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ELISSALDE Etre le meilleur?
Envoyé par: johnny (---.w83-193.abo.wanadoo.fr)
Date: Friday 13 July 2007 11:21:11

Elissalde: "Etre le meilleur !"
07/07/2007 - 20:13

Propos recueillis par SYLVAIN LABBE
De Sports.fr, à Marcoussis
Préféré à Dimitri Yachvili, Jean-Baptiste Elissalde sait qu'il ne part pas dans la peau du taulier au poste de demi de mêlée. Devancé par un Pierre Mignoni brillant durant le Tournoi, le Toulousain, qui avoue avoir été un temps ébranlé par l'annonce de l'arrivée du All-Black Byron Kelleher dans la Ville Rose la saison prochaine, devine que rien ne sera facile. Mais la fierté de devenir le premier de la dynastie Elissalde à évoluer en Coupe du monde suffit à lui donner une confiance absolue en ses chances.

Elissalde à la lutte avec Mignoni pour le poste de demi de mêlée.Jean-Baptiste, vous avez touché le premier paquetage de Mondialiste de votre carrière. Vos impressions?
Il y a de tout pour être heureux et je peux vous dire que ça fait toujours autant briller les yeux. Celui-là a une saveur particulière pour tout dire parce que c'est celui de la Coupe du monde.

Comment avez-vous vécu l'incertitude autour de la liste des trente? Votre sélection n'était pas jouée d'avance...
Il y avait pas mal de stress qu'il m'a fallu évacuer parce que je passais mon temps à évaluer les plus et les moins qui feraient ou non que je serai parmi les trente. Et puis dès que j'ai été au courant de la bonne nouvelle, ma première pensée a finalement été pour ceux qui n'étaient pas dedans. D'ailleurs, à notre arrivée à Marcoussis, le staff a insisté sur les absents et l'obligation que l'on avait de se donner à fond pour eux.

"Ne pas subir la préparation..."

Vous avez vécu le dernier Tournoi à travailler physiquement dans l'ombre avec ceux que l'on surnommait les « Warriors ». Que vous inspire cette longue phase de préparation?
La seule règle, c'est qu'il faut être le meilleur. Il faut travailler et je sais que le travail finit toujours par payer. Il est important de ne pas subir la préparation. Après viendra la première chance de jouer, à plus ou moins long terme, et c'est là qu'il faudra être indiscutable. Contre l'Argentine, les meilleurs joueront. Reste à savoir quel jeu veut-on jouer et avec quels joueurs: on ne joue pas de la même façon avec une paire Michalak-Elissalde, Michalak-Mignoni ou Maso-Cambérabéro...

Où vous situez-vous aujourd'hui dans la hiérarchie des demis de mêlée? Mignoni a-t-il une longueur d'avance après son Tournoi ou les cartes sont-elles rebattues?
Avant le Tournoi, nous étions deux à nous partager le rôle de demi de mêlée et Pierre a su saisir sa chance. Les cartes ont été redistribuées. On sait que dans cette équipe, il y a des incontournables mais tout peut aussi aller très vite en fonction de la forme des uns et des autres. Ma chance par rapport à Pierre, c'est de pouvoir buter. S'il n'y pas d'autres buteurs sur le terrain, c'est une corde de plus à mon arc, c'est certain.

N'appréhende-t-on pas trop de vivre ainsi deux mois en vase clos?
On ne le sera pas autant que lors des autres éditions. C'est l'avantage d'évoluer à domicile par rapport à nos adversaires qui se retrouveront à plusieurs milliers de kilomètres de chez eux . On va rentrer chez nous à plusieurs reprises, avoir la possibilité de voir nos enfants, nos femmes et nos familles respectives. Moi, je l'espère une fois de plus puisque ma femme attend un heureux événement à la fin du mois d'août...

Comment avez-vous vécu l'annonce de l'arrivée la saison prochaine de Byron Kelleher au Stade Toulousain?
Sur le moment, c'est compliqué à percevoir. Je l'ai appris la semaine qui a précédé notre demi-finale perdue face à Clermont. C'est dur à comprendre. Et puis, j'ai parlé avec Guy Novès et les choses sont devenues très claires. Aujourd'hui, je suis très heureux d'apprendre à son contact parce que c'est ce qui se fait de meilleur. Parce que je fais construire une maison au Pays Basque, ça a suffit à faire naître la rumeur sur mon arrivée à Bayonne. Il n'en est rien. Je reste Toulousain et c'est pour moi un challenge supplémentaire, même si je devais être amené à évoluer à l'ouverture. Je reste demi de mêlée du Stade et je compte bien défendre ma place, même si j'ai à faire au n°1 mondial à son poste...

On ne vous sent pas convaincu lorsque vous le dites...
Je crois simplement qu'il est plus facile de jouer avec les Blacks qu'avec la Rossignolette... (club de quartier à La Rochelle, où Elissalde a évolué)

"On va vivre quelque chose d'esceptionnel"

Cette phase de préparation, comment l'abordez-vous?
Tout le monde nous prédit ou aimerait nous voir champion du monde. On a à faire à deux équipes de très haut niveau dans notre poule, l'Argentine face à laquelle on éprouve de grosses difficultés depuis trois ans et l'Irlande, pour moi la première équipe européenne ces dernières années même si on ne leur réussit pas très bien. Il ne faut pas penser à la fin, surtout bien vivre ensemble et se focaliser sur notre premier match, voire à la rigueur le deuxième ou le troisième. Je pense qu'en un mois et demi, même si ça ne se fera pas en un claquement de doigts, il nous faudra devenir une équipe, ne plus être seulement une sélection, apprendre à vivre les choses ensemble. En exagérant, je dirai qu'il faut aller aux toilettes ensemble, monter dans le bus ensemble... Savoir les points forts d'un mec, ses faiblesses, quand il a besoin d'un coup de main.

N'êtes-vous pas inquiet de la nomination de Bernard Laporte au gouvernement?
Il n'y a pas de lieu de l'être. Bernard a bien signifié qu'il ne prendrait ses fonctions qu'à l'issue du Mondial. Je sais qu'il sera à 200% rugby tout au long de cette aventure. Je me dois de faire confiance à l'homme. Il nous a tellement parlé de cet événement... On va vivre ensemble quelque chose d'exceptionnel.

A qui pense-t-on à l'heure où cette aventure débute à peine?
A mon père et mon grand-père (tous deux internationaux). Je suis très heureux d'être là pour eux...

Ce n'est pas parce qu'il est violent que j'aime le rugby, c'est parce qu'il est intelligent.

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