Si c'était sur terrain neutre ça se ferait aux alentours du détroit de Gibraltar, çà ne sera pas le cas nous nous y préparons.
Nous vérifions les navires, les vivres, et les armes. Nous répétons nos gammes en silence en ayant conscience que le combat sera violent, que l'hypothétique victoire à ramener sur nos terre aura pour prix le don de soi.
Le respect de l'adversaire même si c'est un ennemi sera aussi une clé de la victoire. Ne pas aller au-delà de l'engagement et de la violence admise mais en rester tout proche pendant 80 minutes.
Nous risquons de nous affronter, çà nous l'avions compris.
T'as raison Marius, ça sent les saucissons, les chips, les nappes à carreaux et les bouteilles de jaune dans la glacière !!!...Les phases finales ont un parfum unique qui nous transcende de la tête aux pieds.
Même si ça commence a sentir les vieux souvenirs, je me rappelle des phases finales sur terrain neutre ou l'émotion me prenait la semaine. Le design du drapeau, l'organisation, la soigneuse préparation de la glacière avec des fèves du saucisson, du rosé pour le petit déj avec les cébettes, une tartine de rillette, et la pression qui monte créscendo avec l'heure du match qui approche...
t'oubie le récho de café et le pousse café, car ils sont bien gentil dans le 82 avec leur armagnac mais un bon cognac c'est comme un joli rêve, c'est que du plaisir
Même à 400 km de la rochelle , encore et toujours avec les jaunes et noirs