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Un portrait de notre grand rouquin Ronald White vivra demain un match crucial (certainement l’un des plus importants depuis que nous sommes revenu dans l’élite !) pour l'avenir du club (www.sudouest.com)


Le grand rouquin blanc

A la tête de l'équipe avec Uthurry depuis fin février, Ronald White s'investit à 100 % dans ce métier d'entraîneur pro

Des hauts plateaux du Zimbabwe aux marais doux de l'Aunis, en passant par le Nord-Transvaal, les faubourgs de Johannesburg, la douceur de la Touraine et du Périgord, le parcours de Ronald White n'a rien de rectiligne. Il est bien loin le temps où le petit Ronnie, son surnom, gambadait dans la ferme parentale à Kadoma, Zimbabwe, où il est né le 6 octobre 1970. Trente ans plus tard, White se retrouve en France. A La Rochelle. A la tête d'une équipe du Top 16.
Ronald White réalise en fait le rêve de son père. Parti trop vite de cette terre, lorsque le garçon rouquin avait 13 ans. Avec sa mère, il rejoindra l'Afrique du Sud, pays dont il acquerra la nationalité. Et se mettra au rugby. A Pietersburg, tout au Nord, pas loin du parc national Kruger. « J'ai passé mes années de lycée là-bas, se rappelle Ronald White, puis je suis parti étudier à Johannesburg, durant quatre ans. Avant de rejoindre la France et Tours. »
Le grand rouquin blanc, 1,96 m, débarque en Deuxième division à 22 piges. « Le 26 juillet 1992 exactement, rappelle-t-il. Mon père me faisait rêver en me parlant du rugby français, du french flair et tout cela, c'est pour ça que j'ai tenté l'aventure dans ce pays. J'y suis maintenant depuis dix ans. » Dont sept ans d'élite, d'abord à Périgueux puis ensuite au Stade Rochelais, qu'il rejoint l'année de son retour en Première division en 1997.

Surprise générale. Ronald White est bourré de qualités. Le garçon a su se faire apprécier partout où il est passé. Mais une, prédomine chez lui : la fidélité. « Je n'ai pas de regrets, dit-il, notamment pas celui de ne pas avoir répondu à l'appel de quelques grands clubs quand j'étais au CAP, je n'aurais sans doute pas eu la possibilité d'assouvir aussi vite ma passion, devenir entraîneur professionnel; cette idée me trotte dans la tête depuis longtemps. »
Depuis sa rencontre avec Jean-Charles Pichonnière à Tours. Qui le poussa à très vite passer ses diplômes : éducateur premier cycle, puis second, tronc commun, brevet d'état. « Je lui dois beaucoup, lance Ronald, mes diplômes me permettent de tenir la distance en élite, car on y apprend un tas d'exercice. Aujourd'hui, on se retrouve cinq ou six fois par semaine, tu as intérêt à te renouveler, sinon les gars en ont vite marre. »
Ronald White s'est retrouvé à la tête du Stade, avec Frédéric Uthurry, un peu à la surprise générale. Il avait mis un terme à sa carrière la saison passée, et le club lui avait confié les clés des moins de 23 ans. Puis Jean-Pierre Elissalde l'a petit à petit pris sous son aile. « J'intervenais avec la première tous les mardis, et quand Jean-Pierre a arrêté, on s'est tourné vers moi et j'ai accepté car j'aime ce club. Cela fait cinq ans qu'il se bat pour rester dans l'élite, et je sais qu'il a sa place dans le Top 16, je veux tout faire pour l'aider à se maintenir. »
La mission est loin d'être acquise. A sept journées de la fin, tout va se jouer avec Bordeaux-Bègles. A commencer par le match de demain. « Bègles est dans la même situation que nous, ça va être un match tendu, serré, qu'il faut absolument gagner, dit White. Si on perd, on pourra penser que ce sera fini pour nous, même s'il restera encore six matches. » White ne se considère pas comme le Messie. « A la fin de la saison, j'espère rester au club. En Première division. Sinon je considérerai cet intérim comme un échec... »

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Lu sur le site de Bègle (www.cabbg.fr) :


Un déplacement à haut risque…

C'est un groupe motivé et solidaire qui se déplace samedi à La Rochelle (Coup d'envoi à 19h30)...
Les entraîneurs bordelais emmènent 24 joueurs, deux incertitudes subsistant encore sur certains membres du groupe.
Philippe Gimbert et Christophe Reigt ont insisté toute la semaine sur les phases de conquête "la clé du match" pour l'ancien pilier champion de France en 91.
Les bordelais s'attendent à souffrir dans un stade plein face à un adversaire qui joue une de ses dernières cartes pour son maintien dans le TOP 16.
Il faudra assuremment pour les damiers montrer un tout autre visage que face aux Montalbanais.
A cette occasion près de 200 supporters et partenaires des bordelais feront le déplacement... une indication supplémentaire sur l'importance que revêt ce match pour l'avenir du CABBG...

Le groupe:

Armand, Sanchez, Bouic, Diomandé, Downikov, Nieuval, George, Macurdy, Lunardi, Petrilli, Dusautoir, Carré, Azoulai, Baradat, Laussucq, Arbizu, Andreu, Koko, Valbon, Vermis, Kuzbik, Bouyssié, Labit.

Le XV probable:

1: Sanchez 2:Armand 3:Bouic
4:George 5:Macurdy
6: Dusautoir 8: Azoulai 7: Baradat ou Petrilli
9: Laussucq (cap) 10: Arbizu
11: Kuzbik 12: Koko 13: Valbon 14: Bouyssié
15: Labit

Remplaçants: Diomandé ou Downikov, Nieuval, Lunardi, Petrilli ou Baradat, Carré, Andreu, Vermis.

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Enfin, une proposition concernant notre adversaire de demain qui pourrai faire grand bruit dans le monde du rugby et surtout faire taire les rumeurs de problèmes fiscaux du cabbg (www.sudouest.com) :


Bègles vers les Girondins de Bordeaux avec des Anglais ?

Un budget pratiquement doublé pour un club qui louerait des joueurs à l'année et qui portera un nouveau nom

Réunion discrète mais vraiment pas intime puisqu'une centaine de personnes étaient conviées, mercredi soir, chez Bernard Magrez pour écouter Bernard Laporte, l'entraîneur de l'équipe de France, présenter un plan d'investissement destiné à sauvegarder le rugby béglo-bordelais. Il paraît, en effet, inéluctable que le club devra, avant tout, changer d'appellation pour obtenir les soutiens estimés à 45 millions de francs (NDLR : le budget actuel est de 29 millions). « Le club pourrait emprunter la marque Girondins de Bordeaux, a-t-on entendu. » Au Haillan, Jean-Louis Triaud n'élude bien évidemment pas le sujet en exprimant d'entrée certaines réserves : « Nous ne sommes pas propriétaires de la marque Girondins de Bordeaux, mais de celle de Girondins de Bordeaux Football-Club.


Fidèles à Musard. « Pour la première, l'Omnisports a son mot à dire. D'ailleurs, il y a eu une section treiziste à une époque qui jouait avec un maillot bleu et un scapulaire. Mais sur le principe, cette initiative ne me gêne pas. Une certitude en revanche, le club de football ne sera jamais impliqué dans cette structure de rugby, notre principal actionnaire étant formel à ce sujet... »
Que les collectivités aient souscrit à ce projet ne surprendra guère puisque le plan élaboré sans le nom de l'investisseur anglais fait une large part au privé de toute nature et de toute envergure dans la région. Comme Noël Mamère aurait donné, mercredi par téléphone, son accord pour la nouvelle appellation du club, tout va pour le mieux, les rugbymen restant fidèles à Musard et s'offrant, en quelques circonstances, le stade Chaban-Delams « pour des rencontres couplées avec les footballeurs », fut-il encore précisé.
Mais c'est l'originalité de l'investissement qui a été sujette à réflexion : un procédé de leasing, car le joueur et son image serait la propriété de l'investisseur qui prendrait en charge les risques (blessures par exemple), le club payant salaires et charges. Il ne reste plus qu'à attendre les documents officiels et l'affichage de l'accord. « Dans les prochains jours », a-t-il été affirmé.


Et que vive le Stade...