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Entré en deuxième période, samedi contre Oyonnax, Thomas Soucaze a apporté toute sa puissance dans le combat d'avants. Le troisième ligne rochelais a une nouvelle fois été précieux. Lui qui a connu le Top 14 avec Pau nous livre ses sentiments sur cette demi-finale ainsi que sur le match de l'année qui se profile dimanche prochain face à Lyon en finale de Pro D2.
<b>Le sentiment ? Je pense que comme tous les gens qui sont venus nous voir, c'est une joie intense. Maintenant, on n'est pas champions du monde, on est rien du tout. On a gagné une demi-finale mais le match le plus important est le weekend prochain.

<b>Le parallèle avec le dernier match du championnat à Oyonnax ? On savait qu'il fallait qu'on alterne un peu plus. On ne pouvait pas gagner un match contre eux, en montant des chandelles et en faisant de cocottes. Il y a des moments on les a pris là-dessus comme au dernier match de championnat. Quand on était contre le vent, on a essayé d'envoyer du jeu malheureusement ce n'est pas passé mais on a eu les occasions pour marquer.

<b>La fin de match ? C'est crispant mais quelque part on était confiants parce qu'on était concentrés. On savait qu'il ne fallait pas faire d'autres fautes, il fallait aller chez eux et puis voilà. Après avec une mêlée comme ça je pense qu'on peut voyager partout surtout en fin de match comme ça, la dernière mêlée qui avance comme ça, c'est magique. A des moments on a eu juste du mal à sortir le ballon mais c'est normal parce qu'on ne sait pas si il faut la garder, s'il faut partir.

<b>L'expérience des années précédentes ? Depuis pas mal de matches on essaie d'être plus concentré en fin de partie. Moi je n'ai fait qu'une demie contre Albi l'année dernière mais on savait qu'on les fautes bêtes sont à gommer et il n'y en a pas eu tellement donc c'est un gros point positif. On est en finale, et on n'a pas envie de s'arrêter là.

<b>Le programme de la semaine ? La récupération. Qu'on fête cette demie-finale mais raisonnablement. Surtout bosser sur ce qu'on aura vu sur notre adversaire. Jouer sur ses défauts et nous, continuer comme ça avec cette mêlée, ces groupés pénétrants qui fonctionnent bien depuis pas mal de matches.

<b>L'euphorie ?
On n'est pas champions de France, on en est tous conscients. On a une finale à jouer, et toutes les finales sont belles quand elles sont gagnées. J'ai envie de la gagner cette finale parce que j'ai quitté le Top 14 il y a 3 ans et j'ai vraiment envie de retourner dans cette compétition.