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Un match charnière...
17/08/2007 - 16:45

Par LAURENT DUYCK
De Sports.fr
A trois semaines de la Coupe du monde, l'équipe de France va prendre à Marseille, samedi contre l'Angleterre (en direct à 21 heures), le pouls du public français dans un stade Vélodrome qui verra les Bleus affronter l'Argentine le 7 septembre. L'occasion pour la famille du rugby français de fêter la 112e sélection de Fabien Pelous mais surtout d'observer le comportement du pack tricolore contre la grosse armada anglaise et d'apprécier la performance de la charnière Michalak-Elissalde qui n'avait plus été reconduite en Bleu depuis février 2006.

Elissalde et Michalak seront observés de près contre l'Angleterre.Ambiance garantie. Après deux mois et demi de préparation au cours de laquelle, reclus dans leur centre de Marcoussis, il n'auront goûté qu'une semaine, et de façon un peu brutale, à la ferveur populaire lors de leur stage à Font-Romeu, les Bleus vont se lover, le temps d'un week-end, dans l'atmosphère toujours chaude de Marseille. Dans un Vélodrome empli de connaisseurs ou de passionnés du ballon ovale, les hommes de Bernard Laporte se voient proposer, samedi, un avant-goût festif et musclé de ce qui les attendra le 7 septembre prochain pour l'ouverture de la Coupe du monde contre l'Argentine. Ou comment la France va définitivement basculer dans l'événement sportif de la rentrée...

Cette première estivale des Bleus devant leur public, une semaine après la sortie victorieuse de Twickenham (21-15), s'annonce pour le moins festive, l'encadrement du XV de France, à la demande de certains joueurs et en accord avec l'intéressé, ayant décidé d'honorer la 112e sélection, record battu, sous le maillot frappé du coq de Fabien Pelous. Un petit cérémonial chaleureux, conforme à la nature de l'homme, dont les acteurs se désintéresseront vite fait quand l'arbitre de la rencontre, M. Rolland, sifflera le début des hostilités. Car, au-delà de cette prise de contact avec son public, c'est un match, un vrai dans tout ce qu'il comporte, qui attend le XV de France face à l'Angleterre.

Revanche, vous avez dit revanche ?

Vexée de s'être fait souffler chez elle une victoire qui lui tendait les bras, la faute à un Sébastien Chabal sorti de sa caverne, la formation de Brian Ashton se rend en effet au Vélodrome avec l'ambition de prendre sa revanche. Et, à la vue du XV de départ aligné par le sélectionneur britannique, qui enregistre notamment les retours de Wilkinson, Robinson et Cueto à l'arrière, on ne doute pas des intentions anglaises. "Je considère cette équipe comme la meilleure équipe du moment, avec les joueurs qui sont disponibles. Ceux qui joueront auront beaucoup à prouver car il y a énormément de concurrence dans ce groupe. Pour tous, samedi est un soir très important", souligne, pour ceux qui avaient besoin d'une traduction, Ashton.

"Les Anglais sont peut-être revanchards mais sur un terrain on est toujours revanchards et nous le sommes aussi", lui répond Bernard Laporte peu impressionné à l'idée que l'Angleterre aligne sa meilleure équipe pour l'occasion. "Ce qui est évident, c'est qu'il s'agit du dernier match de préparation des Anglais et il ne peuvent pas se permettre d'attaquer la Coupe du monde en restant sur une mauvaise prestation". Taquin, le sélectionneur des Bleus oublie peut-être un peu vite que la France, si elle a gagné à Londres, n'a comptabilisé que 35% de possession du ballon et a été chahutée en conquête lors des 20 premières minutes. "Nous avons fait ce qu'il fallait pour résoudre les problèmes, parce que pour posséder le ballon, il faut le gagner, assure Laporte. Et à Twickenham, les huit ballons que nous avons abandonnés, nous ont obligés à accomplir 53 plaquages de plus, pour un total de 201 ! A un moment, on s'y crève et on y laisse du jus."

Michalak, c'est l'heure !

Une moisson de placage à laquelle David Skrela a pris une part considérable éclipsant quelque peu le retour en Bleu de Frédéric Michalak, lequel n'était pas titulaire à Twickenham. Associé pour la première fois en Bleu depuis février 2006 à Jean-Baptiste Elissalde, son plus fidèle coéquipier du Stade Toulousain, le futur ouvreur des Sharks se sait attendu samedi au Vélodrome. Lui, qui a appris à prendre ses distances avec la presse, n'en fait pas une montagne. "Je ne suis pas dans l'optique de prouver quelque chose, expliquait-il jeudi à Marcoussis. Il y a des éléments mis en place par les coaches et je me contente de respecter ça. Etre bon défensivement est une obligation à chaque fois. Maintenant, sur le plan offensif, c'est aussi important pour nous, avec Jean-Ba (Elissalde), de mettre en place les quelques petits trucs qu'on n'a pas pu faire la semaine dernière."

C'est justement là, sur les phases offensives, que Michalak, de par sa capacité à déstabiliser la défense adverse, à changer la direction du jeu et à alterner ballons longs et courts au pied, peut faire la différence contre l'Angleterre. Et marquer sa différence d'avec David Skrela...
Et aussi…

Ce n'est pas parce qu'il est violent que j'aime le rugby, c'est parce qu'il est intelligent.

Et dire que je ne vais même pas voir ce match...

Je te raconterai, martin,
départ pour le vélodrome dans une paire d'heure,
j'en frissonne

Je rappelle à toutes fins utiles que le Rugby n'est ni un spectacle ni un sport mais un rite initiatique et tribal
[www.envoiedugros.fr]
[www.soua-rugby.com]

bonjour à tous

j'espere que tu nous collera quelques photos, ça vas être le feu au Vélodrome !!

"" si vous voulez une petite souris ,apportez lui d'abord votre bon gruyère Leerdammer"" B Spinoza