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eleven
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Pour expliquer la défaite de vendredi soir notre sélectionneur s'évertu avec Jo Maso à développer la thèse de l'accident et à chercher des coupables chez nos adversaires qui n'auraient rien montré ou dans nos lignes arrières qui n'auraient pas été à la hauteur du paquet d'avant !!!!!!!.
Quelle manque de lucidité et de hauteur par rapport à un Pierre Berbizier s'adressant à la presse après le match contre les Black!
A la question: "pouvez vous lister trois choses qui n'ont pas marché samedi" l'entraineur italien a mis sa responsabilité personnelle en avant et a répondu :" Notre manque de force mentale, c'est le principal enseignement. C'est ma faute. Si nous abordons mieux la prochaine partie mentalement, les solutions viendront sur le terrain. Nous respecterons les bases du jeu".
La différence entre les 2 attitudes vient sans doute que Berbizier n'a pas à cultiver son image auprès de gens qui ne connaissent rien ou presque au rugby.
Alors que Bernard Laporte doit, compte tenu de ses missions publiques à venir et de son engagement dans nombre de campagnes publicitaires, développer l'image d'un expert qui ne faillit jamais.
Ce qui l'amène à exposer ses joueurs contrairement à un Pierre Berbizier qui lui n'a qu'un soucis: celui de protéger son groupe.
Un tel mélange des genres et la confusion qui en découle est-il compatible avec l'obligation de l'entraineur de placer son équipe dans les meilleures conditions pour gagner? On peut raisonnablement en douter.