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Jules Plisson se confie avant la reprise du Top 14 : « En 10, tu peux être le héros comme la risée de tout le monde »
À dix jours de la reprise du Top 14, l'ouvreur rochelais Jules Plisson (30 ans) se confie sur l'ambition des Maritimes après la douloureuse fin de saison dernière, son rapport avec son entraîneur Ronan O'Gara et l'arrivée de son pote Jonathan Danty sur la côte Atlantique.

« Comment s'est passée cette intersaison après une dernière année harassante ?
J'ai bien pu recharger les batteries pendant les vacances. Cela a fait du bien à tout le monde d'avoir cinq semaines, je crois que c'est la première fois. L'année a été particulière avec le Covid, la saison dernière a duré très longtemps. Mais tout va bien pour le moment, la reprise se passe bien. Je suis content de revoir tous les amis et de m'entraîner dur à nouveau.

Maintenant, Ronan O'Gara est le numéro un dans le staff. En tant que numéro 10, avez-vous un rapport particulier avec lui ? Que vous a-t-il apporté ?
Il m'a apporté beaucoup de confiance quand je suis arrivé (au cours de la saison 2019-2020), parce que c'est lui qui m'a fait venir ici. J'essaye de travailler un maximum avec lui sur tous les aspects du numéro 10 et le rôle que je dois tenir dans l'équipe. Il a une science du jeu au pied assez fine, j'essaye de prendre toute son expérience sur les séances avec lui. Il partage des situations qu'il a pu vivre, dans les moments compliqués qu'il a rencontrés. Il connaît parfaitement le poste d'ouvreur, il sait que parfois c'est très difficile : tu peux être le héros comme la risée de tout le monde.

« On ne peut pas dire que l'on est content de notre année. Moi, personnellement, je ne suis pas satisfait, on n'a rien gagné »

Jules Plisson
Après la belle saison du Stade Rochelais l'an passé, pensez-vous que vous allez être plus attendu par vos adversaires ?
Je ne pense pas que les équipes vont changer la manière dont elles vont nous affronter. Cela ne va rien changer pour elles. De toute façon, cela ne fait pas seulement un an que La Rochelle réalise de belles performances. La saison avant le Covid, on était 3e ou 4e (5e en réalité), et le club s'était déjà qualifié en demi-finale par le passé (lors de la saison 2016-2017). Ça reste une grosse écurie du championnat. Et aux yeux des équipes adverses, je ne suis pas sûr que cela change grand-chose.

Vous n'avez disputé aucun match amical lors de l'intersaison...
Ça ne m'était jamais arrivé je crois. Mais ça ne change pas grand-chose. Ce n'est pas parce que tu n'as pas joué pendant deux mois que tu vas être dépassé lors du premier match. Après, on reproduit aux entraînements des situations de match pour être le plus performant possible à la reprise. On a une grosse opposition bientôt, on va se préparer entre nous.

Les défaites en finale l'an passé (contre Toulouse en Coupe d'Europe [22-17] et en Top 14 [18-8]) vont-elles vous servir ?
On a d'abord essayé de comprendre pourquoi nous avions perdu ces matches, pourquoi nous avions été excellents par moments durant la saison avant d'échouer sur deux matches clés, afin de ne plus faire les mêmes erreurs. On ne peut pas dire que l'on est contents de notre année. Moi, personnellement, je ne suis pas satisfait, on n'a rien gagné.

« La règle des 50 : 22 va permettre aux équipes avec un bon jeu au pied de mettre l'adversaire sous pression. C'est presque comme une pénalité »

Cela a-t-il été difficile de se remettre au travail après deux échecs si proches du but ?
Non, pas du tout, parce qu'on n'a pas rempli nos objectifs de victoire. L'année dernière, maintenant, c'est du passé. Là, on va se consacrer à cette saison qui démarre, travailler encore plus pour gagner un titre pour le club, la ville et les supporters.

Jouer contre Toulouse, votre double bourreau, dès le début du Championnat (le 5 septembre), cela vous offre-t-il un surplus de motivation ?
Jouer Toulouse ou un autre, ça ne change rien. Le plaisir, c'est surtout de retrouver tous les supporters à Marcel-Deflandre. 16 000 supporters, ça va être un moment incroyable. Déjà à l'entraînement hier (mardi, devant 800 spectateurs), c'était sympa de les retrouver. Là, ils vont avoir la plus grosse affiche dès la première journée, ça va être le feu.

Les nouvelles règles, et notamment celle des 50 : 22, vont-elles modifier le jeu en Top 14 selon vous ?
Je ne pense pas que la règle des 50 : 22 va changer la façon dont on attaque. En revanche que ça peut changer la façon dont on défend, parce que maintenant tu ne peux plus délaisser le fond du terrain avec un seul joueur, même avec les systèmes de bascule. Maintenant, le jeu au pied est devenu une arme offensive énorme. Du coup, la règle des 50 : 22 va permettre aux équipes avec un bon jeu au pied de mettre l'adversaire sous pression. C'est presque comme une pénalité. La règle des renvois sur la ligne va également perturber beaucoup d'équipes je pense. Comment tu vas t'adapter quand tu auras du vent à 40 km/h de face et que le terrain sera un peu boueux ?

« Jonathan (Danty) est un de mes meilleurs potes, donc l'avoir à côté de moi c'est génial. Pour le club et pour lui, je crois que c'est très bien »

La nouveauté pour vous cette saison, c'est aussi que vous allez retrouver votre ami Jonathan Danty à La Rochelle après avoir fait vos classes ensemble au Stade Français. Qu'est-ce qu'il peut apporter à l'équipe selon vous ?
Jonathan peut apporter son expérience. Et au-delà de ce qu'il peut apporter sur le terrain - sa puissance, ses qualités de gratteur -, c'est aussi l'homme qu'il est hors du terrain, dans le groupe. C'est un de mes meilleurs potes, donc l'avoir à côté de moi c'est génial. En tout cas pour le club et pour lui, je crois que c'est très bien.

Avez-vous eu un rôle dans son arrivée ?
(Il s'adresse à Jonathan Danty, qui passe à côté) Est-ce que j'ai joué dans ton arrivée Fatou (le surnom de Danty) ?
Jonathan Danty : (il imite Jules Plisson) Viens vivre à La Rochelle, tu verras mon bateau... (rires)
Jules Plisson : Non, je ne sais pas si je l'ai fait venir ici, ce qui est sûr c'est que c'est lui qui a pris la décision, c'est un grand garçon. Mais en tout cas, je lui ai dit comment cela se passait ici, et à quel point ça m'a fait du bien de partir. Je suis persuadé qu'il a pris la bonne décision. L'avoir à mes côtés, c'est top.

Merci beaucoup.

Article intéressant.

Merci pour le partage

Plisson n'a pas donné son avis sur la "gueule" du nouveau maillot Adidas !
Ce sujet ne va pas intéressé les gens...........

merci beaucoup

l'autre écrivait:
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> Plisson n'a pas donné son avis sur la "gueule" du
> nouveau maillot Adidas !
> Ce sujet ne va pas intéressé les gens...........
>
C'est à cause du devoir de réserve.
Tu penses bien que sinon, il se serait lâché.
Quoi qu après avoir porté les maillots les plus moches du top14, que dire à part: "je suis habitué"

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« La théorie c’est quand on sait tout et que rien ne fonctionne, la pratique c’est quand tout fonctionne et on ne sait pas pourquoi !»