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A 34 ans, Maël de Kergret est sur le point d'entamer une saison avec le LRVB et cette année ce sera en Nationale 1. La capitaine emblématique nous livre ses sentiments sur l'exercice à venir ainsi que sa vision du volley-ball.
<strong>Comment as-tu vécu la saison dernière et votre titre de championnes de France de Nationale 2 ? Forcément super bien, c'est agréable et sympa de vivre quelque chose comme ça. Surtout dans ce club là.

<strong>Justement pourquoi est-tu ravie d'avoir vécu cela avec le LRVB ?
Je pense que le groupe des filles méritait ce titre là mais l'ensemble des dirigeants aussi donc c'était sympa de partager ça avec eux.
<strong>Ce titre acquit la saison passée, c'est un aboutissement ?
C'est forcément un palier parce que c'est une montée en N1 mais c'est un aboutissement pour beaucoup de personnes. Ce qui est paradoxale c'est que ce soit un aboutissement mais ce n'est pas la fin d'un truc, ce n'est que le début d'autre chose.
<strong>Comment s'est passée la reprise pour vous ? Personnellement, j'ai été un peu absente à cause de mon travail au Ré Beach Club. Je suis arrivée tard avec le groupe. Sinon ça c'est bien passé, il y a encore du travail collectif à mettre en place mais physiquement tout va bien.

<strong>Dans quel état d'esprit l'équipe aborde-t-elle ce nouveau championnat ?
Inquiète parce que l'échéance arrive samedi et c'est un nouveau monde. On va être le petit poucet alors que l'année dernière on était un peu le grand méchant loup pour tout le monde donc il y a la pression qui arrive mais je pense que le groupe va bien. Va falloir le préserver pour qu'il aille bien longtemps. J'espère que l'équipe va aborder ce championnat avec beaucoup de plaisir avec pas trop de stress. C'est une année de plaisir à prendre à fond. <strong>
En tant que capitaine qu'est-ce que tu vas apporter à l'équipe ? Quel sera ton rôle ?
J'espère que j'arriverai à leur apporter le fait d'avoir confiance en elles et de comprendre, même si ça ne sera pas à partir de samedi, qu'en plus du maintien on va jouer les trouble fête dans cette division. L'objectif du club est de se maintenir mais dans un coin de ma tête j'espère qu'on se rapprochera plus de la tête de ce championnat, c'est à dire des cinq premières équipes.
<strong>Est-ce jouable ?
Je pense que c'est jouable. C'est du travail, c'est du temps. Faut pas être exigeant trop tôt mais si toute l'alchimie prend, on peut y arriver.
<strong>Sur un plan purement sportif, quel aspect du jeu préfères-tu au volley ? C'est l'aspect psychologique qu'il y a derrière la tactique de jeu. C'est à dire que de par mon poste (passeuse), c'est moi qui doit essayer de faire les bons choix et prendre en considération les caractères de chacune et d'en tirer le meilleur, ne jamais laisser partir quelqu'un au fond du sot et faire avancer le groupe.

<strong>Ton geste préféré ? Pour la sensation à ressentir: le bloc ! C'est une sensation physique pure qui est super agréable.

<strong>Tu suis une équipe en particulier ? Non pas trop...si celle de mon frère (Loïc de Kerget, joueur professionnel et international à 249 reprises, qui joue à Tours cette saison, NDLR).
<strong>Si tu n'avais pas fait de volley vers quel sport tu aurais pu te tourner ?
J'ai fait du tennis et de la planche à voile, j'ai pris du plaisir mais à un moment donné l'individualité m'a posé des problèmes. Après dans le sport collectif, je pense que le volley est le sport le plus collectif qui soit car à aucun moment on tient la balle et c'est le seul sport collectif où ça arrive.

<strong>Propos recueillis par Antoine Robert