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LA ROCHELLE Le Stade Rochelais a eu moins de temps que les autres clubs de l’élite pour recruter.
Mais il l’a semble-t-il bien utilisé, fort d’un pouvoir d’attraction que décryptent cinq agents de joueurs
(rien que le titre, mais sympa)

GUITON écrivait:
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> LA ROCHELLE Le Stade Rochelais a eu moins de temps
> que les autres clubs de l’élite pour recruter.
> Mais il l’a semble-t-il bien utilisé, fort d’un
> pouvoir d’attraction que décryptent cinq agents de
> joueurs
> (rien que le titre, mais sympa)


Très bon article que j'ai découvert hier dans son approche et dans le contenu. ça donne espoir.

Une nouvelle fois, un encensement justifié du public de l'ASR qui joue un rôle primordial pour le choix des joueurs.

Quelles que passages SVP pour les expas qui ne peuvent acheter le sud ouest Merci.

titre alléchant certes mais pouvez-vous nous en dire plus ou en écrire plus?

Bon, je copie tout l'article (mais sur 5 colonnes, ça ne donne pas grand chose)

BENJAMIN DEUDON
b.deudon@sudouest.fr
C’est l’un des éléments les plus
scrutés : le recrutement est
une clé essentielle de la saison.
Pourtant, si l’on peut le jauger sur le
papier, il faut attendre pour savoir s’il
est réussi. Encore plus chez un promu,
qui plus est issu de la finale d’accession,
qui a eu moins de temps
pour préparer l’avenir.
Avec ses 10 arrivées (Synaeghel,
Pelo, Bourrust, Graham, Eaton, Qovu,
Guyot, Grant, Barraque et Alofa)
La Rochelle se présente comme un
candidat crédible pour le maintien.
Ce que confirment plusieurs agents
français. « Les Rochelais peuvent légitimement
le faire, avec un bon mélange.
Le talent existe, l’expérience va
permettre de faire que le bateau ne
tangue pas. Avec Jason Eaton (international
néo-zélandais), on franchit
un cap », indique Miguel Fernandez,
directeur associé de CSM Essentially.
Éric Cestaro, qui n’est pas que le
père d’Arthur, juge le recrutement
maritime « cohérent et équilibré ».
« Il est bien meilleur que beaucoup
d’autres clubs de Top 14, abonde Jérôme
Lollo (Projexa). Avec Bourrust
(dont il ne s’occupe pas, NDLR), ils
ont fait une bonne pioche au dernier
moment, alors qu’ils savent qu’il faut
pas mal d’éléments au poste de pilier.
Ils ont bien préparé leur coup. »
Pour cela, les Jaune et Noir s’appuient
sur plusieurs forces, même si Yoan
Lamaison (Sport Session) tempère :
« On ne pourra vraiment juger l’attractivité
des Rochelais que s’ils se
maintiennent. Ainsi, ils auront du
temps pour se positionner sur des
premiers choix du Top 14. »
1 Des infrastructures
« dignes du Top 14 »
« Le Stade Rochelais est attractif, d’autant
plus en Top 14, avec un peuple
derrière. Les joueurs recherchent ça,
c’est vraiment important, assure
pourtant Jérôme Lollo qui, comme
tous ses confrères, salue le taux de
remplissage de Deflandre et la marée
jaune et noire vue à Bordeaux, en
finale, contre Agen. Les contrats sont
assez sympas, la région l’est aussi. Et
ce sera encore plus facile de recruter
s’ils assurent un bon maintien. »
« Les joueurs en
parlent, ils savent
que c’est un club sain et
nous disent que c’est là
qu’ils ont envie d’aller »
« Il était déjà attractif en Pro D2, en se
donnant les moyens d’attirer des
joueurs confirmés, explique Nicolas
Larrue. En Top 14, les équipes se tiennent
à peu de chose, c’est une rampe
exceptionnelle pour se faire repérer,
quelle que soit l’équipe. La Rochelle
a su garder son effectif en y ajoutant
des “tops joueurs”, sur qui elle pourra
s’appuyer. »
« L’attractivité n’est pas comparable
avec celle d’Oyonnax, par exemple,
lance Éric Cestaro. La qualité de
vie y est supérieure, et ça compte. Et
puis, il y a le jeu, notamment en phases
finales. C’est quand même assez
intéressant, surtout pour attirer des
joueurs de l’hémisphère sud. En
plus, il y a la mer, ce qui est important
pour les Sud-Africains, les Néo-Zélandais
ou les Australiens. Ils s’y retrouvent.
»
« Il y a plusieurs facteurs, élargit Miguel
Fernandez. Le projet, porté par
des hommes, repose sur des structures.
Le Stade possède ces deux choses-
là, avec des infrastructures dignes
des plus grands, un public incroyable,
une qualité de vie qui attirent. Au
milieu des multinationales, c’est une
PME high-tech. »
2 Un discours
convaincant
Tous les agents évoquent le rôle des
coaches, notamment celui de Patrice
Collazo, nommé responsable du recrutement
il y a peu, et de son réseau.
Mais c’est bien l’ensemble du club
qui est salué, avec « un duo devenu
un trio (Xavier Garbajosa a rejoint Fabrice
Ribeyrolles et le Varois, NDLR),
chapeauté par l’un des plus anciens
présidents en exercice et son directeur
général (Vincent Merling et
Pierre Venayre). Il y a un bon amalgame
entre eux, pointe Miguel Fernandez.
Les entraîneurs ont joué au
très haut niveau, ils font partie de la
nouvelle génération de coaches. »
« Il y a un staff compétent et un président
droit, un esprit famille, la patte
Vincent Merling, résume Jérôme Lollo.
Les joueurs en parlent, ils savent
que c’est un club sain et nous disent
que c’est là qu’ils ont envie d’aller. Ils
ont pu attirer des mecs, alors qu’ils
étaient encore en Pro D2, comme
Qovu, Synaeghel... Ils n’avaient plus
qu’à ajuster par la suite, avec pas mal
de possibilités, notamment à l’étranger.
»
« Au milieu des
multinationales, c’est
une PME high-tech »
« Les coaches sont persuasifs. Ils font
un recrutement malin, n’empilent
pas les joueurs, ils savent pourquoi
ils les veulent et comment les utiliser.
C’est une démarche très structurée,
un renouveau, après l’excellent
boulot de Serge Milhas et David Darricarrère,
qui avaient bien amorcé le
virage. Il y a une vraie vision rugbystique
et économique », analyse Miguel
Fernandez. « Leur force, c’est
d’avoir réussi à se positionner sur des
joueurs talentueux, comme Guyot,
Barraque... Ils arrivent à convaincre
des joueurs en situation d’échec
sportif mais bons, comme Qovu.
C’est là où ils sont particulièrement
efficients », juge Yoan Lamaison.
3 Des salaires « dans
les prix du marché »
La réputation de prudence de Vincent
Merling n’est pas usurpée. « Il
fait partie des présidents les plus coriaces
en négociations », s’amuse Miguel
Fernandez. « Pour bien le connaître,
il ne surpaye pas, même s’il
peut faire des efforts pour certains.
Mais le club a des arguments qui
font que, contrairement à d’autres,
il n’est pas obligé de mettre plus. À
La Rochelle, il faut faire ses preuves. »
« Le Stade est dans les prix du marché
(le plus haut salaire est ainsi plus
proche de 15 000 que de 20 000 euros,
NDLR), note Jérôme Lollo. Et il applique
quelque chose que très peu
font en Top 14, des revalorisations
dans la saison. Ainsi, Kevin Gourdon
avait prolongé pour deux ans, mais
ils l’ont revalorisé peu de temps
après, alors qu’il avait encore progressé.
Je dis chapeau, c’est très, très
rare. »
« Ils ont une grille salariale, une espèce
de matrice, confirme Miguel
Fernandez. Avec différents statuts –
débutant, confirmé, star – et des souscatégories
susceptible d’évoluer en
cours de saison. Mais je ne connais
pas de joueur qui ne signe là-bas que
pour des questions financières. Ce
n’est pas le premier critère. »
4 Un club à part pour
les jeunes Français
Nicolas Larrue, jeune agent dans le
milieu, travaille surtout avec des jeunes
Français. Et garde donc un oeil
sur le Stade Rochelais : « Les joueurs
s’aperçoivent que La Rochelle mise
souvent sur des jeunes, comme Goujon,
Gourdon... et qu’elle a permis de
se hisser à ce niveau, qui leur correspond.
Elle n’hésite pas à lancer des
jeunes dans le grand bain. » Et de citer
l’exemple Kaulashvili. « Ce sont
des choses qui sont regardées, plus
que l’enveloppe financière. Ce que
veut un jeune, c’est du temps de jeu. »
« C’est un club
qui, contrairement
à d’autres, cherche
à recruter en priorité
français. Un contrepied
à la tendance »
« Pour nous (l’agence Projexa), qui
travaillons avec beaucoup de joueurs
français, c’est génial, appuie Jérôme
Lollo. Ils en ont beaucoup. C’est un
club qui, contrairement à d’autres,
cherche à recruter en priorité français.
Malheureusement, c’est un contre-
pied à la tendance actuelle. »
Un de ceux qui rendent attractif le
club également dans les catégories
d’âge inférieures, les passerelles avec
l’équipe première n’étant pas un miroir
aux alouettes. « Et en plus, les Espoirs
seront en poule élite la saison
prochaine », rappelle Nicolas Larrue.
Un argument de plus, s’il en manquait

merci beaucoup Michel pour cette article.
sauf qu'il dit trop de bien du staff.
beaucoup comme La Rochelle,
vont pas apprécier cela.
mais j'aime bien cet article car ,
il dit tout ou pratiquement tout,
ce que j'ai déjà dit.
comme quoi hein?
je ne sais plus qui me disait de faire plus court mes posts.

Merci GUITON gros travail ,très bon article.

merci Michel

et même s'il n'y est pour rien dans ce post

merci Yoyo pour ceux qui sont loin mais pour nous aussi

GUITON écrivait:
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> LA ROCHELLE Le Stade Rochelais a eu moins de temps
> que les autres clubs de l’élite pour recruter.
> Mais il l’a semble-t-il bien utilisé, fort d’un
> pouvoir d’attraction que décryptent cinq agents de
> joueurs
> (rien que le titre, mais sympa)

J'ai trouvé le lien caché sur sud ouest avec photo en couleur
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Merci