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APRÈS COLOMIERS - LA ROCHELLE.

Tout juste remis d'une après-midi forte en émotions qui a redistribué les cartes de la Pro D2, le président maritime est revenu sur la situation, la saison et l'avenir

« L'horizon, c'est Tarbes »
«Excellent, excellent... » À chaud, après le succès bonifié des siens à Colomiers (29-15) permettant au Stade de revenir en position de force pour une demi-finale à domicile, cela a sans doute été le mot la plus utilisé par Vincent Merling. Moins de 24 heures plus tard, il est revenu sur une après-midi pas comme les autres, mais aussi sur la saison et les semaines excitantes à venir.

Comment avez-vous vécu cette rencontre ?

Elle a commencé dès samedi soir, en fait. On savait depuis longtemps que ce serait un match déterminant mais, avec la victoire d'Oyonnax à Grenoble, l'approche a été exacerbée. J'ai très mal dormi la nuit de samedi à dimanche : il fallait absolument gagner à Colomiers et ce n'était pas évident. Mais d'un côté, je me disais que cela pouvait être bénéfique : une nouvelle saison commençait avec un vrai 8e de finale et je savais que ce groupe allait se mobiliser devant cette nouvelle adversité. Ce qui m'a donné mal au ventre, c'est le risque de voir nos projets anéantis pour un mauvais rebond, un coup du sort... Mais il n'y a pas de grands moments sans pression.

Vous avez eu peur au cours de cette deuxième mi-temps où planait la possibilité du bonus comme de la défaite ?

Non, car j'ai toujours senti que le gain du match était acquis : on était en place et Colomiers, malgré les efforts déployés, ne passait pas. Mais il y avait une gestion difficile, entre la volonté de prendre des risques pour prendre le bonus et celle de tout perdre sur une interception... Ce n'était pas évident de faire son choix pour nous dans les tribunes alors ça l'était encore plus pour les joueurs sur le terrain. Mais ils ont su gérer.

Et en une minute, tout a changé...

Oui, et c'est pour cela qu'on était mobilisé. On avait tous en tête que ce match pouvait gommer toutes les imperfections de la saison. C'est ce qu'il s'est passé. On a traversé des moments difficiles depuis septembre, connu des désillusions mais le staff a réussi à garder tout le monde concerné: ce n'est pas facile de manager un groupe de 30 ou 35 joueurs et je tiens à les féliciter.

Honnêtement, au retour de Béziers, vous imaginiez-vous seul troisième avant le dernier match ?

Non. Après cette rencontre, j'étais très déçu et je l'ai dit. On s'est trompé dans la préparation, on n'a peut-être pas assez tenu compte des circonstances : un Béziers requinqué par l'annonce des difficultés financières d'Auch, avec un nouvel entraîneur... Nous sommes partis en avion alors qu'il aurait fallu sans doute y aller en car la veille et, sur le terrain, je n'ai pas vu le comportement d'une équipe qui devait s'imposer à tout prix. Alors si mathématiquement, ce n'était pas perdu, je ne pensais pas que nous serions capables de revenir sur le podium.

Et cela a été un déclic...

Je crois que, comme le fait de jouer dimanche après tout le monde, cette défaite nous a mis devant du concret : il fallait tout gagner. Et ce groupe n'est jamais aussi bon que quand il doit affronter les problèmes, lutter dans l'adversité.

Les joueurs disent aussi que les critiques, les doutes émis autour d'eux les ont remontés...

Là je ne suis pas d'accord : ils ont peut-être entendu des personnes isolées ici et là mais le club comme le public les a toujours soutenus. Il suffit d'ailleurs de voir les affluences contre Narbonne et Grenoble. Il y a eu de la déception légitime parfois mais toujours de la compréhension.

Après, s'ils ont voulu se dire qu'ils étaient seuls contre tout le monde pour être plus agressifs, tant mieux.

N'empêche, pas grand monde n'aurait misé une pièce sur une demie à domicile après la défaite contre Agen...

C'est sûr et nous sommes peut-être un peu responsables dans l'environnement : ce match, on l'a gagné sur la manière mais nous avons été victimes de détails lourds de conséquences. Cela a engendré une grande déception, et s'incliner à Deflandre blesse aussi l'orgueil. Alors que la vraie claque, c'est Béziers.

Aujourd'hui, la possibilité de monter est de retour dans les têtes ?

Non. Je crois que j'ai commis une erreur en début de saison en annonçant que ce serait l'année du Stade. Je l'ai dit parce que j'y croyais, mais c'est la première fois que le club affichait ouvertement ses ambitions et cela nous a peut-être installés dans du confort, avec trop de certitudes. L'habit d'outsider nous va mieux alors, maintenant, on va continuer à prendre les matches les uns après les autres et on verra bien.

On a connu des instants magiques dimanche et on espère qu'il en sera de même contre Tarbes : il faudra prendre 5 points et ce ne sera pas facile face à une formation qui finit fort, qui est septième. C'est mon seul horizon et j'espère qu'il en est de même pour les joueurs, le public : je ne voudrais pas qu'on passe à côté du grand bonheur de tous se retrouver le 23 mai (jour de la demi-finale, NDLR) à Deflandre.

Mais vous préparez quand même une accession en Top 14 ?

On aura bien le temps après. Tellement de choses peuvent arriver ! La différence entre une entreprise et un club sportif est que vous êtes soumis aux aléas du terrain : entre une désillusion et une grande satisfaction, ça se joue à rien. Il y a des saisons où vous allez de surprise en surprise, d'autres de déception en déception. Cette année, on a connu un peu de tout cela. L'essentiel est de prendre ces moments en restant humble et serein. Aujourd'hui, nous tablons sur une saison de plus en Pro D2 mais nous seront prêts à nous adapter (1).

Ce succès va en tout cas faciliter la préparation de la saison prochaine...

C'est vrai que ce soit en terme de marketing comme sportif, c'est plus facile de travailler dans une telle dynamique.

Le Stade commence à avoir la réputation de « chat noir » de la Pro D2 : toujours placé, mais qui monte jamais.

Ca vous énerve ?

Aujourd'hui, nous sommes en position de devenir le premier club à disputer trois demi-finales d'affilée et je vois à côté des grands noms comme Béziers, qui est dans la zone des relégables, Grenoble et Narbonne, qui sont dans le ventre mou. Alors je veux bien être le chat noir...

Nous arrivons à nous forger un palmarès sans renier à nos valeurs, notre conception d'un club. Alors je suis d'accord pour dire qu'il ne faut pas s'en contenter et, si on se qualifie, on donnera tout pour aller au bout. Mais il ne faut pas non plus tirer un constat d'échec de choses positives...

N'avez-vous pas peur d'une lassitude chez vos supporteurs et partenaires en cas de non-montée ?

Il ne faut pas vivre sa passion uniquement par le résultat. Ce n'est que la finalité du plaisir que les joueurs ont à jouer et de celui qu'ils nous donnent. Il faut commencer pas savoir savourer ces moments que nous vivons, ne pas être d'éternels insatisfaits. Je ne crois pas qu'avec le recul, la finale à Dax ne soit qu'un mauvais souvenir.

Cela n'empêche pas d'être ambitieux, toujours en recherche de performance mais on ne fera pas n'importe quoi non plus dans notre quête de montée. Je suis convaincu que l'avenir appartient aux clubs qui auront des structures solides. C'est pour cela que l'on veut continuer à développer notre formation, que la construction d'une nouvelle tribune est une priorité.

Trois joueurs importants partiront à l'intersaison (Fior, Garcia, Fior).

Cela vous inquiète ?

Non, mais je le regrette : tous les gens qui passent ici participent à notre construction et je suis triste quand il y en a qui partent. Je respecte leurs choix, professionnels et ambitieux, mais j'ai ce sentiment, qui m'habite de la même façon voire un peu plus encore quand on annonce à certains que l'on ne les garde pas parce qu'on pense, à tort ou à raison, qu'ils n'ont pas le niveau pour rester ici. À chaque fois, c'est un déchirement.

Après, sportivement, on juge que personne n'est irremplaçable. Il manque sans doute ici des « match players » comme possède Agen capables de vous sauver un résultat même quand l'équipe est en difficulté. Mais, à l'image de notre partenariat, notre force est d'abord collective, ce qui nous permet de ne pas nous affoler quand tel ou tel part.

Nous avons connu une saison avec des hauts et des bas et, par là, pleine d'enseignements. Nous saurons en tirer les leçons au moment venu, en Pro D2 ou en Top 14. Mais je le répète : le seul horizon, c'est Tarbes.

(1) En Pro D2, le budget sera identique à cette saison (6,5 Meuros). En cas de montée, le prévisionnel s'éleverait à un peu plus de 8 Meuros , grâce notamment à la prime de la Ligue (300 000 euros) et au surplus de droits télé (700 000 euros). Sportivement, deux ou trois recrues s'ajouteraient (dont certaines déjà en contact).

merci fanatic pour se résumé un peu court.lol))))))))

CA REFLET LES DISCUTIONS DU FORUM SES DERNIERS JOURS !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Alors fanatic,tu dormais ce jour-là?Article déjà posté le 5 mai sous le titre Sud-ouest.Pas grave.

la tete dans le cul peu etre !!!!!!!!!!!!! bon temps pi je pense au match de Tarbes maintenant et on va chanter ALLER ALLER ALLER ALLER LES JAUNES ET NOIRS

oui jcrois meme que quelqu'un l'avait mis sur le forum c'est peut etre bien toi!

exact!

ben oui et mrd je suis c!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!et se le sais j'ai ma carte et fier de l'avoir

C'est honnête de le reconnaitre.De toute façon,on l'est tous si çà peut te rassurer.

ah on se reconnait tous alors mrd comment on va faire pour reconnaitre les vrais c?

Je crois que c'est le seul forum de france ou les mecs s'en foute plein la gueule alors que leur equipe et en passe de decrocher une demie a domicile... c'est attristant

moi je m'en fou je vais gueuler comme d'habitude pour encourager nos joueurs et plus de voix pendant 3 jours, bien sur je pense aussi au 10 000 supporters qui vont enflammer Déflandre cette journée qui vont chanter faire la hola holer

Thor17000 Écrivait:
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> Je crois que c'est le seul forum de france ou les
> mecs s'en foute plein la gueule alors que leur
> equipe et en passe de decrocher une demie a
> domicile... c'est attristant


Surtout pour des conneries de rien du tout.

l'intelligence c'est à un moment de se relacher.
ce n'est pas un forum mais l'assemblée nationale.

ici on s'engueule ,mais je suis sur que l'on est tous pret à se mettre une binouse dans la tronche en rigolant comme des perdus.
binouse ou bwa bandé.

S'engueuler entre supporters de clubs différents,çà peut se comprendre(même si c'est plutôt nul étant donné que çà reste du sport)mais s'engueuler entre supporters d'un même club,là,çà frise vraiment le ridicule.

oui mais le ridicule ne tue pas
le jour ou il tuera ,on parlera de suicide collectif.

il n'y aura plus de forum!!!!!!!!!!!!!!!!