Revue de presse : SR - Aurillac
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freak
(195.115.21.---)
Date: Monday 16 January 2006 11:59:17
Source : Sud Ouest (http://www.sudouest.com)
LA ROCHELLE - AURILLAC. --Si Serge Milhas, prudent, répétait que le maintien n'était pas acquis, ses joueurs s'interrogeaient déjà sur le nouvel objectif à se fixer après leur festival offensif
Et maintenant ?
PRO D2 (16e JOURNEE)
« Le rugby d'aujourd'hui passe par la permanence du mouvement » Du "Nono" Elissalde, micro au poing et attendant de couper, un poil ému, son gâteau d'anniversaire, dans le texte. Le jeune octogénaire n'a pas été déçu samedi, ni par la présence d'une trentaine d'ex-coéquipiers, ni par le spectacle offert. « Mais cela demande du temps » précise-t-il. Tout n'a en effet pas été parfait lors du carton (47-28) infligé à Aurillac. « En première mi-temps on a 3-4 grosses occasions qu'on ne conclut pas, pointe Serge Milhas. Pas des coups mal négociés mais où on ne va pas au bout. » « Il y a eu des fautes, mais c'est inévitable dans un match avec autant de temps de jeu » souligne Pierre Venayre. Le final de la prestation a aussi été un peu bâclée défensivement. « On s'est un peu dispersé en deuxième mi-temps mais on voulait continuer à jouer, on ne savait plus trop s'ils étaient à trois ou quatre essais » raconte Franck Labbé. « On était un peu cuits » argue Venayre.
Mais évidemment, difficile de faire la fine bouche. Six essais marqués par les Rochelais à Deflandre, ce n'était plus arrivé depuis la gifle infligée au (large) dernier de la classe Périgueux le 16 octobre 2004 (41-12). « Surtout, on est content d'enfin concrétiser nos intentions par un point de bonus qui nous échappait jusqu'ici » reprend Venayre. Dès la troisième minute de jeu, Merceron et ses coéquipiers ont préféré disputer les pénalités à la main ou choisir les penaltouches plutôt que de taper entre les poteaux. « On n'a pas débuté avec le bonus en tête, poursuit le centre. On était beaucoup plus humble que ça. » « On a mis beaucoup d'envie » dit Camille Levast, qui prend une autre dimension match après match. « Il n'y avait pas de consignes particulières mais on savait que leur défense montait vite en pointe. On cherchait donc à les faire reculer devant et à les prendre en vitesse » explique Franck Labbé.
Rassurant en conquête. Le pilier gauche, tout sourire, retenait aussi ce qu'on a tendance à oublier les jours de festival offensif : le travail du pack. « On a réalisé un match complet. Après Montauban où on avait été contré, on s'est repris en touche et on les a bougés en mêlée. Ce qui est bien, c'est qu'on ne perd pas de vue qu'il faut d'abord être bon en conquête pour que nos trois-quarts reçoivent des ballons dans de bonnes conditions. L'année dernière, on jouait pour jouer... » Et le Tarbais d'ajouter : « un autre point à souligner, c'est qu'aujourd'hui, la défense, on l'a. Personne ne peut nous reprocher de ne pas être agressifs et déterminés. » « On a toujours dit qu'il fallait qu'on construise. On avance et ça fait plaisir » ajoutait Florian Ninard auteur d'un match plein, comme des trois-quarts qui, de Boboul à Morel en passant par un Venayre osant de plus en plus, gagnent en assurance et efficacité malgré quelques maladresses. Et surtout, le jeu rochelais a largement gagné en percussion par rapport aux échanges de passes parfois trop latérales du début de saison. Serge Milhas se disait lui aussi « satisfait. » « On progresse, on continue à prendre des initiatives et on a pris plus de ballons en touche. »
« Monter une marche. » Mais il y a un point sur lequel l'entraîneur ne transigeait pas : « il nous manque encore deux victoires pour que le maintien soit assuré. A mon avis, ça se jouera à 40-43 pts (La Rochelle en compte 36). Il faut continuer à travailler dans la même direction. La vérité d'un jour n'est pas celle du lendemain et ça va vite... Regardez où en est Aurillac, finaliste l'an passé... »
Ses joueurs, eux, se posaient ouvertement la question de la suite. « Il va peut-être falloir se réunir pour se demander ce qu'on veut faire de notre fin de saison. Car si on a quatre mois sans enjeu, c'est long » glissait Venayre. « On s'était déjà tendu la perche avant Montauban, commente Labbé. Mais on avait raté quelque chose là-bas, de peu. Aujourd'hui, il faut savoir si on veut continuer comme ça, gagner à la maison et perdre à l'extérieur, et rester en milieu de tableau, ou si on veut faire l'effort pour monter une marche supplémentaire. La cinquième place est loin (9 points), c'est quasiment impossible, mais pourquoi pas... » « Laissons passer les deux prochains matches (à Lyon et contre Tyrosse) et on profitera de la mini-trêve pour faire le point » conclut Anglade. Mais une chose est sûre : croquer le LOU ferait pousser les dents aux Rochelais...
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Source : Sud Ouest (http://www.sudouest.com)
LA ROCHELLE-AURILLAC. --Les Rochelais ont, sauf catastrophe, assuré leur maintien
Les Rochelais se sont assurés de finir la saison du bon côté de la ligne. Ils ont offert leur premier bonus offensif de la saison et six essais pour les 80 ans de « Nono » Elissalde, père de Jean-Pierre, grand-père de Jean-Baptiste. L'ancien arrière a dû apprécier la fougue de l'inévitable Mercier, qui culmine en tête des marqueurs de Pro D2 (11 essais). Il profitait d'abord d'une offrande de Venayre (5-3, 6e). Puis grillait la politesse à Viars et Missoup (15-6, 21e). En cherchant à trop jouer au ras après deux pénaltouches (12e, 18e), les Aurillacois confirmaient leur gros problème d'efficacité. Le manque de sérénité locale était aussi symbolisé par la mêlée écroulée (2e) et ce renvoi enterré (25e) permettant à Marque de réduire le score (18-9 à la mi-temps).
Bagarre générale. Plus encore, la tension explosait sur une bagarre générale qui renvoyait aux vestiaires Coïta et Leopolu.
A 14 contre 14, les Rochelais tuaient le suspense en deux minutes au retour des vestiaires: Cabannes passait les bras sur la ligne des 40, et Morel et Ninard concluaient (25-9). Puis Morel partait seul entre les poteaux (32-9 et bonus, 47e).
La rencontre devenait totalement décousue : Marque bénéficiait d'un énorme en-avant de Bouillot dans l'en-but pour ramener un peu les siens (32-16, 52e), le jeune Rochelais se rattrapait d'un joli drop de 35 m (35-16, 60e), Rios loupait une chandelle de Bouillot dans son en-but pour le plaisir de... Mercier. Et de trois (42-16, 68e). Lacombe, pour sa première minute en Pro D2, puis Mafteï trouaient la défense rochelaise (42-23, 71e) plus vraiment sur la pelouse alors que Cabannes, au ras de la mêlée mangeait la dernière part du gâteau.
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Source : Sud Ouest (http://www.sudouest.com)
Echos du stade :
Le climat tendu sur le terrain s'est prolongé puisque Missoup, le troisième ligne aurillacois, en civil, a frappé Merceron au visage dans le tunnel des vestiaires, entraînant quelques échauffourées.
La licence de Missoup a été retirée et il pourrait être suspendu plusieurs mois. Concernant la peu reluisante bagarre de fin de 1ère mi-temps, Franck Labbé expliquait : "Ils sentaient sans doute qu'ils étaient dominés en mêlée alors le numéro 5 (Coita) l'a "relevée" et c'est parti."
"Ils ont mis le premier coup, on ne pouvait pas tendre l'autre joue" commentait Serge Milhas, remonté. "Tamato (Leopolu) se fait insulter deux fois, il est victime d'une agression et l'arbitre ne prend pas ses responsabilités. Il l'a fait après en expulsant deux joueurs dont Tamato qui a été la première victime..."
Effectivement pas le plus virulent dans la bagarre, le Samoan, "prié" cette semaine de faire attention à sa discipline, est sorti bien contraint et manquera aux siens à Lyon.
Nicolas Cabannes et Florian Ninard, arrivés à la dernière intersaison, ont réussi samedi leurs premiers essais sous les couleurs rochelaise. Mercier porte son total à 11, soit deux de plus que le Dacquois Lasagavibau et le Tarbais Priscott.
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Source : Cantal Rugby (http://rugby.cantalpassion.com/)
Des Points et des Poings
Drôle de rencontre, à "Marcel-Deflandre", entre deux équipes qui avaient pour habitude d'entretenir d'excellentes relations. Pourtant à l'approche des "Citrons" une méchante bagarre (comme on en voit peu depuis que le rugby est devenu professionnel) a éclaté, mettant en cause les trente protagonistes. Devant ce pugilat l'arbitre ne pouvait faire autrement que de renvoyer un jouer de chaque camp au vestiaire. Ce fut le seconde ligne Cantalien Magnamé KOITA et le rugueux pilier Tongien Tamato LEOPOLU , pour les Charentais,qui écopèrent du carton rouge.
En dehors de ces quelques minutes de folie, les spectateurs furent gâtés avec 75 points marqués dont 9 essais. Après avoir plutôt bien résisté lors des cinq ou six dernières rencontres, (cinq bonus défensif sur les cinq derniers matchs), les Aurillacois ont pris l'eau sur les bords de l'Atlantique comme ils l'avaient fait dans les Landes face aux Montois. En encaissant deux essais en début de rencontre et deux autres dés la reprise, les Auvergnats avaient peu de chance de ramener le moindre bonus. Pourtant il s'en est fallu de peu pour qu'ils en ramènent deux (un défensif plus un offensif). Il restait 10 minutes à jouer et les "rouge & bleu" faisaient feu de tout bois. Le jeune centre des Espoirs Thomas LACOMBE venait à peine de rentrer, en remplacement de Manuel RODRIGUES , qu'il signait déjà son premier essai chez les "pros". Cinq minutes plus tard il était imité par Valentin MAFTEI ramenant les Cantaliens à 14 points de leur adversaire. Sentant les deux bonus possible (un 4e essai transformé aurait porté le score à 35 - 42 donc 7 points d'écart) les Cantaliens semblaient pouvoir réaliser cet exploit peu commun.
Malheureusement à deux minutes du coup de sifflet final le demi de mêlée des Maritimes, Nicolas CABANNES, profitait d'une énième faute stadiste pour enlever tout espoir aux Cantaliens. Au moment ou l'équipe semble avoir retrouvé un buteur (5 réussites sur 6 tentatives pour Guillaume MARQUE., c'est la défense qui n'est plus au rendez-vous. Il y a toujours quelque chose qui "cloche" dans cette équipe.
Les deux prochains matchs vont se dérouler à "Jean-Alric" avec la réception des Bordelais suivie des Oyonnaxiens. Deux rencontres qui vont revêtir la plus grande importance pour l'avenir du Club. Avec la très longue liste de blessés à laquelle il va falloir rajouter des suspensions les affaires ne s'annoncent pas au mieux pour les "rouge & bleu" du Cantal. Attendons !!!!! et faisons confiance à ceux qui ont ,entre leurs mains, les destinés du Club.
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Source : La Montagne
Au cours d'un match sans queue ni tête, la chute des AurïIIacois a été aussi lourde que douloureuse. Il reste maintenant à savoir quelle équipe ils vont pouvoir présenter contre Bordeaux...
JEAN-LOUIS ROCHER
Quelle équipe pourront-ils présenter les Aurillacois en fin de semaine contre le Stade Bordelais ? Samedi soir, Victor Boffelli se posait ouvertement la question dans les vestiaires d'après -match. Rageant contre le manque de maîtrise technique et nerveuse de ses joueurs, l'entraîneur cantalien faisait ses comptes et l'addition n'était pas brillante : « Notre ligne de trois-quarts est décimée par les blessures de Gontineac, Eziyar et Mariano Lecot auxquelles je crains de devoir ajouter celles au genou de Gracia (on craignait pour ses ligaments) etdeViars. »
Devant, ce n'était pas mieux. Si la première ligne semblait relativement préservée malgré la blessure à l'épaule de Monier, la deuxième et la troisième lignes étaient déjà diminuées par les blessures de Tchale - Wat-chou, Gabin et de Boukanoucha avant une rencontre débridée et confuse qui a vu Koïta écoper d'un carton rouge au terme d'une bagarre générale et Missoup se faire retirer sa licence pour avoir cédé aux provocations de Merceron à la sortie du terrain.
Difficile pour les club
Revenant sur le match, l'entraîneur cantalien a tiré le constat suivant : « C'est une soirée difficile pour le club. D'abord, il y a la lourdeur de la défaite principalement justifiée par une grosse défaillance défensive qui nous a coûté, au moins, quatre essais donnés sur des ballons perdus. Au regard des nombreuses absences auxquelles nous avons dû faire face, nous avons aussi montré nos limites en terme d'effectif. Il nous reste à faire le dos rond pour faire face à la dure réalité qui s'impose à nous avant les venues successives de Bordeaux et d'Oyonnax au stade Jean-Alric. Des échéances qui seront terribles ! »
La seule bonne nouvelle est venue de la confirmation tant attendue du regain d'efficacité de Marque au pied. Après l'excellente performance réalisée dans ce domaine contre Béziers, l'ouvreur cantalien a réussi un 5 sur 6 de bon augure. Ceci d'autant qu'il a également planté un essai pour un total de 18 points à son actif.
En ce qui concerne le jeu, avant les deux matchs capitaux qui vont enchaîner sur la pelouse du stade Jean-Alric contre le Stade Bordelais (21/01) et Oyonnax (28/01), les Aurillacois ont montré d'inquiétants signes de faiblesses au niveau défensif.
C'est un fait, ils se sont aussi montrés maladroits à l'utilisation. De quoi les empêcher d'enchaîner au-delà du premier temps de jeu et, surtout, de quoi offrir quelques belles balles de contre à des attaquants rochelais qui ne se sont par privés de les conduire au bout. Question conquête, en mêlée comme en touche, les Auvergnats ont fait jeu égal avec les locaux mais ils ont manqué d'agressivité et de présence au nettoyage ou pour défendre les ballons portés rochelais. Alors !
Rien d'étonnant à ce qu'ils aient connu de gros problèmes pour rester dans le coup et aller chercher un bonus défensif comme cela avait été le cas lors des sorties beaucoup plus encourageantes effectuées à Tarbes, Colomiers et Albi. Surprise ! Malgré tout, une bonne fin de match face à des Rochelais qui avaient levé pied leur a permis de marquer trois essais et d'être, un instant, en position de prendre deux bonus, un offensif et un défensif.
Un instant seulement, celui de se rappeler de la bonne rentrée en jeu du jeune Lacombe, auteur d'un essai au bout d'une combinaison et de quelques belles attitudes dans le jeu. Pour le reste, que ceux qui y croient s'agenouillent et lèvent les yeux au ciel car les Aurillacois auront besoin de tout le monde et d'un maximum de chance pour se sortir du guêpier dans lequel ils viennent de se fourrer.
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Source : La Montagne
Lors d'une rencontre décousue et folle d'offensive, les Aurillacois ont coupablement manqué de maîtrise en attaque et en défense. Résultat, ils sont complètement passés à côté de leur match.
JEAN-LOUIS ROCHER
Dos au vent, les Aurillacois donnèrent le coup d'envoi. La première mêlée fut écroulée par les locaux dans leurs 22 mètres. De quoi permettre à Marque d'ouvrir le score. Dans l'élan, ils défendirent deux touches après pénalité mais les Rochelais allèrent à l'essai sur l'extérieur au bout d'une ouverture d'école. Inversement, les Cantaliens rendirent un précieux ballon en touche à cinq mètres de la ligne locale. Très joueurs, les attaquants maritimes relançaient tous les ballons qui leur tombaient entre les mains sans être toujours très clairvoyants à la conclusion où, coup sur coup, ils vendangèrent quelques surnombres. Au gré d'un hors-jeu visiteur, ils engrangèrent une pénalité mais Marque confirma son regain d'efficacité (5/6) en leur rendant la politesse des 45 mètres face aux pot eaux. Pas le temps de se remonter le moral dans le camp auvergnat où deux joueurs s'emmêlèrent les pinceaux dans leurs 22 mètres au bout d'un coup de pied à suivre. Assez pour qu'en embuscade, Mercier se paye le luxe d'aller en terre promise avec le ballon qui venait de lui être proprement offert. Quand même, Marque passa une troisième pénalité qui permettait à ses camarades de rester dans les points du bonus (15-9).
II faut dire que les Cantaliens occupaient plutôt bien le terrain adverse mais qu'ils avaient encore du mal à enchaîner tant il leur manquait encore delà consistance et de l'adresse à l'utilisation. De leur côté, les attaquants Rochelais se montraient très saignants à l'accélération. Assez pour mettre la défense visiteuse sur le reculoir et l'obliger à concéder une nouvelle pénalité réussie par Boboul (18-9). Et puis, au bout d'une mi-temps un peu décousue, il y eut une « belle » générale, assez équilibrée, qui valut un carton rouge à Koïta et au pilier droit local, Léopolu.
Dès la reprise, les Rochelais mirent la pression sur les Aurillacois en enchaînant bien les mouvements dans l'axe et au large. Une nouvelle fois, c'est sur les ailes qu'ils trouvèrent leur salut pour aller marquer en débordement au gré d'un surnombre. Deux minutes plus tard, l'ailier local, Morel, récupéra ballon tombé par les Cantaliens au niveau de la ligne médiane, plein champ, avant d'aller sous les perches pour pointer l'essai du bonus offensif. Comble de malheur, en moins de cinq minutes, les montagnards perdirent Gracia et Viars sur blessure (32-9).
Vexés, ils campèrent un temps dans les 22 mètres locaux et marquèrent à leur tour un essai casquette par Marque qui aplatit un ballon que Bouil-lot avait lâché dans son en-but. Décidément, la rencontre n'avait pas su poser son rugby sur table. Les uns et les autres lançant du jeu des quatre coins du terrain, les fondamentaux avaient du mal à suivre. Au cœur de cette bouillie offensive, les individualités rochelaises firent la différence avec des ballons joués fort, vite et lancés dans les intervalles. En face, les Aurillacois tenaient comme ils pouvaient mais Courteix écopa d'un carton jaune pour faute technique. A treize contre quatorze, ils ouvraient de nouveaux espaces à des Maritimes qui n'avaient pas besoin de ça. Pour s'amuser, Bouillot passa un drop des 35 mètres.
Autre essai casquette, celui marqué par Mercier sous un coup de pied à suivre de Bouillot. Deux Aurillacois touchèrent encore le ballon dans leur en-but avant que l'ailier local n'aplatisse (42-16) à leur nez et à leur barbe.
Petite éclaircie, à la première minute de sa première titularisation en équipe fanion, le jeune Lacombe alla marquer son premier essai en débordement au bout d'une pénalité jouée à la main dans les
22 mètres locaux. Du coup, les Cantaliens redoublèrent d'efforts pour aller une troisième fois à l'essai, par Mafteï, au bout d'une passe au pied d'un Rochelais (42-2. Ils étaient à un essai transformé du double bonus mais les Maritimes portèrent l'estocade par Cabannes.
MICHEL PEUCHUSTRADE, entraineur d'Aurillac. « Nous avons ce que nous méritons ! Nous venions de vivre quelques matchs trop beaux et là, c'est très laid ! Cette défaite et la manière dont nous l'avons subie montrent que nous sommes à notre place en fond de classement. C'est dur car notre buteur est à près de 100 % mais nous avons toujours de nouveaux problèmes qui se font jour quand il y en a un qui est résolu. En première mi-temps, faute d'avoir pu assurer une passe, nous n'avons pas réussi un seul enchaînement. Nous avons manqué de courage au nettoyage et pour tuer leurs ballons portés dans l'œuf. Il faut bien le constater et le regretter, nous n'avons pas un effectif assez conséquent pour palier certaines absences. Quelques joueurs sont trop faibles à ce niveau pour ça n'ait pas de conséquence au niveau de nos performances. Même si ce fut mieux en fin de partie, nous avons fait valoir une faiblesse défensive indigne, voire enfantine face à une équipe rochelaise qui semblait moins difficile à prendre que celles que nous avons rencontrées les saisons précédentes ». DAVID COURTEIX, capitaine d'Aurillac. « Nous sommes passés complètement à côté en défense, notamment en terme de réorganisation. Au bout du compte, nous avons pris beaucoup trop de points et nous n'avons trouvé les ressources de nous rebeller que quand c'était perdu.
C'est ainsi que nous sommes un peu revenus dans le match quand nous avons joué notre va-tout ! »
Modifié 4 fois. Dernière modification le 17/01/2006 19:40 par freak.