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Leaders de son championnat d'Honneur région, les Aytrésiens vivent une belle saison et sont bien partis pour monter à l'étage supérieur l'année prochaine comme nous l'explique leur coach, Fred Rousseau.

Sans faire de bruit, Aytré réalise une saison pleine et qui pourrait bien déboucher vers une montée en Promotion Excellence Région. Tout juste promus en Honneur région cette année, les Aytrésiens ne trainent pas en route en imposant leur loi sur les parquets. « On est la seule équipe qui joue en défense individuelle pendant 40 minutes et en attaque chez nous le danger vient de partout. Nos extérieurs courent et si ça ne rentre pas à l'extérieur alors on joue à l'intérieur » explique l'entraineur Fred Rousseau. Un effectif qui est donc très complet et très talentueux à l'image de Laurent Lhériau ou encore Florian Delbarre (qui arrive de Leroy Somer). « Tous les postes sont doublés avec par exemple Arnaud Calatayud à l'intérieur» se réjouit l'ancien meneur de l'Asptt La Rochelle avant de rejoindre Aytré il y a quelques saisons de ça.

Pourtant si aujourd'hui Aytré se balade en tête du championnat, la première journée ne laissait pas entrevoir une telle saison. En effet, les Aytrésiens ont commencé cet exercice 09-10 par une défaite (l'unique jusqu'à présent) à domicile face à Chauvigny...le prochain adversaire du weekend. « On va là-bas pour gagner, les gars sont motivés, pas besoin que je le fasse » note leur entraineur avant d'ajouter « le premier match face à Chauvigny on l'a perdu sur deux faits: parce qu'on pas arrêter de pleurer sur l'arbitrage et on l'a perdu tout seul parce qu'on était quand même au-dessus. Mais c'était pas plus mal finalement ça nous a permis de nous remettre la tête à l'endroit ». Depuis ce revers initial, Aytré a pu compter sur l'arriver de son meneur landais ce qui a donné du dynamisme à cette équipe.

Les rouges et blancs sont donc seuls en tête de leur classement et filent droit vers l'étage supérieur ce dont le club ne se cache pas à l'image de Fred Rousseau: « On a une belle équipe. On ne sait jamais ce qui peut arriver mais on ne va pas se cacher, on veut monter. A moins de 2-3 blessures, il n'y a que les blessures qui peuvent nous arrêter ».