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Pierre Aguillon n’oublie pas ses années gersoises
Envoyé par: yoyo (Modérateur)
Date: Friday 23 December 2016 09:44:51

[www.sudouest.fr]

Publié le 23/12/2016 à 7h26. Mis à jour à 8h44 par Benjamin Deudon



Venu à La Rochelle avec l’ambition de faire évoluer son jeu, Pierre Aguillon a rapidement trouvé ses marques, inscrivant notamment six essais la saison passée Xavier Léoty

Le centre gersois Pierre Aguillon explose depuis 2015 et son arrivée à La Rochelle. Et prouve qu’il est plus qu’un besogneux, même s’il n’oublie pas ses années auscitaines

Né à Lourdes, élevé à Montréal-du-Gers, Pierre Aguillon est « 100 % gascon ». Le tout dit dans un rire par un homme qui a le Gers dans le sang et pour qui le bonheur est sur le pré. Plus qu’une formule éculée, tant le jeu a dirigé sa carrière, d’Auch aux Barbarians français, face à l’Australie, devant 30 000 personnes, le 24 novembre.

Ce jour-là, le centre de 29 ans (1,80 m, 93 kg) suit les traces de deux Grégory célèbres du « FécéA », Patat et Menkarska. « C’était inespéré. Les Baa-baas, c’est un quinze de légende. C’est ma sélection, je m’en rappellerai toute ma vie. Avec la victoire (19–11), toute l’histoire est belle. Et partager ça avec “La Saze” (Romain Sazy), “Xav” (Garbajosa, le coach des trois-quarts rochelais), c’est une récompense pour le club et tous ceux où je suis passé. »

Tout Pierre Aguillon est là. En 2011, il claque la porte de l’ambitieux Grenoble pour divergences de vue. Peu sollicité, il rallie Carcassonne. « Avec Christian Labit, c’était l’ambiance rugby des champs dans le monde pro, sourit-il. Ça m’a remis dans le truc où l’homme passe en priorité. Il faut que des clubs gardent ça. L’argent c’est bien, mais sans l’humain, c’est compliqué d’avancer dans le rugby… »

« Je suis un joueur de Pro D2 »

Carcassonne est « une bouffée d’oxygène » pour celui qui ne voulait pas « laisser les copains de Montréal » pour les cadets d’Auch. Plus tard, en 2009, quitter le FCAG – déjà en difficulté financière – fut un nouveau déchirement. « Je pensais y faire ma carrière, Henry Broncan m’avait sorti de mon trou, m’avait fait suivre le droit chemin alors que j’étais un jeune con, raconte-t-il. Il y avait un état d’esprit formidable que je ne voulais pas lâcher, j’ai grandi là-dessus. »

Il en garde un portrait-robot du joueur gersois : « Peut-être pas ultra-talentueux, mais fait dans un moule de besogneux. Pour les entraîneurs, c’est bien d’avoir des mecs comme ça, à qui tu peux tout demander. » Ce que confirme Patrice Collazo, pour qui le centre est un parfait « joueur club ».


C’est ce que disait déjà Christophe Urios à Oyonnax. Pourtant, avec lui, ça n’était pas gagné d’avance. « J’avais du mal avec son personnage, l’image qu’il dégageait, alors que je ne le connaissais pas. Je ne pouvais pas le voir. Mais quand il m’a appelé, il m’a happé », rigole le Rochelais à propos de l’ancien mentor de l’USO.

Révélé dans l’Ain, qu’il quitte en 2015, il explose depuis son arrivée à La Rochelle. « Je suis un joueur de Pro D2 qui profite, en plein rêve en Top 14. Je n’ai jamais rêvé d’être pro, j’aime ce que je fais et je prends les choses comme elles viennent. Ça s’est emboîté sans que je ne calcule. » Ce n’est pas le cas de son évolution rugbystique.

Un destin en bleu?

Joueur de devoir, rugueux, Pierre Aguillon démontre bien d’autres qualités offensives depuis son arrivée, entre vitesse, courses bien senties et passes au cordeau. « J’étais demandeur. Et “Xav” (Garbajosa) me tire vers ça aussi, me corrige beaucoup. Mes vieux démons font que c’est parfois compliqué, je me renferme sur le combat. J’espère que j’évoluerai encore. »

Il semble en effet ne pas encore avoir atteint ses limites dans un jeu porté vers l’attaque qui pourrait l’amener, à terme, à rêver des Bleus. Un destin qu’il n’a jamais évoqué et que l’on prête aussi à l’autre Gersois de l’équipe, Gabriel Lacroix. Un ailier de 23 ans avec qui il fait chambre commune à l’extérieur : « Ici, on a des jeunes élevés au grain qui ne se prennent pas la tête, qui prennent ce qu’il y a à prendre. Ça me rappelle quand j’ai commencé, sourit-il. Il faut aller chercher du temps de jeu. » leitmotiv d’une carrière finalement passée loin de Montréal-du-Gers. Sur le papier, en tout cas

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Re: Pierre Aguillon n’oublie pas ses années gersoises
Envoyé par: New-combraillou (---.187.95.92.rev.sfr.net)
Date: Friday 23 December 2016 10:01:44

Magnifique!Merci,il me rappelle un besogneux-rugueux gersois nommé Arnaud.MIGNARDI

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Re: Pierre Aguillon n’oublie pas ses années gersoises
Envoyé par: jaguar (---.fbx.proxad.net)
Date: Friday 23 December 2016 10:09:14

Effectivement: un besogneux grinning smiley

Et ce que j'admire, c'est qu'il assume complètement le fait qu'il était... "jeune et con"!
Pas comme certains, de nos jours...winking smiley

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Re: Pierre Aguillon n’oublie pas ses années gersoises
Envoyé par: arlesdufour (---.ncc.abo.bbox.fr)
Date: Friday 23 December 2016 10:52:38

plus que besogneux !!!! il est ultra technique aussi. cette annee il est mon centre prefere !!!

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