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Forum relatif au club de rugby de La Rochelle qui évolue sous les couleurs jaunes et noires

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Le vent en poupe (Le Figaro)
Envoyé par: Atlantic (---.w82-125.abo.wanadoo.fr)
Date: Thursday 22 December 2016 20:29:39

Belle surprise du Top 14, le club charentais, en constant progrès, joue les premiers rôles. Entre humilité et ambition.

Relevés à l’appui, La Rochelle est la ville la plus ensoleillée du Sud-Ouest. En rugby aussi, le beau temps se prolonge. Le tube de l’été caracole toujours en tête des charts. À mi-parcours, le Stade Rochelais est aux avant-postes du Top 14 – quatrième avant de se déplacer vendredi à Bayonne à l’occasion de 14e journée – et entend passer l’hiver au chaud. «C’est une position qui est nouvelle pour le club, l’équipe et certains joueurs,confie au Figaro le manager Patrice Collazo.On a très peu de recul sur cette situation. C’est pourquoi tout le monde reste prudent. La seule chose que l’on sait, c’est d’où l’on vient.» Il y a quatre ans, le club charentais évoluait en Pro D2. Ces dernières saisons, sans forcément craindre pour son maintien, il a terminé deux fois à la 9e place du Top 14. Alors on garde les pieds sur terre. Les têtes ne gonflent pas. «Les choses peuvent aller très vite, on peut perdre deux matchs et se retrouver dixième», rappelle le troisième-ligne et capitaine Romain Sazy.

Profil bas en haut du classement. «Par le passé, on disait qu’on était l’équipe du Nord, se souvient Vincent Merling, joueur dans les années 1970, président depuis 25 ans (un record de longévité) et fondateur des Cafés Merling. On était rejeté parce que certains pensaient qu’on ne pouvait jouer au rugby que si on était basques ou catalans. On a longtemps vécu dans l’ombre. Du coup, on n’aime pas trop parler de nous. Mais on est très heureux que les autres parlent de nous.» Le club fondé en 1898 cultive sa différence. Avec son propre modèle économique à l’heure des «présidents-businessmen» : l’association détient toujours 49 % des parts et une dizaine d’actionnaires compose le conseil d’administration.

«On a eu un coup de moins bien avec des terrains plus gras et des ballons glissants. La clé va être de s’adapter à d’autres formes de jeu»
Pierre Aguillon

Le budget, aux alentours de 20 millions d’euros, a doublé lors des cinq dernières saisons, fort d’environ 500 partenaires. Franchir étape par étape. À l’image des plans définis sur le long terme. Il y a d’abord eu «Grandir ensemble 2015», qui prévoyait la remontée dans l’élite. Mission accomplie avec un an d’avance. Place désormais à «Écrire notre histoire 2020», avec l’inauguration en juin prochain d’un centre d’entraînement flambant neuf, l’Apivia Parc. Et une ambition ouvertement affichée : «Devenir un acteur fort du Top 14.» Là encore, les Rochelais sont en avance sur les temps de passage.
Record d'abonnés en Top 14

Alors qu’ils n’avaient plus gagné un match à l’extérieur depuis un an et demi, les Maritimes ont frappé fort cette saison en allant s’imposer à Castres puis à Grenoble. «C’est vraiment sur ces victoires qu’on cimente un groupe», salue Romain Sazy. Mieux, La Rochelle séduit avec un rugby alerte, dynamique. «Mais on ne s’est pas transformé d’un coup en la meilleure équipe du Top 14, avec le plus beau jeu, qui gagne et qui écrase tout le monde», nuance le centre Pierre Aguillon. Sans cacher que l’appétit vient en mangeant : «On ne peut pas se contenter d’un bon début de saison, où l’on a mis quelques beaux essais qui ont fait se lever les tribunes. Maintenant qu’on est devant, on veut évidemment y rester. On a eu un coup de moins bien au début de l’hiver, avec des terrains plus gras et des ballons glissants. La clé va être de s’adapter à d’autres formes de jeu.»

Les équipes qui vont devoir se déplacer au stade Marcel-Deflandre savent à quoi s’attendre. Grâce au plus grand nombre d’abonnés du Top 14 (11 400), l’enceinte de 15 000 places – qui pourra prochainement accueillir 1 000 personnes supplémentaires – est toujours à guichets fermés. «Ce chaudron a donné à l’équipe des capacités qu’on ne lui soupçonnait pas», reconnaît le président Merling. Romain Sazy poursuit : «Notre public a toujours été fidèle, même quand on était en Pro D2. On veut lui offrir quelque chose. Si on rêve de phases finales, c’est aussi pour lui.»

«On ne veut surtout pas être un phénomène de mode. On n’a de leçons à donner à personne»
Patrice Collazo

Mais, alors, qu’est-ce qui a changé en une année sur les bords de l’Atlantique ? Le capitaine rochelais rappelle que «c’est notre troisième saison en Top 14. On a réussi à accumuler de l’expérience et on a appris de nos erreurs». Patrice Collazo insiste : «On sent effectivement une progression. On le voit à notre classement, mais aussi dans ce que l’on produit, dans notre état d’esprit.» Mais le manager refuse qu’on lui sorte le couplet du Petit Poucet qui dame le pion aux grosses formations. «On ne va pas se mettre dans ce costume. Il n’y a plus de petites écuries, c’est une réalité.» Une autre étiquette l’effraie encore plus : «On ne veut surtout pas être un phénomène de mode. On n’a de leçons à donner à personne. On n’a pas plus de valeurs qu’un autre club, chacun a sa propre identité.»
La bonne pioche avec Victor Vito

Dans un marché des transferts plutôt calme, le Stade Rochelais avait réussi, à l’intersaison, un coup de maître en enrôlant le troisième-ligne néo-zélandais Victor Vito (29 ans), double champion du monde, et Brock James (35 ans), l’ancien ouvreur de l’ASM. «L’équipe se sent bien mais on peut encore s’améliorer, assure Vito, 33 sélections chez les All Blacks. Il faut qu’on garde les mêmes standards d’exigence toutes les semaines. On travaille dur et c’est comme ça qu’on pourra prétendre aux phases finales.» Avec un évident surplus d’expérience. «Victor a une aura énorme, confie Pierre Aguillon. Il a connu tellement de choses, comme gérer des finales de Coupe du monde, il t’amène à relativiser plein de situations. Pareil pour Brock James, qui a été pendant dix ans le chef d’orchestre de Clermont. Ce sont deux joueurs exemplaires.»

Autre reconnaissance de la réussite actuelle de La Rochelle, le club est devenu un fournisseur de choix du XV France avec les sélections de Uini Atonio, Loann Goujon (parti à Bordeaux-Bègles), Vincent Pelo et Kevin Gourdon, qui a crevé l’écran en novembre. «Le premier impact positif est pour le club, se félicite Patrice Collazo. Ces joueurs, en plus, ont connu la Pro D2 avec nous. Ils ont commencé à grandir avec nous. Cela doit donner des envies aux autres. C’est l’une des plus belles vitrines pour le Stade Rochelais.» Une autre serait, en fin de saison, de disputer pour la première fois les phases finales du Top 14. Rendez-vous début mai.
Merling : «Les équipes de haut niveau ne sont pas le privilège des grosses agglomérations»

Alors que l’arrivée récente des présidents venus du monde des affaires avait laissé penser que le rugby dans les villes de taille moyenne était révolu, La Rochelle fait figure de parfait contre-exemple. «On revient sur l’idée que les équipes de haut niveau sont le privilège des grosses agglomérations», explique Vincent Merling, le président de La Rochelle, qui compte 160.000 habitants avec son agglomération. Et d’ajouter : «Je ne sais si ce n’est pas plus difficile à Paris de bâtir une équipe plutôt que dans une agglomération comme la nôtre. Dans le rugby, il y a encore cette notion de clocher. Le Stade Rochelais est devenu une marque. D’ailleurs, je ne sais pas si c’est pas plus compliqué pour Thomas Savare ou Jacky Lorenzetti, pas pour avoir des résultats car ils ont des moyens exceptionnels, mais pour développer et construire l’image d’un club.»

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Re: Le vent en poupe (Le Figaro)
Envoyé par: New-combraillou (---.187.95.92.rev.sfr.net)
Date: Friday 23 December 2016 09:18:07

cool smileySalut à tou(te)s et Grand Merci "l'Océan" pour cet article completsmiling bouncing smiley

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Re: Le vent en poupe (Le Figaro)
Envoyé par: jaguar (---.fbx.proxad.net)
Date: Friday 23 December 2016 09:52:12

Superbe article. Merci Atlantic thumbs up

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Re: Le vent en poupe (Le Figaro)
Envoyé par: papate17137 (---.fbx.proxad.net)
Date: Friday 23 December 2016 10:08:13

un autre article pour ceux quine l'auraient pas lu et vu

BAYONNE-LA ROCHELLE : L’AVIRON CROIT ENCORE AU MAINTIEN
Ils sont treizièmes au classement, mais ne perdent pas espoir. Les Bayonnais ont bien l’intention de croquer les Rochelais (4e), vendredi soir à Jean Dauger.
Le club n’a plus le droit à l’erreur s’il veut encore espérer se maintenir en Top 14. Mais à domicile, l’Aviron aime bien défaire les clubs de haut de classement : cette saison, ils ont réussi à dominer l’ASM Clermont, le Stade Toulousain ou encore Toulon.

Le Stade Rochelais cherche à renouer avec sa place de leader, qu’il a concédé à Clermont. Au coude à coude avec les Toulonnais, les Rochelais doivent gagner pour ne pas voir le trio de tête s'échapper.

pour la video

le lien
[france3-regions.francetvinfo.fr]

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