Interview de Gibbes sur son départ (la montagne)
|
Envoyé par:
lar86
(172.19.0.---)
Date: Saturday 24 April 2021 17:53:38
|
Pourquoi cette signature à Clermont ?
"Pour moi l’expérience que j’ai vécue à La Rochelle est très bénéfique. Cela m’a appris ce que je pouvais faire, avec quelques « échecs », mais cela permet d’apprendre aussi. Je veux continuer dans cette voie, continuer à me pousser, dans un club que je connais. Je veux faire progresser mes compétences. Tout cela explique pourquoi j’accepte ce challenge."
Vous étiez engagé jusqu’en 2022 avec un club qui a pris l’habitude de prolonger le contrat de ses coaches longtemps en amont. Or, ce n’était pas votre cas. Ce départ est un bon compromis pour tout le monde ?
"Oui. Vous devez prendre en compte le futur, chacun doit réfléchir à ce que sera son avenir, s’il correspond à ce que l’on veut. C’est une part des raisons que vous recherchez. A quoi ressemblera, dans trois ans, le rôle que j’ai à La Rochelle aujourd’hui ? Et à quoi ressemble l’opportunité que me propose Clermont dans la même période ? Ensuite, il faut prendre la meilleure décision pour vous. Encore une fois, je dois faire progresser mes compétences, mon expérience, poursuivre ma carrière dans la même direction. Nous demandons aux joueurs d’être ambitieux, je dois nourrir la même valeur. Je dois avoir l’ambition d’être meilleur dans ce que je fais. Cela fait partie de ma réflexion, même si ce n’est pas le seul point."
Regrettez-vous le fait de n’avoir pas débuté de discussion au sujet d’une prolongation à La Rochelle ?
"En fait, nous avons discuté. Ce départ n’est pas dû à un manque de communication, ou quelque chose dans ce genre. Encore une fois, tout est lié à ce que seront les trois prochaines années, et à ce que je veux faire à l’avenir."
On imagine aussi que retrouver Clermont et un environnement que vous connaissez est une chose positive ?
"Oui, bien sûr. Nous avons beaucoup voyagé, déjà, même si notre famille est jeune et que l’on a eu la chance de vivre à La Rochelle. Cela prend un peu de temps pour s’installer quelque part, comprendre comment les choses fonctionnent. C’est sûr que je connais les structures, la ville, le quotidien de la vie. Je ne retrouverai pas tout à fait le même club que celui que j’ai quitté (en 2017, NDLR), parce qu’il n’y a pas tout à fait les mêmes personnes. Ce sera une nouvelle expérience pour moi et, en même temps, ce sera facile pour ma famille."
Vous allez succéder à Franck Azéma, un ami…
"Oui, ce sera un peu particulier (sourire). Mais après avoir vécu ce rôle à La Rochelle (directeur du rugby, NDLR), je peux vraiment apprécier à sa juste valeur ce qu’il a réussi à l'ASM. Onze saisons, c’est une remarquable réussite. Ce qu’il a fait est très impressionnant. C’est une partie du défi, bien sûr. Mais c’était déjà le cas à La Rochelle : construire sur des fondations très solides. Faire avancer les choses, les faire évoluer. C’est ce qui s’est passé à La Rochelle, même si cela a plus concerné des éléments internes que le terrain, des éléments plus invisibles."