STADE ROCHELAIS. --Alors que les joueurs seront samedi à Colombes, le grand départ des supporteurs aura lieu dimanche. D'ici là, il faut se préparer...
Assaut sur la capitale:Jennifer Legeron
En route. Après la victoire sur Tarbes dimanche après-midi et la qualification pour les demi-finales, joueurs et supporteurs du Stade Rochelais se sont offerts une destination particulière : Colombes, en banlieue parisienne, et un drôle de défi, face au Racing Métro 92.
Si vous voulez voir Paris, un conseil : courez, et vite. 1 800 places sont destinées aux Rochelais, sur les 5 500 que peut offrir le stade. Et, en une journée, plus de mille tickets ont déjà été vendus à la billetterie de Marcel-Deflandre. Les deux hôtesses d'accueil, entre deux coups de téléphone et le suivi de l'organisation, ont fini la journée sur les rotules !
Retour à cinq heures du mat'. Ne vous méprenez pas : les places les plus chères (25 euros), qui proposaient un siège dans la tribune centrale, ont toutes été vendues. Stéphane Cueille, le responsable marketing et de communication, espère bien vendre tous les billets.
« Même si le retour est prévu pour 5 heures du matin dans la nuit de dimanche à lundi (1), ce qui pose un problème d'organisation pour les familles, les places se vendent plutôt bien. J'espère qu'il ne restera plus rien, jeudi, jour de la date limite de la vente (à 15 heures). »
Pour les impatients qui voulaient repartir les billets en main, il faudra attendre qu'ils arrivent. Pour le supporter retardataire, aucune chance de dénicher la place exceptionnelle sur Internet. Il ne reste que deux choix, des billets à 10 ou à 15 euros (une trentaine seulement d'encvore disponible dans cette catégorie hier soir), à réserver au stade ou par téléphone. Sans oublier la rallonge de 55 euros pour le trajet en bus. Être supporteur, ça se mérite, pour un joli prix.
Être supporteur, ça se mérite. Pour un joli prix
Le départ s'annonce festif. Le rendez-vous est fixé à 10 heures du matin, au stade Deflandre, et promet de ressembler fort à un départ en colonie de vacances. « Pour le moment, nous avons déjà huit bus pleins. Si tout va bien, nous devrions arriver à 15 », explique Stéphane Cueille. Pas sûr que les adultes restent très sages, en attendant de poser pied à terre, vers 17 heures.
Déjà rodés. Le début du match étant prévu à 19 heures, les supporteurs auront deux heures pour afficher les banderoles et effectuer les derniers préparatifs : retrouver son tee-shirt jaune et noir, se maquiller et s'échauffer la voix, bien sûr. Les supporters rochelais ont repris courage depuis cette qualification inespérée. Et sont déjà rodés par la saison dernière, qui a vu leurs rugbymen favoris atteindre la finale d'accession en Top 14.
Les rugbymen et le staff partiront samedi matin, eux aussi en bus, pour tâter le terrain avant le jour J. Clément Praud, un des petits nouveaux de l'équipe, a vécu son premier match dimanche dernier en tant que titulaire. « Pour l'instant, on se remet de ce match inattendu, explique-t-il. Des entraînements sont prévus cet après-midi (hier) et demain. [?] On part pour jouer notre jeu et faire de notre mieux. Après on verra ». Ce que l'entraîneur confirme : « Il nous a juste demandé de jouer comme d'habitude », ajoute Clément Praud. Pas d'euphorie donc avant le match. Juste un grand espoir pour les Jaune et Noir.
(1) L'horaire (19 heures), contreversé, a été choisi par la Ligue afin de ne pas concurrencer le multiplex de la dernière journée de Top 14, samedi, et pour que les deux demi-finales se déroulent le même jour (dimanche), sans concurrence télévisée (Mont-de-Marsan - Lyon, à 15 heures, est retransmis sur France 3, Métro - La Rochelle sur Sport +).