Forum

Forum relatif au club de rugby de La Rochelle qui évolue sous les couleurs jaunes et noires

Communauté, partage, liberté d'expression !

Venez agrandir la communauté et parler de Basket - Foot - Handball - Volley - Natation, water polo - Nautisme - Athlétisme, triathlon - Stade Rochelais - Rupella Basket -
 
Vive le Tour
Envoyé par: azerty (---.202-224-89.dsl.completel.net)
Date: Wednesday 9 July 2008 18:01:18

[actu.blog.quotimed.com]

Voilà un article qui vient compléter un précédent sujet sur le tour et le dopage.

" Quand on lit ce qu'on lit, que l'on entend ce que l'on entend on se dit que l'on a raison de penser ce que l'on pense."

Options: RépondreCiter
Re: Vive le Tour
Envoyé par: yoyo (---.w83-193.abo.wanadoo.fr)
Date: Wednesday 9 July 2008 18:06:01

salut azerty je peus pas le lire c'est bien dommage

Options: RépondreCiter
Re: Vive le Tour
Envoyé par: azerty (---.202-224-89.dsl.completel.net)
Date: Thursday 10 July 2008 08:20:32

yoyo Écrivait:
-------------------------------------------------------
> salut azerty je peus pas le lire c'est bien
> dommage

Je le met en copier coller.

bonne lecture


Tour : le coup de colère du médecin fédéral

A la veille du départ, demain à Brest, trois questions au Dr Armand Mégret, médecin de la FFC (Fédération française de cyclisme), qui encadre le Tour 2008, après le divorce entre l’UCI (Union cycliste internationale) et la Grande Boucle. Il dénonce par avance les charognards qui s’acharnent sur le cyclisme. Et la doctrine du « tout biologique ».
(Photo AFP)

LE QUOTIDIEN - Médicalement parlant, comment se présente ce tour 2008 ?
Dr ARMAND MÉGRET- Au mieux. Nous avons encore réalisé de nouveaux progrès, que ce soit sur le plan de la prise en charge disciplinaire ou sur celui de la prise en charge sanitaire. Le cyclisme est certainement la discipline qui fait les plus gros efforts. L’organisateur, Christian Prudhomme (TS0), a tiré les leçons du passé pour que tout fonctionne au mieux, en ajustant le degré de difficulté de l’épreuve à ce qui est humainement possible.
L’AFLD (Agence française de lutte contre le dopage), qui assure seule pour la première fois les opérations antidopage, va faire plus et mieux, avec des prélèvements de phanères (ongles et cheveux), et en recherchant davantage l’hormone de croissance.
Mais, malgré les efforts de tous, à commencer par ceux des coureurs eux-mêmes, nous sommes à la merci des charognards. Alors que dans beaucoup de disciplines, on élude les sujets qui fâchent, la majorité des journalistes qui couvrent le Tour sont là avant tout titrer sur une nouvelle affaire et un nouveau scandale.

Qu’est-ce qui pèche encore, qui fait que le cyclisme est exposé et que, malgré tout, le Tour n’est toujours pas irréprochable ?
Nous sommes encore et toujours devant le problème des corticoïdes. Ils restent utilisés larga manu en médecine du sport, quelle que soit la discipline. On sait pourtant qu’une seule infiltration, dans neuf cas sur dix, va déclencher une insuffisance surrénalienne. Et, dans un deuxième temps, des chutes, des infections et des décompensations risquent d’intervenir.
On assiste cependant à une prise de conscience. Cette année, la moitié des équipes inscrites ont interdit les infiltrations dans les quinze jours qui précèdent le départ.

Comment en finir avec cette dialectique du soupçon et de la triche ?
Jusqu’à présent, tout le monde a privilégié la stratégie du tout biologique. Imaginez que les cyclistes professionnels subissent quatre prises de sang obligatoire par an, pour la Fédération, qui s’ajoutent à la douzaine de prises de sang pour le passeport biologique de l’UCI, et aux 25 prélèvements annuels qu’exigent certaines équipes. Sans oublier les prélèvements d’ADN, ni les GPS fixés sur les coureurs pour les localiser en permanence hors compétition, avec le système Adams nécessaire à la gestion des contrôles inopinés. Tout cela vise à privilégier un système antidopage qui ne repose que sur les sanctions. C’est le Moyen Âge ! Pour ma part, je suis intimement convaincu qu’il faut recentrer la prise en charge médicale des cyclistes sur l’humain, avec une médecine du travail des coureurs axée sur l’aptitude et les contre-indications, à la recherche des paramètres qui signalent les anomalies, en vue de soigner. C’est ce que devait faire, à l’origine, le passeport sanguin, mais il a basculé dans l’antidopage, alors que c’est potentiellement un formidable outil de médecine du travail appliqué au sport de haut niveau.

> CHRISTIAN DELAHAYE

Quotimed.com, le 04/07/200

" Quand on lit ce qu'on lit, que l'on entend ce que l'on entend on se dit que l'on a raison de penser ce que l'on pense."

Options: RépondreCiter


Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.