand rendez-vous. Je ne pense pas être en difficulté, on prépare notre finale comme les deux matchs précédents. Nous avons eu beaucoup plus d’émotions d’éliminer Toulouse que le Racing. Maintenant c’est l’heure de la finale. On ne veut pas être juste champion de France pour un palmarès, ce n’est pas ça qui nous anime. On cherche à déplacer les foules, emmener nos familles au stade et que tout le monde se retrouve à travers cette équipe.

Vous êtes l’équipe qui marque le plus d’essais dans les 20 dernières minutes. Comment vous expliquez ça ?

C.U. : C’est notre marque de fabrique, on le cherche. Je veux qu’on marque plus que l’adversaire dans les fins de match, ça montre, au-delà de l’état physique, l’état d’esprit. C’est notre ADN. À nous de faire la même chose, samedi pour cette finale.

Vous avez encore quelques interrogations en troisième ligne pour savoir qui débutera le match ?

C.U. : J’ai toujours aligné des spécifiques aux postes. J’aime bien avoir des numéros 6 très bon en l’air, des hommes de déplacement et des bons défenseurs. Je pense à Mathieu Babillot, Yannick Caballero et au petit Baptiste Delaporte. Après je suis féru de numéro 7, qui se déplace plus comme Anthony Jelonch, Steve Mafi et pour les troisièmes lignes centre, je cherche à aligner des porteurs de balles. A Montpellier, on a voulu faire jouer une troisième ligne puissante avec Alex Tulou et Ma’ama Vaipulu et ça n’a pas fonctionné. L’avantage c’est que nous ne reproduirons pas la même erreur. Je trouve qu’il y a plus de sens à faire débuter Ma’ama et rentrer Alex par la suite, même si ça le gonfle un peu. Ma’ama est un porteur de balle, plus puissant, explosif, capable de "breaker" sur les défenses adverses. Alex est très bon quand il rentre sur des défenses fatiguées.

Un mot sur Rodrigo Capo Ortega… Il a été précieux face au Racing et sera à nouveau votre capitaine samedi…

C.U. : Il a fait une très bonne rentrée. Dans cette première mi-temps, il nous a remis dans l’avancée et dans l’axe du terrain. C’est un homme et un joueur, comme j’aime. Quand tu vois jouer Rodrigo, tu es obligé d’être dans l’émotion. Il n’est pas forcement toujours très bon mais il donne tout comme l’équipe. Il ne se prend pas pour quelqu’un d’autre, il travaille dur. C’est un vrai joueur de rugby, pas une starlette, et moi les starlettes je n’en veux pas.

Ce n'est pas parce qu'il est violent que j'aime le rugby, c'est parce qu'il est intelligent.

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