Désolé, les gars, je pense que les anglais ont joué le coup à merveille grace à leur science du lobbying.
Les lobbyistes français ont chier ce match comme des amateurs qu'ils sont, or, le lobbying est une profession.
Le premier lobbyiste de france étant Chirac, je le mets en tête des plus médiocres de ce dossier, car, comme dans l'affaire de la constipation euromoyenne, il a, à nouveau, manqué de pragmatisme; bref, il est nul !
POUR INFO, CI DESSOUS; DEFINITION DU LOBBYING/
Quelques mots sur le lobbying
On parle beaucoup actuellement de "lobby" : le lobby des marchands de fromage de chèvre, le lobby des fabricants de chaussures en caoutchouc, etc. Le mot est anglais et un peu mystérieux par ses usages un peu flous.
"Lobby" : c'est d'abord un mot emprunté à l'anglo-américain. A l'origine, le mot a désigné dans cette langue "une allée couverte dans un monastère", puis tout simplement un "couloir", et enfin "le hall ouvert au public dans le lieu d'une assemblée législative". Le mot anglais est sans doute issu du même étymon (lobium) que celui du mot "loge" (qui lui aussi a quelque chose à voir avec l'idée d'influence et de pression sur le pouvoir).
Le mot a connu une sorte de glissement de sens métonymique et a fini par désigner non pas ce fameux couloir de l'Assemblée mais les personnes qui s'y trouvent. Dans son acception moderne, lobby renvoie aux personnes qui fréquentent assidûment les couloirs d'une assemblée législative pour essayer d'influencer les membres de cette assemblée dans leurs fonctions officielles.
Ce n'est qu'au XIXème siècle qu'on commence à parler de "lobby" en ce sens précis. Le mot a d'abord été affecté d'un coefficient assez négatif. Le lobby désignant alors toute une compagnie un peu interlope constituée de spéculateurs qui gravitent dans les sphères parlementaires et s'efforcent de spéculer sur les lois à leur avantage ou au bénéfice de leurs clients.
Le lobby dans un sens plus courant, c'est aussi ce qu'on peut appeler un "groupe de pression" qui exerce une véritable influence sur la politique suivie (le lobby des camionneurs aux États-Unis). Attention, ce n'est pas de la corruption mais de la "pression", c'est-à-dire qu'on reste dans les limites de la légalité. Le mot suppose donc une sorte de collectivité professionnelle (plus rarement ethnique) rassemblée pour défendre un intérêt commun et jouissant d'un certain pouvoir économique et donc d'une force de pression sur le gouvernement.
Actuellement le mot est en pleine vitalité dans notre langue. Toujours sur le modèle américain, on utilise en français le mot "lobbying" (forme verbale qui indique une action en train de se faire).
Qu'est-ce que le lobbying ? C'est le fait de pratiquer quasi professionnellement le lobby. Plus clairement, se sont constitués des "cabinets de lobbying" qui emploient des spécialistes, économistes, juristes, qui se mettent au service de tel ou tel groupe industriel ou même agricole. Ainsi à Strasbourg, lieu du parlement européen où se prennent bon nombre de décisions qui réglementeront l'industrie, le commerce, l'agriculture européennes, sévissent de nombreux cabinets de lobbying, chargés de défendre les intérêts de leurs clients, industriels, agriculteurs et de faire avancer leur dossier auprès des plus hautes instances du pouvoir. (ex. : telle entreprise qui veut ouvrir le dimanche et qui fait "plaider" son cas auprès des instances parlementaires par des spécialistes du lobbying).
Le lobbying permet d'établir la communication entre ceux qui prennent les décisions, c'est-à-dire dans le jargon de l'économie politique moderne, les "décisionnaires", et ceux qui sont concernés à premier chef par les décisions qui seront prises. (le lobbying serait peut-être la version moderne des syndicats avec en moins, bien sûr, la dimension sociale de ces derniers, puisque le lobbying ne poursuit que des objectifs économiques).
Pratiquer le lobbying est une véritable profession qui exige des qualités de communication et des compétences techniques, c'est sans doute pour cela que s'est créé un nouveau mot, lui aussi directement calqué de l'anglais, le mot "lobbyiste" pour désigner ces nouveaux techniciens de l'économie politique.
Définitions d'auteurs :
- G. LAMARQUE : "C'est infléchir une norme, en créer une nouvelle ou supprimer des dispositions existantes"
- B. LEGRELLE : "C'est changer la loi"
- T. LEFEBURE : "Ce n'est pas seulement faire antichambre, c'est avant tout analyser et comprendre un problème, afin d'en expliquer la teneur et les conséquences à ceux qui détiennent le pouvoir de décider"
- L. TACCOEN : "Le but du lobbying est d'obtenir une disposition législative, ou une décision d'un Pouvoir Public, local, régional, national ou supranational"
- C. JARRY : "C'est provoquer la convergence entre vos intérêts et ceux de personnes ayant à intervenir dans une décision vous concernant"
- JD GIULIANI : "Le lobbyiste : un marchand d'informations"
- P. BOURY : "Celui qui donne un éclairage inrtelligent, honnête..."
- B. GISSELIN : "Se faire l'avocat d'une cause et la défendre devant des juges que l'on s'est choisi..."
- J-P QUENTIN : "Un instrument de communication stratégique, visant à mettre en phase des objectifs de management et des décisions politiques, sur la base de dossier techniques"
Je rappelle à toutes fins utiles que le Rugby n'est ni un spectacle ni un sport mais un rite initiatique et tribal
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