Forum

Forum relatif au club de rugby de La Rochelle qui évolue sous les couleurs jaunes et noires

Communauté, partage, liberté d'expression !

Venez agrandir la communauté et parler de Basket - Foot - Handball - Volley - Natation, water polo - Nautisme - Athlétisme, triathlon - Stade Rochelais - Rupella Basket -
 
The Team (la patrouille maritime)
Envoyé par: barracudas (172.19.0.---)
Date: Monday 3 May 2021 21:03:58

Vous devriez tous être rassasiés !!!
Alldritt, Dulin, Bourgarit et Atonio, le quatuor d'internationaux qui fait le bonheur de La Rochelle
S'ils n'ont pas tous le même rôle en équipe de France, les internationaux Grégory Alldritt, Brice Dulin, Pierre Bourgarit, et Uini Atonio sont en revanche indispensables à La Rochelle, où ils ne font que confirmer leur statut à part. Ils ont encore tenu un rôle clé lors de la victoire contre le Leinster en demi-finales de Coupe d'Europe.
La semaine dernière, le capitaine rochelais Romain Sazy s'était un poil emporté contre l'argument du manque d'expérience de ses coéquipiers avant de défier le Leinster et avait abordé « le mélange parfait » au sein de l'effectif, « entre les jeunes, les anciens, les étrangers et les internationaux. » La Rochelle en compte quatre dans son effectif (si l'on se fie uniquement au mandat de Fabien Galthié) : le talonneur Pierre Bourgarit, le pilier droit Uini Atonio, le troisième ligne centre (ou aile) Grégory Alldritt et l'arrière Brice Dulin. Si les deux premiers sont plus en retrait dans la concurrence à leur poste respectif à Marcoussis, il n'en reste pas moins qu'ils forment tous les quatre en club un socle très solide dans le jeu non moins costaud de La Rochelle.
Cela s'est encore vu dimanche face au Leinster, avec un Bourgarit omniprésent, un Atonio qui avance, un Alldritt infatigable et un Dulin très propre. Ils faisaient partie des 23 victorieux à Dublin en février dans le Tournoi (13-15) et ils ont su rester sur ce niveau d'intensité et de pragmatisme requis pour dominer la copie quasi-conforme du XV du Trèfle.

Pourtant, dans la foulée d'un Tournoi rallongé par le report de France-Écosse, Jono Gibbes et son staff n'avaient pas hésité à mettre Pierre Bourgarit, Uini Atonio et Grégory Alldritt sur le banc en huitième de finale à Gloucester et à laisser Brice Dulin au repos. « Ils ont joué avec l'équipe de France pendant huit semaines, en leur absence notre groupe a avancé, expliquait à l'époque le manager des Maritimes. C'est important pour eux de retrouver notre rythme. » Le quart de finale face à Sale le week-end suivant (41-25) avait suffi à lever les doutes, avant la masterclass de dimanche.
Rassurez-vous, il a terminé la demi-finale occis, comme en témoignent ces vingt secondes allongé au sol au coup de sifflet final et ses premiers mots en conférence de presse : « De la joie ? C'était surtout un soulagement que ça se finisse, c'était tellement dur... » Pourtant, sur 80 minutes, le troisième-ligne centre, reconverti numéro 6 dernièrement par le staff rochelais pour les grandes occasions, n'a jamais baissé de pied, enchaînant les percussions (17), les avancées (35 mètres gagnés !) et les plaquages (9, pour un seul manqué).
Dans la foulée d'un Tournoi joué quasi intégralement (il n'avait été remplacé que lors de la première journée en Italie) et avec pour repos la seule semaine du match contre Lyon (38-23 le 17 avril), Grégory Alldritt enchaîne. « Ce qui est incroyable chez lui, c'est sa force physique mais aussi la durabilité de cette dernière, nous avouait Serge Betsen la semaine dernière. C'est incroyable de le voir taper autant, de tenir le rythme et d'enchaîner comme ça sur plusieurs mois. »

Car le bonhomme n'est pas du genre à gérer ses efforts sur un terrain, multipliant les tâches à haute intensité sans sourciller. Et dire que l'on s'interrogeait au début du Tournoi 2020 sur sa capacité à jouer un match international dans son intégralité... Depuis, il est entré dans une autre dimension, indéboulonnable en bleu et tourné vers une fin de saison qui pourrait être exceptionnelle en club. Avec des temps de jeu qui s'accumulent 80 minutes par 80 minutes...
Brice Dulin, l'artilleur en chef
On l'avait quitté en bleu sur une fausse note, cette boulette dans le temps additionnel contre l'Écosse qui avait précipité la défaite du quinze de France (23-27) et gâché un Tournoi pourtant de très bonne facture. On ne va pas refaire ici l'histoire de cet arrière revenu de nulle part et qui a regagné sa place en sélection en saisissant sa chance en novembre mais surtout en se relançant à La Rochelle.

Ce que l'on peut écrire, en revanche, c'est que Brice Dulin a semble-t-il digéré la frustration bleue au vu de ses prestations récentes en club. Dimanche, face au Leinster, son pied gauche a encore été précieux pour gagner du terrain, notamment sur des pénaltouches, et il s'est distingué offensivement avec un superbe coup de pied par-dessus ou encore cette passe dans le dos devant les vingt-deux mètres irlandais qui aurait pu amener un essai si Dillyn Leyds avait mieux géré le surnombre.

Dans les airs, il a également rendu une copie très propre. Bref, un match qu'ont dû apprécier Fabien Galthié et son staff, qui ne se plaindront pas non plus de le voir en finale face au Stade Toulousain et très probablement en phase finale du Championnat. Car depuis le printemps 2016, où il avait été finaliste de la Coupe d'Europe et champion en Top 14 avec le Racing 92, on ne l'avait plus vu jouer aussi loin dans une saison, si ce n'est une demi-finale de Championnat en 2017. Vraiment, la saison 2020-2021 est celle de la renaissance pour Brice Dulin.

Pierre Bourgarit, sur tous les fronts
Il a eu beau perdre trois touches (23e, 62e et 63e), commettre une faute (7e) et un en avant (36e), Pierre Bourgarit a bel et bien été élu homme du match, dimanche. Paradoxal ? Pas vraiment. Le déchet du talonneur pèse finalement peu dans la balance de sa performance à côté de son (hyper) activité. Le Gersois a beaucoup été sollicité ballon en main et a souvent avancé (33 mètres parcourus).
Il a été solide en mêlée fermée et précieux défensivement, avec 10 plaquages, tous réussis, et surtout un ballon arraché (17e) et deux grattés au sol (30e et 62e) qui ont permis à son équipe, alors mise sous pression, de respirer. « Ça fait un an qu'on travaille le jeu au sol toutes les semaines, on flirte avec la ligne, parfois on est sanctionnés, mais il faut le faire intelligemment », notait Bourgarit après la partie. Cette prestation européenne est à l'image de sa saison : pleine.
Après son ascension express au plus haut niveau, qui l'avait vu devenir international dès 2018, le joueur de 23 ans avait connu un coup de mou. Désormais plus mature mais toujours aussi énergique et décisif (en témoignent ses 8 essais marqués en Top 14), le talonneur a retrouvé son meilleur niveau.

Au point d'être rappelé en équipe de France depuis l'automne dernier avec un statut de n° 3 dans la hiérarchie des talonneurs derrière Julien Marchand et Camille Chat. « À titre personnel, je me sens bien mais c'est plus facile d'être performant dans une équipe qui gagne, qui est dans l'avancée, tempérait-il. Contre le Leinster, il y a eu du bon et du mauvais, notamment sur la touche. Je n'ai que 23 ans, j'ai encore beaucoup de travail à effectuer, de choses à prouver. » Et de titres à gagner.

Uini Atonio, l'officier du génie
Quand il s'est effondré sur la pelouse de Marcel-Deflandre dès la 13e minute contre le Leinster, touché à un mollet, alors que le Stade Rochelais éprouvait déjà les pires difficultés à s'extirper de la pression irlandaise, une certaine fébrilité a gagné le peu d'assistance que comptait le stade. Et son retour parmi ses partenaires malgré la douleur apparente a correspondu à la première bonne période des Jaune et Noir. Pilier droit de l'équipe, Uini Atonio fait partie de sa colonne vertébrale, sur le terrain comme en dehors.

En compagnie de Will Skelton, Grégory Alldritt ou Levani Botia, il est considéré comme l'un des ''Big Men'' du Stade Rochelais, ces phénomènes physiques qui mettent constamment leur équipe dans l'avancée. Face au Leinster comme contre Sale en quarts de finale, le joueur d'origine néo-zélandaise a enchaîné les percussions dévastatrices pendant une heure avant de céder sa place à Arthur Joly. Dans le vestiaire, le poids du joueur, arrivé à La Rochelle il y a maintenant dix ans, est aussi considérable.
Après le quart de finale contre les Sharks, Jono Gibbes avait d'ailleurs loué son influence : « Je trouvais les joueurs assez calmes à la mi-temps, mais en fait, c'était parce que Uini leur avait déjà mis une claque sous les poteaux après l'essai encaissé à la 40e. » Cette saison, le pilier a également retrouvé à 31 ans l'équipe de France après presque deux ans d'absence.

N°3 dans la hiérarchie des Bleus au poste de pilier droit derrière Mohamed Haouas et Demba Bamba, il avait été cependant privé du déplacement en Angleterre après avoir été détecté positif au Covid fin février, comme de nombreux autres coéquipiers en sélection. Un contretemps finalement sans incidence sur sa bonne dynamique individuelle. Les joueurs du Leinster peuvent en témoigner.

Options: RépondreCiter
Re: The Team (la patrouille maritime)
Envoyé par: HBXV24 (172.19.0.---)
Date: Tuesday 4 May 2021 13:45:01

Tout est dit.
Source ?

"Tout voir, tout sentir, tout comprendre" Deleplace Devaluez

Options: RépondreCiter
Re: The Team (la patrouille maritime)
Envoyé par: azerty (172.19.0.---)
Date: Tuesday 4 May 2021 13:59:45

HBXV24 écrivait:
-------------------------------------------------------

> Source ?

The Team !!!

" Quand on lit ce qu'on lit, que l'on entend ce que l'on entend on se dit que l'on a raison de penser ce que l'on pense."

Options: RépondreCiter
Re: The Team (la patrouille maritime)
Envoyé par: barracudas (172.19.0.---)
Date: Tuesday 4 May 2021 15:57:00

source l'équipe abonné

Options: RépondreCiter
Re: The Team (la patrouille maritime)
Envoyé par: burgau (172.19.0.---)
Date: Tuesday 4 May 2021 17:22:53

Merci pour les contributions. J'ai acheté la version papier dimanche et vraiment déçu de ne pas retrouver l'article sur David Hyckey publié sur internet abonnés et entrapercu sur le site de the teamsmiling smiley. Il doit être sacrément aux anges et à du fêter comme il se doit la victoire du stade. Grand joueur, grand homme. Si quelqu'un peut le retrouver.

Options: RépondreCiter


Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.