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La Fédération internationale de rugby a voté ce mercredi en faveur de la simplification de l'article 8 qui régit l'éligibilité des joueurs internationaux. Ces derniers peuvent désormais changer de sélection, à certaines conditions.



World Rugby, la fédération internationale, vient de prendre une décision historique en amendant l'article 8 sur l'éligibilité des joueurs internationaux. Les représentants de l'instance ont choisi de rendre possible, via un vote ce mercredi, le changement de sélection pour un joueur.

Les conditions pour pouvoir évoluer sous de nouvelles couleurs nationales sont les suivantes :
- ne plus être sélectionné dans l'équipe nationale d'origine depuis 36 mois (soit trois ans).
- être né dans le pays pour lequel le joueur souhaite évoluer, ou avoir un parent ou un grand-parent né dans ce pays.

Le joueur ne pourra effectuer de changement de sélection qu'à une seule reprise. « Chaque cas sera soumis à l'approbation de la Commission des Règlements de World Rugby afin de préserver l'intégrité », précise la Fédération. Cette modification s'applique au 1er janvier 2022.

À l'heure actuelle, en vertu des règles de World Rugby, l'organe qui régit les lois du jeu, un joueur est « bloqué » dans le seul pays pour lequel il choisit de jouer, même si quelques internationaux ont réussi à passer des biais détournés pour changer de nationalité sportive.

Une décision favorable aux nations du Pacifique
C'est le cas du deuxième ligne Paul Willemse qui, après avoir été international des moins de 20 ans avec l'Afrique du Sud, représente le quinze de France. Le centre des All Blacks Malakai Fekitoa (24 sélections entre 2014 et 2017) était lui devenu éligible pour les Tonga en profitant d'un vide juridique qui permet à un joueur d'évoluer avec la sélection à 7 pour retrouver celle du quinze.

Un tel changement de règle devrait profiter à plusieurs nations modestes sur l'échiquier du rugby mondial, qui pâtissent de l'exode de leurs meilleurs éléments. À commencer par les îles du Pacifique, régulièrement pillées par les grandes nations.


Le trois-quart de Bristol Charles Piutau (17 sélections avec la Nouvelle-Zélande entre 2013 et 2015) pourrait ainsi retrouver la sélection tongienne, avec laquelle il a évolué chez les moins de 20 ans. Le troisième ligne Nathan Hughes (22 sélections avec l'Angleterre entre 2016 et 2019) pourrait lui représenter les Fidji, où il est né.

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« La théorie c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne, la pratique c’est quand tout fonctionne et on ne sait pas pourquoi !»

Mouais...
Personnellement, pouvoir changer de "nationalité sportive" en cours de carrière, je n'adhère pas.

Je joue pour un pays X. La sélection X ne m'appelle plus alors je sorts mon arbre généalogique et je me trouve une grand mère née dans un pays Y, ce qui me permet d'aller jouer pour ce pays Y...

Vive l'amour du maillot...........

Je suis complètement favorable à cette nouvelle règle.

En effet les nations rugbystiquement riche des Fidji, Samoa et Tonga sont aussi des nations qui n'ont pas les moyens de "garder" tous leurs joueurs. Ainsi pour des raisons financières des joueurs vont à un moment de leur carrière choisir de jouer ailleurs voir de jouer pour une autre nation pour pouvoir faire vivre leurs familles et je les comprends.
Néanmoins pour certains si l'autre nation ne les appelle plus (ne les utilise plus), je ne vois pas pourquoi il ne jouerai pas pour leur pays d'origine et souvent de cœur.

" Quand on lit ce qu'on lit, que l'on entend ce que l'on entend on se dit que l'on a raison de penser ce que l'on pense."

La règle est instaurée pour favoriser les iles du pacifiques, le rugby y est déjà sous perfusion et leur sélection au mondial facilitée par les mêmes instances : règles ajustées pour être sur que les 3 (Tonga Samoa Fidjis) participent.
L'émigration y a peu de chose à voir avec le rugby, cette évolution du règlement concerne surtout des joueurs qui sont nés (ou sont arrivés jeunes) et ont été formés dans d'autres pays principalement NZ et Australie. Parents qui étaient partis trouver du travail et/ou fuir des situations politiques instables et/ou intolérantes.
World rugby sur ce sujet favorise le folklore à l'équité sportive et ce indépendamment de la situation politique de ces pays qui n'ont pas grand chose de démocratique (Les fidjis s'en approchent, les Samoa sont sclérosés par le système clanique et la corruption et, si on évoque le Tonga, on pourrait parler d'obscurantisme).

On parle Tongua, Samoa et Fidji de petits pays respectivement 100k (comme La Rochelle) 200k et 1000k (comme Marseille) habitants.

Non, ce n'est pas tant une règle pro Tonga/Samoa/Fidjis que anti NZ et Australie, une façon de mettre le fruit dans la pomme d'un organisation dominé par les européens 18 voix sur 40 contre 8 a océanie.

Maintenant si je critique la politique et les objectifs de world rugby, sur le fond la règle ne me choque pas (surtout avec le minimum de 3 ans) et elle pourrait avoir des conséquences positives en Europe, l'Espagne avait été exclue de la sélection au mondial en 2019 pour un problème de bi nationaux (et des Français avec des grands parents espagnols dans le sud ouest il y en a beaucoup), et proche de nous, la fédé Algérienne nouvellement officialisée par WR va voir là une bonne opportunité de grandir...

Et je finis par ce pays car la situation Fr/Alg est ce qu'on a de plus proche de celle des NZ-Aus/iliens... mais ici c'est surtout le foot qui est concerné

Donc Fekitoa qui a tourné le dos à la NZ pour les sous toulonnais et dit adieu à la selection à la fougère pour l'argent pourrait rejouer pour le Tonga avec ce système ...

Pas sûr que ce soit une idée géniale pour le coup , on rattrape les erreurs de parcours de certains joueurs ...
Si il était pas parti pour Toulon il serait encore avec les Tout Noirs et donc voudrait il faire marche arrière ?

Douze écrivait:
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> Si il était pas parti pour Toulon il serait encore
> avec les Tout Noirs et donc voudrait il faire
> marche arrière ?
Pas certain, quand il est parti il n'était plus dans le groupe NZ

> Pas sûr que ce soit une idée géniale pour le coup
> , on rattrape les erreurs de parcours de certains
> joueurs ...
Ce ne serait pas une erreur du coup ;-)

Tourner le dos à une sélection mythique (ou une autre peu importe ) et pouvoir par le biais de la nouvelle règle quand même retomber sur ses pattes et jouer au niveau international …

Mouais pas convaincu