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Aunis impose sa loi dans la Vienne
Envoyé par:
Antoine [Sport17]
()
Date: Sunday 20 February 2011 23:38:22
Les Aunisiennes ont dû s'employer pour venir à bout de Poitiers dans le dervby de la Nationale 1.
Au calendrier de cette fin de semaine, le derby traditionnel entre deux équipes de la région qui se sont maintes et maintes fois affrontées au cours de ces dernières années, que ce soit en Nationale 1 ou en Division 2 : les filles du PEC Jaunay-Clan et les filles d'Aunis Handball La Rochelle-Périgny. Des confrontations qui ont toujours suscité des tensions, des défis, des revanches et une ferveur particulière. Le tout dans un état d'esprit sportif exemplaire.
Quelques jours après la Saint-Valentin, un modeste public était venu soutenir leur équipe dans la salle si bien nommée du Bois d'Amour à Poirtiers. Une équipe locale qui avait beaucoup à perdre hier soir puisque placée en zone de relégation au classement. Les points de la victoire étaient donc jalousement convoités après ceux obtenus une semaine auparavant au Havre. Les Maritimes se déplaçaient quant à elles avec la tension habituelle liée à ce derby et avec le devoir de confirmer leurs deux précédentes performances (victoire à Rennes et match nul face aux premières Nantes). Une équipe toujours privée de leur internationale Ehsan Abdelmalek qui avait cependant fait le court voyage pour encourager ses coéquipières sur le banc de touche.
La rencontre débuta sans temps d'observation mais avec la ferme intention de combattre. Aucune des deux équipes ne parvenait au cours de la première période à distancer son adversaire. Dès que deux buts d'avance s'inscrivaient au panneau d'affichage, l'autre équipe revenait pour égaliser. Le duel était acharné. Du côté poitevin, une des meilleures marqueuses du championnat, Chantal Okomba semait la panique dans la défense maritime ; Oriane Marcon et Sabrina Decherf venaient enfoncer le clou à tour de rôle. Du côté d'Aunis, Elise Méchain distribuait le jeu et offrait sur un plateau des balles en or à Maëlig Rete qui se faisait un devoir de crucifier la gardienne, l'ancienne rochelaise Marie Traineau.
Le score à la pause (16-17) en faveur des filles d'Aunis reflétait bien la physionomie du début de la rencontre et ne laissait pas entrevoir une quelconque issue sur le dénouement final. La seconde période débuta dans les mêmes conditions que la première. Mais les visiteuses s'offrirent dès la sixième minute un mini break en prenant une avance de trois buts. On aurait pu croire que le match prenait alors un tournant décisif. Erreur ! A un quart d'heure de la fin, les deux équipes étaient de nouveau à égalité. La tension était encore une fois sur tous les visages. Les deux équipes ne parvenaient pas à prendre un quelconque ascendant sur l'autre à l'image des deux gardiennes, l'aunisienne Adeline Boiteux (45 % d'arrêts) et la poitevine Ophélie Chuteau (40 % sur la seconde période) qui multipliaient les exploits. En fin de rencontre, c'est justement Adeline qui fit pencher la balance du côté aunisien : deux arrêts décisifs qui empêchèrent les Poitevines d'égaliser. Le score final (29-30) tomba sur les épaules des locales comme un couperet lourd de conséquences sur leur avenir même si leur maintien est encore mathématiquement possible. Les Rochelaises pouvaient souffler car cette courte victoire obtenue dans la douleur n'était cependant pas imméritée.
La prochaine rencontre n'interviendra que dans trois semaines, le samedi 12 mars. Une soirée importante puisque Aunis recevra Saint-Amand les Eaux, une équipe qui fait partie du trio de tête du championnat.
<b>JC Méreau
Au calendrier de cette fin de semaine, le derby traditionnel entre deux équipes de la région qui se sont maintes et maintes fois affrontées au cours de ces dernières années, que ce soit en Nationale 1 ou en Division 2 : les filles du PEC Jaunay-Clan et les filles d'Aunis Handball La Rochelle-Périgny. Des confrontations qui ont toujours suscité des tensions, des défis, des revanches et une ferveur particulière. Le tout dans un état d'esprit sportif exemplaire.
Quelques jours après la Saint-Valentin, un modeste public était venu soutenir leur équipe dans la salle si bien nommée du Bois d'Amour à Poirtiers. Une équipe locale qui avait beaucoup à perdre hier soir puisque placée en zone de relégation au classement. Les points de la victoire étaient donc jalousement convoités après ceux obtenus une semaine auparavant au Havre. Les Maritimes se déplaçaient quant à elles avec la tension habituelle liée à ce derby et avec le devoir de confirmer leurs deux précédentes performances (victoire à Rennes et match nul face aux premières Nantes). Une équipe toujours privée de leur internationale Ehsan Abdelmalek qui avait cependant fait le court voyage pour encourager ses coéquipières sur le banc de touche.
La rencontre débuta sans temps d'observation mais avec la ferme intention de combattre. Aucune des deux équipes ne parvenait au cours de la première période à distancer son adversaire. Dès que deux buts d'avance s'inscrivaient au panneau d'affichage, l'autre équipe revenait pour égaliser. Le duel était acharné. Du côté poitevin, une des meilleures marqueuses du championnat, Chantal Okomba semait la panique dans la défense maritime ; Oriane Marcon et Sabrina Decherf venaient enfoncer le clou à tour de rôle. Du côté d'Aunis, Elise Méchain distribuait le jeu et offrait sur un plateau des balles en or à Maëlig Rete qui se faisait un devoir de crucifier la gardienne, l'ancienne rochelaise Marie Traineau.
Le score à la pause (16-17) en faveur des filles d'Aunis reflétait bien la physionomie du début de la rencontre et ne laissait pas entrevoir une quelconque issue sur le dénouement final. La seconde période débuta dans les mêmes conditions que la première. Mais les visiteuses s'offrirent dès la sixième minute un mini break en prenant une avance de trois buts. On aurait pu croire que le match prenait alors un tournant décisif. Erreur ! A un quart d'heure de la fin, les deux équipes étaient de nouveau à égalité. La tension était encore une fois sur tous les visages. Les deux équipes ne parvenaient pas à prendre un quelconque ascendant sur l'autre à l'image des deux gardiennes, l'aunisienne Adeline Boiteux (45 % d'arrêts) et la poitevine Ophélie Chuteau (40 % sur la seconde période) qui multipliaient les exploits. En fin de rencontre, c'est justement Adeline qui fit pencher la balance du côté aunisien : deux arrêts décisifs qui empêchèrent les Poitevines d'égaliser. Le score final (29-30) tomba sur les épaules des locales comme un couperet lourd de conséquences sur leur avenir même si leur maintien est encore mathématiquement possible. Les Rochelaises pouvaient souffler car cette courte victoire obtenue dans la douleur n'était cependant pas imméritée.
La prochaine rencontre n'interviendra que dans trois semaines, le samedi 12 mars. Une soirée importante puisque Aunis recevra Saint-Amand les Eaux, une équipe qui fait partie du trio de tête du championnat.
<b>JC Méreau
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