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Dimanche, tout un peuple a communié avec son équipe. De Brive au Vieux Port en passant par les aires d'autoroutes, voici un bilan de cette mobilisation rochelaise.
<b>Stade Amédé Domenech de Brive Quand les Rochelais aiment, ils ne trichent pas. Dimanche, on a encore pu s'en apercevoir avec cette mobilisation quasi-générale de la cité des Deux Tours pour venir encourager ses héros. Brive-la-gaillarde, le temps d'une journée, a été annexée par La Rochelle. Une véritable marée jaune et noire s'est abattue sur la capitale économique de la Corrèze. Les premiers indices débutent sur le parking des « 3 Provinces » à quelques dizaines de mètres du stade. Sur ce lieu de rendez-vous pour tous les supporters maritimes, les voitures et bus immatriculés 17 s'entassent de manière impressionnante. Mais ce n'est rien comparé au flux irréel de supporters qui s'élancent vers les grilles d'entrées du stade. Un raz-de-marée aux couleurs de l'Atlantique Stade Rochelais file en chansons et en bonne humeur, tâché à l'occasion de rouge et noir.

En pénétrant dans l'antre du CA Brive-Corrèze, on ne peut que rester coi devant l'ambiance qui y règne mais surtout devant le mur jaune et noir qui remplit les deux tribunes. Près de 10 000 rochelais sont là, agitant drapeaux, écharpes et se cassant la voix pour soutenir leurs protégés. En face, les Lyonnais (environ 2000) ne déméritent pas mais la puissance du peuple maritime a raison d'eux. Sur le terrain comme dans les gradins, la victoire est rochelaise.

<b>Le Vieux Port Pendant que certains étaient sur place à Brive, les autres se sont regroupés dans les bars et devant les écrans en centre-ville de La Rochelle. A peine la victoire acquise que quelques courageux (inconscient ?) se jetaient à l'eau pour exprimer leur joie. Le centre ville a continué à vibrer jusqu'à la tombée nuit en attendant l'arrivée du bus des joueurs vers 1h du matin et lorsque ces derniers, debout sur l'engin, parvinrent à se frayer un chemin vers la scène, c'est plus de 20 000 personnes qui étaient là pour les acclamer.

La communion joueurs/supporters pouvait enfin débuter à coup de « Ici, ici, c'est La Rochelle » et autres chants de rassemblement. Les héros de la journée, des étoiles pleins les yeux devant tant de ferveur, vont partager un moment privilégié avec leur public. Certains reprennent un haka « maison » en ch?ur, d'autres jouent les rock stars en se jetant dans la foule. Le tout sous l'?il amusé du patron des lieux, Maxime Bono.

<b>Aires de repos ou aires de fiesta ?
Brive et La Rochelle ont été les deux lieux de partage avec les joueurs mais sur le trajet, les aires de repos ont été le cadre de scènes festives extraordinaires entre supporters d'horizons différents mais tous jaunes et noirs. Déjà à l'aller, les tables de pique-nique tout le long de l'A89 étaient occupées de Rochelais ou pro-La Rochelle. Au retour même chose puissance 10, toutefois les aires de repos ne servent plus à se restaurer mais plutôt à retrouver d'autres groupes de supporters pour partager sa joie en dansant, chantant et également pour commenter ce match historique.

On ne sait pas encore quel sera le niveau du Stade Rochelais en Top 14 l'année prochaine cependant une chose est sûre, le public jaune et noir a, lui, bel et bien le niveau.