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Les différents organes du rugby anglais ont demandé à la Fédération internationale, World Rugby, de légiférer sur les plaquages hauts, qui ont engendré un nombre croissant de commotions depuis plusieurs saisons.Le rugby anglais se mobilise face aux commotions cérébrales, selon The Telegraph. Le projet de surveillance des blessures du rugby professionnel, géré conjointement par la Fédération anglaise de rugby, l'Association des joueurs et la Ligue anglaise, a officiellement transmis une demande à World Rugby, la Fédération internationale, afin de prendre des mesures pour limiter les commotions. Leur idée ? Réduire la hauteur des plaquages, qui sont principalement à l'origine de ces blessures.Pour étayer sa demande, le groupe explique que le nombre de commotions a nettement augmenté depuis deux ans (15,8 commotions pour 1000 heures de jeu en 2015-16 à 20,9 pour 1000 heures de jeu en 2016-17) et que ces blessures représentent 22% des maux recensés pendant les matches, dont 43% pour les seuls plaqueurs. En janvier dernier, lors de la rencontre Racing-Clermont, le jeune Samuel Ezeala était sorti du terrain sur K.-O. après un plaquage sur Virimi Vakatawa.Cette saison, World Rugby a mis en oeuvre une série de mesures visant à alourdir les sanctions sur les plaquages dangereux pour protéger les joueurs. Mais le directeur du service médical de la Fédération anglaise de rugby, Simon Kemp, est sceptique.«Pour faire simple, nous devons éviter les contacts tête contre tête, tête contre genou, tête contre hanche, explique Kemp dans les colonnes du Telegraph. On veut que le plaqueur entre en contact avec le porteur de balle de sa taille à sa ligne d'épaules. On peut réaliser ce changement de deux manières : soit en changeant la hauteur réglementaire du plaquage, soit en changeant le comportement des joueurs en augmentant la sanction pour les plaquages qui résultent d'un contact avec la tête.»«Nous avons vu l'année dernière une directive de World Rugby qui a alourdi les sanctions pour les plaquages hauts. Nous souhaiterions que World Rugby prenne en considération la réduction de la hauteur règlementaire du plaquage en-dessous de la ligne des épaules, car tel que c'est actuellement, la marge d'erreur est vraiment infime.»

J'ai pas compris ce que demande les anglais pour le coup. La phrase suivante est très mal construite ( manque une virgule je pense ) :

"On veut que le plaqueur entre en contact avec le porteur de balle de sa taille à sa ligne d'épaules"

Je suppose qu'on parle de la taille et de la ligne d'épaule du porteur de balle.Or c'est déjà la taille réglementaire.

"On peut réaliser ce changement de deux manières : soit en changeant la hauteur réglementaire du plaquage"

Je suis entièrement d'accord avec ceci. La hauteur de plaquage devrait se situer au niveau des cotes. Jamais plus haut, sinon on prend le risque de choper la tête.

Par contre, je pense personnellement qu'il y'a deux autres sources de commotions :

- Le placage à deux debout. C'est la que les joueurs font le plus souvent un tête contre tête.

- A l'image de Samuel Ezeala cité dans l'article, ce sont les charges contre le défenseur qui occasionne pour ma part le plus de commotion. Lorsqu'un défenseur se baisse pour plaquer, une fois sur 2, il prends un avant bras, un bras ou une épaule dans la tronche. Beaucoup de plaquages ratés proviennent d'un choc à la tête du défenseur.

Je suis donc pour l'application stricte de la règle 9.12 :

Un joueur ne doit agresser personne physiquement ou verbalement. Une agression physique comprend notamment, mais pas exclusivement, mordre, donner un coup de poing, entrer en contact avec l’œil, les yeux ou la zone oculaire, frapper à l’aide de quelque partie que ce soit du bras, de l’épaule, de la tête ou des genoux, piétiner, faire un croche-pied ou donner un coup de pied.

Un attaquant ne doit avoir le droit de percuter un défenseur qu'avec le bras tendu.